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| Sujet: Manicka Rani [Malaysie] Jeu 7 Oct 2010 - 13:57 | |
| La romancière Rani Manicka est née en Malaysie, elle y a vécu jusqu’à vingt ans et y a fait ses études. Après avoir obtenu son diplôme en sciences économiques, elle s’installe en Angleterre. Le fil des voyageurs autour du monde en livre m'a rappele son roman "La gardinne de reves" - (The rice mother) dont j'ai garde de bons souvenirs. - Citation :
- Resume:
Elle est la gardienne des rêves. Elle tient nos espoirs et nos désirs entre ses mains. Les années n'auront pas de prise sur elle... Ceylan, 1927. La belle Lakhsmi, quinze ans à peine, est brutalement privée du bonheur insouciant de l'enfance pour être mariée. C'en est fini des rêves, des légendes merveilleuses de son île et de l'amour inconditionnel de sa mère. Ayah, son époux, est pauvre et déjà âgé, et la Malaisie, où Lakhsmi le rejoint, un exil solitaire et effrayant. Peu à peu, la jeune fille, volontaire et ambitieuse, prend son destin à bras-le-corps. Bientôt six enfants piaillent sous sa protection omnipotente dans une maison embellie où plus rien ne manque. Mais quand la guerre du Pacifique se déclenche, l'occupation japonaise plonge la Malaisie dans la peur et la violence... Ayah est arrêté et torturé. Autour de Lakhsmi, bientôt grand-mère puis arrière-grand-mère, quatre générations de femmes - dévoilant leurs secrets, leurs amours et le sort aliénant qu'on leur impose - racontent l'histoire de leur famille. Une magnifique polyphonie, à la fois épique et onirique, qui nous emporte dans un univers de magie aussi fascinant qu'un voyage au bout du monde. Je ne me souviens pas de remarquables qualites du style, ni d'une forme particuliere de la narration. Ce qui m'a plui, c’etait la grande ambiance de la saga et son schema narratif pose avec maitrise. L’auteur, Rani Manicka, raconte une histoire rude, douloureuse, celle de l’initiation d’une femme dans le siecle, Lakhmi, et l’histoire de toute sa descendance qui lutte pour echapper a la cruaute des hommes, aux massacres des guerres chino-japonaises, aux tentations et aux seductions de l’Occident. Le roman est emouvant par la fidélité a un esprit de famille qui perdure au-dela des generations, comme si l’histoire se repetait, et dans l’evocation d’un age d’or sans cesse recherche mais a jamais perdu. | |
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