Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Samuel Beckett

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lekhan
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyVen 21 Sep 2007 - 16:34

J'ai reçu Comment c'est. J'ai débuté la lecture par quelques pages. Je dois dire que le travail sur la syntaxe et pour le moins déroutant. Je pense que la lecture en sera longue et éreintante.
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyLun 24 Sep 2007 - 13:30

Je pense comprendre en fait, la narration et son fonctionnement. Je le comprends parce qu'avant j'ai lu Compagnie (livre un peu oublié de Beckett, mais qui est un décrypteur, une clé formidable) et Mal vu, Mal dit (qui est un travail de déconstruction syntaxique).

Et en fait tout cet écho à la trilogie se trouve dans un homme, apparemment sans "domicile" fixe, un peu comme Sapo-Macman (dans Malone meurt). Mais la voix cognitive, ou plutôt l'énonciation cognitive est encore ici retravaillé. Plus profondément.

Il y a d'abord cette présentation, qui est comme par pensée, sans véritable liaison et qui pourtant s'enchaine. (Le texte est exclusivement pensé en paragraphe court) Et puis cette syntaxe qui ne laisse plus de place aux connexions logiques.

Je m'avance peut être un peu, mais cette fois le cercle est réduit à un personnage capable de s'observer. Il est finalement conscient de sa situation. Enfin pas vraiment non plus. Seulement c'est l'innommable vivant dans la société, dans la rue. C'est le personnage aboutissant de la trilogie qui vit en société, et non cloitré, ou dans un univers restreint.

Bien sûr, c'est pour l'instant une totale hypothèse de lecture (je n'ai pas fini, loin de là, la lecture), mais je crois qu'il faut en fait s'immiscer dans la peau d'un personnage qui pense, il est peut être finalement plus facile de lier, de lire à haute voix, comme si l'on pensé tout haut. (Comme ça arrive parfois).

Je ne sais pas, c'est assez énigmatique. Mais je pars de ce postulat pour ma lecture, d'une forme d'énonciation cognitive, et exclusivement cognitive dans un environnement vaste et pour l'instant pas encore défini (enfin apparemment pas si vaste comme ça, il retrouve des objets qu'il a jeté de son sac (qui doit être un nœud de l'histoire, de la "cognition"))
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMar 25 Sep 2007 - 6:04

Tu es courageux. D'une part, l'écriture de Comment c'est s'approche de l'abstraction. D'autre part, Beckett est nihiliste, et donc, le lire sans distance, comme je le disais, anéantie.Prend tes distances! Wink La lecture était pour moi comme m'alourdir d'un enclume à la place de la colonne vertébral.
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMar 25 Sep 2007 - 17:07

Ne t’inquiète pas pour ça. En tout cas, la lecture n'est pas si éreintante que prévu.

Et mon "étude" s'affine de plus, en plus.

Mais je ne crois pas que Beckett soit Nihiliste en fait.

Ces personnages ne le sont pas en tout cas. Et puis nihiliste pourquoi le serait il?
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMar 25 Sep 2007 - 17:39

lekhan a écrit:
Mais je ne crois pas que Beckett soit Nihiliste en fait.

Ces personnages ne le sont pas en tout cas. Et puis nihiliste pourquoi le serait il?

Je n'ai pas du tout le temps de développer mais je ne le pense pas non plus.
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMar 25 Sep 2007 - 17:47

j'espére que tu le feras :)
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMer 26 Sep 2007 - 3:00

C'est criant, ou je suis débile?
cyclops il cri sans cesse : Le rien le rien il faut continuer pour aller vers le rien. « Vous êtes sur terre, c'est sans remède! » dit Hamm. Le titre de l’un de ses livres, Pour en finir et autres foirades. « Le monde n’est que boue ».
Bah p-ê qu'après réflexion je verrais des nuances mais la réflexion jaime pas trop. pig
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMer 26 Sep 2007 - 8:52

j'ai pensé à vous hier soir, j'ai assisté à un échange dans le métro entre deux "illuminés" c'était tordant, on aurait dit du beckett. J'ai même eu un doute à un moment, pensé que c'était une performance.
Ce que j'aurai voulu les enregistrer !
ils s'écoutaient à peine pendant 2-3 minutes, chacun essayant de ramener l'autre dans son propre monde, et puis ils se rejoignent un peu dans un élan de tendresse (dragounette), pour se donne rdv à minuit sous le pont des arts ("sous le pont, et pourquoi pas dessus monsieur ! moi, je veux être sur les planches, les pieds bien à plat")

quel beau moment, en tout cas pour moi. c'était un moment poétique, surréaliste, et en même temps très émouvant.

(désolée c'est un peu terre à terre par rapport à vos reflexions sur l'auteur, mais bon.. j'imagine que ça ne pertubera pas trop le fil de vos pensées Wink )
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMer 26 Sep 2007 - 14:27

Merci Queenie, c'est le genre de scène qu'on aime à observer, et à réécrire plus tard^^.

Nihiliste c'est une constante critique, une critique, qui ne croit en rien.

Citation :
Nom commun
Nihilisme masculin

(Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle.

Chez Beckett au contraire TOUT est RIEN, tout à une réalité, mais tout aboutit au rien. Enfin au rien, je dirais d'abord à la mort. Ou alors au rien, dans le sens où il ne s'est rien produit, quoi qu'il y ait toujours eu un dialogue une réflexion.

Je m'intéresse justement à l'utilisation de boue, qu'est-ce que boue, comme chapeau d'ailleurs vient faire dans l'œuvre de Beckett. Ces termes sont récurant, ils sont présent dans beaucoup de récits, de textes.

Mais tout est existant, l'espace, la conscience, je ne sais pas peut être faut il lire, réfléchir à lire Beckett comme on regarderait un mouvement, ou un fragment de mouvement.
Mouvement vers le rien, vers la mort peut être, ou vers la conscience de soi (là je pense qu'on peut mettre en relation avec Descartes), vers dieu? (j'en doute, c'est la différence énorme avec Descartes^^).

Chez Beckett il y a un certains monisme, tout est un oui, et ce un c'est le rien. Mais le rien n'est pas ici, dans son œuvre, un rien d'inexistence, mais un rien d'aboutissement.

En cela ces lectures sont éreintantes, travaillent, on ne reste pas insensible à se voir acculé à une fin dans le rien.

Je ne sais pas, j'ai peut être tout faux, mais pour moi Beckett n'est pas Nihiliste, Rigaut peut être.
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyJeu 27 Sep 2007 - 2:46

Voila une réflexion claire et nuancée, tout le contraire de mes impressions! Tu as raison il me semble oui yé pas nihiliste Beckett, mais il donne le goût de l’être, ce pédagogue du désespoir. Enfin je suis pas philosophe mais quoi, les forces et les affects qui nous traversent, ce n’est pas rien! Alors le rien le rien… suffit!
Voici une analyse qui parle un peu de la boue je crois, il t’aidera p-ê. Je ne l’ai pas lu. Plus je lis des textes théoriques, plus ils me répugnent, de par leurs manquent de vie.


Citation :

Résumé (6000 caractères)
Universite : Université Paris VIII – Vincennes à Saint-Denis
Nom du candidat : Izumi NISHIMURA
Directeur de recherche : Monsieur Bruno CLÉMENT
Titre de la thèse : Samuel Beckett : Un univers polyphonique
Discipline : Littérature Française
La date de soutenance : Le 28 novembre 2006

L’œuvre de Samuel Beckett représente un système complet qui fait sans cesse résonner, en dehors des principes d’identités humaines, les réécritures entre les versions anglaises et françaises, entre les manuscrits et les textes publiés, par le biais de la parodie, des néologismes, des mots difficiles et des violations des règles grammaticales. Tout cela permet à ce polyglotte de faire coexister plusieurs sujets au sein d’une même conscience active. Beckett a consacré sa vie entière à rechercher des apories en essayant de détourner la puissance a priori des normes externes : la race, la nationalité, le système de classes, le nom propre, le pronom personnel, l’ordre continu et irréversible du temps vécu, etc. Bien que le plurilinguisme beckettien soit souvent sujet de discussion, les nombreuses recherches privilégient encore le côté anglais ; il est de coutume de considérer que les deux versions sont les produits d’une auto-traduction. Néanmoins, si nous considérons les nombreuses réécritures qui transforment le contenu du récit, il est nécessaire de voir chaque œuvre comme une combinaison de textes différents l’un de l’autre. Pour cette raison, nous avons analysés ces textes en respectant l’ordre de la langue dans la première version. Beckett considérait les années 1946-1950 (la période de la rédaction originelle en français) comme les plus importantes de sa création : « L’ascétisme relatif du français semble plus convenable pour exprimer le fait d’être sans développement et sans soutien quelque part dans les profondeurs du microcosme », dit-il alors. Outre le fait de rédiger en français, Beckett semble bien vouloir échapper à sa propre écriture, en tant que fixée a priori par et dans sa langue maternelle, et à ses dérives (« la tentation de la rhétorique et de la virtuosité ») et d’autre part, essayer d’exprimer le microcosme : monde fertile par son obscurité, sa précarité et son invisibilité dans la vie quotidienne. Il est certain que ses œuvres sont fondées sur le silence ou le noir et que ses écrits s’amenuisent vers la fin de sa création. C’est pourquoi, de nombreuses études ont mis en valeur la perte a posteriori de l’identité humaine dans son univers avec des termes empreints d’une totalité négative tels que la « désespérance », la « détresse », la « pauvreté » ou l’« échec ». Cependant, le point essentiel ne réside pas dans la fixation a propri d’équivalences du type : l’histoire = la vie, ou le je = un être vivant ; mais bien au contraire, dans le décalage entre ces notions à l’intérieur de l’espace clos microcosmique. Selon Bakhtine, la polyphonie signifie d’abord la relation réciproque entre le narrateur et le personnage, entre le narrateur et le lecteur. Si nous tenons compte du fait que Sterne, Rabelais, Joyce ont beaucoup influencé la création beckettienne, ou que la condition nécessaire à la polyphonie ne réside pas seulement dans la fertilité quantitative des mots ou des personnages, mais dans le dynamisme à l’intérieur de la relation dialogique, il paraît donc impossible d’analyser les textes de Beckett en oubliant leur richesse polyphonique. Dans l’épigraphe de Proust, une image de sa conception du monde est déjà en germes : « E fango è il mondo » ( « Le monde n’est que boue »). Malgré la tonalité pesante, le couple monde / boue n’exprime aucunement le constat déceptif de la confrontation à une impasse ; il contient, bien au contraire, l’énergie des multiples possibilités cosmiques, dont témoigne la boue informe dans Comment c’est. Comme les personnages impersonnels et inorganiques qui y rampent sans répit, les sujets beckettiens ne sombrent jamais.

Nous avons analysé principalement les textes romanesques en trois temps : 1. Lutte / Carnaval (Anglais→Français : Murphy, Watt), 2. Polyphonie / Univers (Français→Anglais : L’Expulsé, Le Calmant, La Fin, Mercier et Camier, Premier Amour, Molloy, Malone meurt (Mal vu mal dit)), 3. Imagination inclusive (Français→Anglais : L’Innommable, Textes pour rien, Comment c’est, Imagination morte imaginez, Le Dépeupleur, Bing, Sans). En effet, Beckett a tout d’abord essayé de distinguer son récit des normes narratives conventionnelles et notamment de l’usage habituel de la troisième personne dans les romans (1). Puis, il a fait plusieurs expériences langagières en fixant un espace clos comme cadre de ses œuvres et en recourant au style monologique de la première personne (2), et essayé de conférer de l’intensité à cet espace (3). Avec les nouveaux canons qui se sont imposés au cours des diverses rédactions, il en est finalement arrivé à réduire les systèmes langagiers, les noms propres, les humanités ou la linéarité de écriture de l’ordre linéaire à un état de suspension. Comme le dit Alain Badiou : « L’œuvre de Beckett, qu’on présente souvent comme un bloc, ou comme dirigé linéairement, quant au contenu, vers toujours plus de nihilisme, quant à la forme, vers toujours plus de concision, est en réalité un parcours complexe, dont les moyens littéraires sont très variés », l’important réside dans l’acte de pénétration requis pour trouver la complexité et la variété de création qui se cache en général au-dessous du parcours chronologique. Un seul texte est déjà le point d’intersection qui entrelace le temps de l’ébauche, de l’écriture (remaniement) et de la publication. De ce fait, nous nous sommes concentrés sur l’analyse de chaque texte (intertextualité interne / autarcique), pensant qu’elle aide à mettre au jour secondairement l’ordre non-chronologique des différent textes (intertextualité restreinte et générale).

Il s’agit donc d’une recherche herméneutique qui implique une critique génétique en se propose d’éclaircir le déploiement de la conscience intérieure du sujet à travers la structure dynamique des textes beckettiens. Nous avons abordé non seulement la théorie de la polyphonie, voire celle du dialogue et du carnaval, mais aussi celles de la multiplicité et de la déterritorialisation chez Deleuze et Guattari, et par ailleurs la notion d’intertextualité et celle des mondes possibles. Il est notoire pour les critiques que Beckett considérait le « néant » et l’« incommunicabilité » comme les forces motrices de sa création ; cela le distingue de Bakhtine qui fixe son regard plutôt sur la vie productive ou la volonté des hommes dans une perspective baroque. Mais étant donné que le « néant » beckettien signifie l’absence originelle de toutes les significations fixes et des jugements de valeur, il n’est pas impensable d’avancer que son œuvre serait polyphonique / polysémique : elle nous incite à des interprétations illimitées. Nous avons donc essayé de caractériser la polyphonie propre à Beckett, y compris dans sa fragilité substantielle, à travers les points communs et différences par rapport à celle que Bakhtine a théorisée.

Comme le dit Bakhtine : « [...] tout ce qui existe – le tout comme chacune de ses parties – est en période de devenir » et « son [= univers] centre n’est nullement au ciel, il est partout ; donc tous les lieux sont égaux »? Grâce à la transformation des canons de la part des sujets qui sont originellement ambigus, mais obtiennent définitivement leur individualité, tous les pouvoirs centraux, toutes les hiérarchies se décomposent. Considérant avec une grande sympathie l’expression de Proust, « L’homme est l’être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu’en soi », Beckett essayait de reconstruire les mondes possibles à l’intérieur de sa conscience : « Et pas seulement « je » mais de nombreux « je » ». Préalable indispensable à une éventuelle harmonie avec les autres

euh j'ai grossit les lettres pque petit il fait mal à mes yeux..
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyJeu 27 Sep 2007 - 7:52

Vivement que j'ai le temps de lire tout ce fil avec attention!Wink
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyJeu 27 Sep 2007 - 11:50

Je ne vois pas avec quels sèmes de polyphonie il joue. Mais La boue comme matière inorganique, oui pourquoi pas, c'est une piste.

Mon anglais est de toute façon trop mauvais( et je ne compte pas l'améliorer) pour le lire en deux langues, la seule chose que je regrette je crois avec l'impossibilité de lecture de Joyce, de mon manque d'enthousiasme pour cette langue.
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMar 2 Oct 2007 - 13:52

La lecture se poursuit, se finira surement dans quelques heures, et plus je m'avance, plus il y a de symbole, cette boue, cette boue présente, ces autres qui ne font pas exister chez Beckett, mais qui ne font pas plus que le héro.

Il y a ces lumières, ce sac...
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyVen 2 Nov 2007 - 11:22

Comment c'est, est en effet assez hermétique, une continuité du cercle avec un personnage souvenir. Le flux se souvient, il tourne autour du souvenir, la vie n'est plus vraiment présente là, pourtant je est là, pourtant il avance, se souvient, parle.

Je ne sais pas, je reste dans une intrigue insondable. J'ai fini maintenant la lecture depuis presque un mois, et je reste dans un remue méninge constant au sujet de ce roman. J'en relis souvent des paragraphes, puis qu'il est construit en court paragraphe, et je ne saisis rien de qui pourrait être du palpable. Je crois qu'on y suit une vie totalement décharnée, désœuvrée, boueuse, une vie de sac, du souvenir de son contenu, du souvenir de Pim.
Pim énigmatique, le nom d'un souvenir? D’une image?
On ne sait rien de sa présence, de sa non présence, de sa matérialité. Souvenir fantomatique d'un personnage plus tragiquement pathétique encore que ces trois héros, Molloy, Malone et Je.
On rit, je ne sais pas pourquoi, tout est si noir, si sombre, et ce personnage qui se débat sans rien touché. Je dois avouer avoir eu le visage souvent contemplatif, souvent drolatique.

Snark qu'en as tu pensé?
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MessageSujet: Re: Samuel Beckett   Samuel Beckett - Page 2 EmptyMer 7 Nov 2007 - 3:38

Pas une seconde je n’ai réussis à entrer dans ce « flux ». Il fut pour moi une sorte de glissade de roches. Après 30 pages de lecture crevante, je me suis arrêté. Je relirai toute l’œuvre de Beckett, exepté ce livre.
Suis d'avis qu'il vaut mieux le sauter pour s'aventurer dans Compagnie et Mal vue mal dit, livres des plus saisissants.
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