Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Eric Faye

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MessageSujet: Eric Faye   Eric Faye EmptyMer 26 Déc 2007 - 20:49

Eric Faye Faye11

Eric Faye

Né à Limoges en 1963. (Aucun autre renseignement biographique disponible. L'auteur est on ne peut plus discret !)

Eric Faye s'est surtout fait remarquer pour ses recueils de nouvelles - genre dans lequel il excelle - qui présentent un fantastique subtil et allégorique proche de Buzzati.
Le premier, Je suis le gardien du phare a obtenu le Prix des Deux-Magots en 1998. C'est avec lui que j'ai découvert cet auteur. Voici ce qu'en dit le texte de présentation :

Les neuf récits réunis dans ce receuil tentent de répondre par le fantastique à une question simple : l'homme de la fin du XXè siècle peut-il encore se retrancher du monde, fuir le pluriel au profit du singulier et devenir un électron libre ? Chaque antihéros de ces textes fait ou a fait "l'éloge de la fuite", que ce soit dans un train, sur une improbable frontière, dans un monastère, dans une ville rayée de la carte ou au sommet d'un phare. Mais chacun, peu à peu, est rattrapé par le groupe et contraint de répondre par la négative. Les locataires de la tour d'ivoire sont menacés. Quelle est donc cette menace ? Chacun découvre que le seul monastère inaccessible se trouve en soi et non autour de soi. Les "derniers retranchements" ont été pris d'assaut. Le for intérieur a été anéanti. C'est vers de nouvelles formes de solitude que l'homme doit se tourner.
Le fantastique n'est pas ici un choix vain : il permet, loin du champ de gravité du réalisme, de mieux poser certaines interrogations et d'appréhender la réalité. Il permet à l'auteur d'écrire dans un état d' "apesanteur littéraire", loin des conventions du naturalisme, et de jouer avec le temps.

Dans la même veine, citons encore Le mystère des trois frontières ou, plus récemment, Un clown s'est échappé du cirque qui explorent les mêmes territoires en marge.

Les romans de Faye reprennent des thèmes similaires. Ainsi, dans Croisière en mer des pluies, l'auteur utilise cette fois comme prétexte un sujet de SF (la construction d'un téléscope sophistiqué sur une base lunaire qui permet d'observer au plus près tout ce qui se passe sur Terre) mais ce n'est que pour mieux développer les sentiments contradictoires du personnage principal, écartelé entre son désir de fuite, d'éloignement, et le lien qui le rattache magré tout à sa femme et ses enfants, qu'il espionne grâce au fameux téléscope.

Eric Faye a aussi publié des essais, parmi lesquels sur l'histoire des dystopies (Dans les laboratoires du pire) et un sur Ismaïl Kadaré (Ismaïl Kadaré, Prométhé porte-feu)


Bibliographie :

Les fictions

Je suis le Gardien du Phare, José Corti, 1997, Points Seuil, 1999
Le Général Solitude, roman, Le Serpent à plumes, 1995
Parij, roman, Le Serpent à plumes, 1996, J'ai lu, 1999
Le Mystère des Trois Frontières, nouvelles, Le Serpent à plumes, 1998
Croisière en mer des Pluies, roman, Stock, 1999
Lumières fossiles, nouvelles, José Corti, 2000
Les Cendres de mon avenir, Stock, 2001
Quelques nobles causes pour rébellions en panne, Corti 2002


Les essais :

Ismaïl Kadaré, Prométhée porte-feu, José Corti, 1991
Entretiens avec Ismaïl Kadaré, José Corti, 1991
Dans les laboratoires du pire, (totalitarisme et fiction littéraire au XXe siècle), José Corti, 1993
Le Sanatorium des malades du temps, José Corti, 1996
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Marie
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyJeu 27 Déc 2007 - 0:26

Je suis très sensible aux titres, et j'aime les siens:
Les Cendres de mon avenir,Quelques nobles causes pour rébellions en panne, Le Sanatorium des malades du temps,quel programme!!
Un entretien sur un blog
ICI
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:18

Je n'ai lu que les lumières fossiles , et cela m'a un peu fossilisé, justement : froid et chirurgical.

C'est peut être voulu ? Alors c'est une réussite. Mais je n'ai pas accroché.
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyMar 2 Nov 2010 - 11:17

Citation :
L’Académie française, dans sa séance du jeudi 28 octobre 2010, a décerné son Grand Prix du Roman, d’un montant de 7 500 euros, à M. Éric Faye pour son ouvrage Nagasaki.

M. Éric Faye a obtenu, au troisième tour de scrutin, 9 voix contre 6 voix à Mme Maylis de Kérangal.
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyMar 2 Nov 2010 - 18:39

J'ai lu Les cendres de mon avenir, un livre très beau sur la solitude, une écriture pointue, raffinée, un thème parfaitement maitrisé mais quelle tristesse ! il faut être bien armé pour pouvoir plonger dans ce livre. Heureusement le côté un peu fantastique du récit et le rythme harmonieux des phrases m'ont laissé un très prégnant souvenir de lecture. Eric Faye est capable de faire éprouver au lecteur ce qu'il y a d'éphémère, d'évanescent dans la vie, ce qui est tendre et lourd à la fois.

Dans L'homme sans empreintes, je n'ai pas retrouvé le charme de ma première lecture, l'atmosphère est moins plombante mais du coup le propos m'a semblé se perdre dans une quête un peu surfaite...
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptySam 6 Nov 2010 - 17:19

-Nagasaki-
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Citation :
« Clandestine depuis un an. Il s’étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu’une inconnue déambulait chez lui en son absence. »

Ce court roman (on croirait presque un songe s'il n'était pas tiré d'un fait réel) m'a fait penser à un texte de Murakami ( le passage de la nuit je crois?) où à un moment le personnage se dédouble et voit au travers de l'écran son quotidien qui s'étale devant lui, et sur la fin à une BD de Taniguchi (Quartiers lointains) où le héros retourne à la recherche des quartiers qu'il a connus autrefois. Des thèmes bien japonisants en somme, et au travers de ces deux voix nippones (la victime et l'intruse) il m'a semblé ressentir un peu l'âme de ce pays. Anonymat, solitude, enfermement, la nostalgie dûe à une perte de repères, et ce qui en découle, les rêves d'un autre soi.

Nagasaki est donc troublant car il joue à la fois sur l'intrigue (qui donc est cette inconnue) et sur le décalage qui en résulte une fois la clandestine démasquée. A peine la police avertie, ce personnage solitaire regrette son geste et imagine la vie de cette femme sans ressouces, oubliée du monde aussi, et qui aurait tout autant bien pu être une amante ou une compagne, quelqu'un avec qui partager sa morne existence, pourquoi pas...

C'est triste, profondément triste même, car il finit sur un silence et deux solitudes qui ne se croisent même pas. Il y a pourtant une belle réflexion sur l'image que l'on reflète au travers d'un autre regard (aussi une métaphore du Japon replié sur lui-même comme cette femme dans le placard) mais dommage que l'auteur n'ait pas plus exploiter ce point de rencontre des deux protagonistes. La lettre qu'elle lui adresse- assez poignante- reste sans réponse, on ne saura rien de leur destinée et là encore le vide s'installe. Mais il repose en fait sur ce mince équilibre, sur le rapport à l'autre, indéterminé, mystérieux, et finalement sans doute doit il rester ainsi, en suspens exactement (comme dans les films de Sofia Coppola ha ha)
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyDim 7 Nov 2010 - 1:00

Pas grand chose à rajouter après cette belle critique. Ce livre m'a touché mais pas franchement redonné le moral. J'imagine également que Eric Faye aurait pu tirer ce fait divers vers autre chose que cette chronique d'une solitude annoncée mais enfin c'est très bien écrit.
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyJeu 18 Nov 2010 - 19:14

Je viens de terminer Nagasaki et je suis d'accord avec K en ce qui concerne la comparaison avec Buzzati, peut-être même avec Kafka pour l'aspect irréel de certains évènements qui se produisent au cours de l'histoire...
Quoiqu'il en soit, tout se déroule très rapidement mais de façon dense, sans ressentir l'impression de perdre quelque chose au cours de l'accélération des évènements qui a lieu dans la dernière moitié du livre. On commence avec un personnage, on l'abandonne et on passe à un autre pour mieux comprendre les différents points de vue qui s'opposent. La narration est vraiment très intéressante.
Bref, une belle découverte de cet auteur que je ne connaissais pas jusque là.
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MessageSujet: NAGASAKI   Eric Faye EmptyJeu 25 Nov 2010 - 10:42

j'avais quitté Eric Faye sur l'un de ses premiers romans (Le général solitude) un livre court mais hypnotique sur l'attente et l'absurde. J'avais adoré sa précision et son raffinement vieille France.

J'ai retrouvé dans Nagasaki cette approche décalée d'un scénario qui n'en est pas un vraiment. On ouvre des portes sans rien derrière avec l'attente d'une fin qui ne vient pas.

Pour tout dire, je ne suis pas aussi emballée que par Le Général Solitude. Les ficelles de l'écriture semblent, ici, plus grosses. L'histoire riche en potentiel finit en queue de poisson bien qu'elle se lise bien. Bref, quand le livre est fini, je n'ai pas envie de le reprendre pour relire certains passages.

Je le conseillerai à ceux qui aiment Julien Gracq, le rivage des Syrtes et les romans écrits avec élégance, et même une pointe d'humour bien cachée derrière l'angoisse du héros. Ma note: 14/20
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyMar 3 Avr 2012 - 23:09

Nagasaki. (2010). 108 pages. Stock. Grand Prix du roman de l'Académie française 2010.

Le livre commence par une citation de Pascal Quignard : "On raconte que les bambous de même souche fleurissent à même date, meurent à même date, si éloignés que soient les lieux où ils ont été plantés dans le monde".
Puis, il est écrit : "Ce roman est tiré d'un fait divers rapporté par plusieurs journaux japonais, dont Asahi, en mai 2008".

Dès le début, on sait que le livre que l'on a entre les mains relève de la Littérature.
Citation :
"Il faut imaginer un quinquagénaire déçu de l'être si tôt et si fort, domicilié à la lisière de Nagasaki dans son pavillon d'un faubourg aux rues en chute libre. Et voyez ces serpents d'asphalte mou qui rampent vers le haut des monts, jusqu'à ce que toute cette écume urbaine de tôles, toiles, tuiles et je ne sais quoi encore cesse au pied d'une muraille de bambous désordonnés, de guingois. C'est là que j'habite. Qui ? Sans vouloir exagérer, je ne suis pas grand-chose." (page 11).
Après, le style se calme un peu. Heureusement.

Notre héros est un célibataire quinquagénaire qui travaille dans un service météorologique. Il a une vie banale, bien réglée...

On le découvre extrêmement ordonné chez lui... il inspecte tout... Il se demande si quelqu'un ne vient pas chez lui en son absence, car de la nourriture semble disparaître...
Le texte étant tiré d'un fait divers difficilement croyable, on le lit avec plus d'attention que si l'histoire était sortie, mettons du cerveau shooté à la théine d'Amélie Nothomb.

Et on le lit avec plus d'attention encore, car dans un livre écrit par un auteur non japonais mettant en scène des Japonais, on cherche la petite bête, le détail qui dénoncerait le gaijin...

En fait de détails, certains sont curieux.
Le narrateur semble être un scientifique. A un moment, dans un élan littéraire, il parle de "quarks et de protons" (page 44). Bizarre, puisque les protons sont constitués de quarks... Déjà, quelques pages avant, il parlait d'une étoile (le soleil, j'imagine) "à cinquante millions de kilomètres". Etonnement du lecteur, vu que le soleil est à cent cinquante millions de kilomètres. Ce mot a-t-il sauté à la mise en page ?

Et puis, d'autres détails apparaissent : le mot "gobelin" (page 55), est sans doute peu connu des Japonais ; à la même page, on parle d'Herculanum... Est-ce une ville bien connue au Japon ? Tellement peu, semble-t-il, que le narrateur parle de "gaz asphyxiants" (page 55), ce qui est bien sûr assez idiot, car les gaz étaient avant tout brûlants, tuant en cramant bien avant d'avoir le temps de tuer par asphyxie... Sans compter que Herculanum a été recouvert d'une coulée de boue brûlante (contrairement à Pompéi, je crois, qui a été surtout recouvert de pierres et de cendres). Enfin, je chipote.
Le narrateur a quand même quelques références japonaises (il faut faire couleur locale, il n'y a pas que la culture européenne dans la vie !) puisqu'il parle d'Edogawa Ranpo (en se trompant quand même sur un détail de l'histoire, page 61, il parle d'un canapé au lieu d'une chaise, voir la nouvelle La Chaise).

Tout ce flou est vraiment étrange. Est-ce fait exprès, pour exprimer quelque chose du flou des connaissances et de la vie du narrateur ?

Dans le roman, une autre personne, qui a fait quelques études à l'université mais sans grand succès, parle spontanément de Troie, de fil d'Ariane... Tout cela sent quand même l'écrivain occidental (ou bien les cours portaient-ils sur la civilisation occidentale). Et puis, dans une lettre écrite par une personne qui, est-il précisé, "n'aime guère écrire, et, pour tout dire, l'a rarement fait", on lit : "Non que j'attendisse d'eux un quelconque salut [...]" (page 102)... Argh, l'imparfait du subjonctif... C'est le problème de ces textes qui veulent faire littéraire : ils vont jusqu'à nuire à la vraisemblance. Une lettre écrite dans un roman qui se veut bien écrit n'a pas nécessairement à être aussi bien écrite que le reste du livre !


Malgré l'intrusion (anecdotique) de l'Armée rouge japonaise, qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe (pour tenter d'apporter une dimension autre au texte ?), et malgré tous les détails un tout petit peu agaçants et artificiels, Nagasaki est vite lu et franchement intéressant (particulièrement ce qui est dit dans la première partie, et ce qui n'est pas dit dans la deuxième) ; mais ce qui fascine, c'est finalement la part d'histoire vraie là-dedans.
Et on s'interroge sur la différence culturelle entre le Japon et, mettons, la France, différence qui a sans doute nécessité que l'histoire se déroulât là-bas plutôt qu'ici (un imparfait du subjonctif dans une phrase, ça peut aussi faire très moche).


Dernière édition par eXPie le Mer 4 Avr 2012 - 7:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyMar 3 Avr 2012 - 23:59

C'est drôle, une amie vient juste de me le passer pour le lire pendant les vacances... Tu as l'air de bien aimer finalement. ça tombe bien!
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyMer 4 Avr 2012 - 7:16

Marko a écrit:
C'est drôle, une amie vient juste de me le passer pour le lire pendant les vacances... Tu as l'air de bien aimer finalement. ça tombe bien!

J'ai bien aimé l'histoire (dont il est difficile de parler, sous peine de tout raconter, ce qui se ferait d'ailleurs vite, le livre n'étant pas épais), mais moins la volonté parfois artificielle de faire littéraire (dans la narration, je veux bien, mais dans les lettres écrites par des gens qui ne visent pas un prix littéraire, cela s'explique moins !), ainsi que des détails un peu gênants qui surviennent souvent quand quelqu'un d'une culture fait parler et agir des gens d'une autre culture. Les références sont différentes, et il est parfois difficile de s'en défaire...
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyMer 4 Avr 2012 - 21:28

mdr2 Tordant ton commentaire !

Lors de la sortie de ce livre, je l'avais noté dans un coin de ma LAL. Le temps aidant, je me rends compte que je n'ai plus réellement envie de le lire... jemetate
Ai-je failli céder à un comportement de victime de la mode lorsque ce roman est sorti ? Cool
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyJeu 5 Avr 2012 - 7:18

colimasson a écrit:
mdr2 Tordant ton commentaire !

Lors de la sortie de ce livre, je l'avais noté dans un coin de ma LAL. Le temps aidant, je me rends compte que je n'ai plus réellement envie de le lire... jemetate
Ai-je failli céder à un comportement de victime de la mode lorsque ce roman est sorti ? Cool
Il se lit très vite, l'histoire est originale... Ça peut suffire !
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MessageSujet: Re: Eric Faye   Eric Faye EmptyJeu 5 Avr 2012 - 8:29

eXPie a écrit:
Enfin, je chipote.
Franchement? oui!! rire Ce roman ne m'a pas marquée outre mesure mais une fois encore tu nous charcutes ce texte comme s'il était l'objet d'une étude d'authentification dans le cadre d'une recherche judiciaire, sacré Expie mdr2

Je crois que ces points de détails ne vont pas frapper le lecteur de base et je vous rassure, Coli et Marko, il se lit bien. Il m'avait laissée une impression assez étrange: solitude, enfermement, deux personnalités qui évoluent dans une certaine intimité sans jamais se croiser. Il y a une sensation de flottement chère au Japon qui n'est pas désagréable, même si l'on reste dans le flou jusqu'au bout.

shanidar a écrit:
Eric Faye est capable de faire éprouver au lecteur ce qu'il y a d'éphémère, d'évanescent dans la vie, ce qui est tendre et lourd à la fois
Tout à fait. J'ai retrouvé ces aspects dans Nagasaki, et tous ces détails sur lesquels tu te focalises ont dû sacrément te casser le charme Wink
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