Séance rattrapage DVD

Burlybunch, Dreams est un chef-d'œuvre du 7ème art introuvable jusqu'à il y peu. Magnifique, splendide, envoutant...

je l'ai regardé cette après-midi Dreams, c'est vrai que c'est beau... surtout les plus sombres... un peu bizarres ceux qui sont clairs... beaucoup de fleurs dans le décor.... je les ai trouvés un peu perturbants

il y en a que j'ai l'impression d'avoir déjà vus

Dans la partie "Van Gogh', il y a Catherine Cadou qui fait de la figuration (elle joue le rôle d'une lavandière).

Catherine Cadou, c'est elle qui fait les sous-titres français de la quasi-totalité des Kurosawa, Kitano, Miyazaki, etc.

Voilà, ça fait super chic à recaser, je trouve.

Citation :

Voilà, ça fait super chic à recaser, je trouve.

Je trouve aussi
En fait, je ne m'étais jamais posée la question de qui écrivait les sous-titres, alors merci! Ce n'est pas facile de faire de bons sous-titres! On le voit par exemple en regardant un film français avec des sous-titres anglais, il y a des choses surprenantes, quelquefois.

Bon, Le labyrinthe de Pan, je le mets ici???

Ah oui, Marie, les sous-titres... Très importants, oui.

Une anecdote à ce sujet : il paraît qu'à Cannes, une année, il y avait un film français en compétition (les films y sont sous-titrés en anglais).
A un moment, dans le film, un acteur français s'exclame :
- Putain !
Et c'est sous-titré, en "anglais" donc :
- Jesus !

Citation :

Une anecdote à ce sujet

Censure américaine?S'ils avaient écrit "putain", le film aurait été interdit aux moins de 75 ans aux Etats Unis? Pourtant les fuck you, abondent, dans les dialogues! Bon, en anglais, on peut s'en rendre compte , mais c'est vrai que pour les films asiatiques..heu...
Quelquefois, on les entend dire de longues phrases, et c'est traduit par 3 mots, ça m'amuse toujours beaucoup...

Zodiac
un film de David Fincher



Avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Anthony Edwards



Zodiac est librement basé sur les romans Zodiac (1986) et Zodiac unmasked : the identity of America's most elusive serial killer revealed (2002) du journaliste Robert Graysmith, que l'on voit dans le bonus du DVD .
Et c'est l'histoire vraie d'un tueur en série de la région de San Francisco qui , comme souvent, envoyait régulièrement des indices sous forme de messages cryptés à la police et aux journaux. Il n'a finalement jamais été arrêté faute de preuves formelles..
Mais la véritable histoire dans ce film est plutôt celle de l'enquête, et des rapports entre les principaux participants à cette enquête, journalistes ou policiers. Et surtout ce que l'impossibilité de découverte du coupable entraine chez eux, en fonction de leur personnalité.
Robert Graysmith était dessinateur , mais passionné de puzzles , il n'a jamais renoncé, au cours des années, et c'était même devenu pour lui une obsession , mettant en péril sa vie privée.
Un bon polar atypique, un peu long peut être ( 3 heures!)

je me souviens que Zodiac m'avait légèrement ennuyée. Je l'avais trouvé extrèmement bavard pour pas grand chose.
Par contre, je me souviens d'un plan que j'avais trouvé magnifique : celui où on voit le taxi vu du ciel dans une ruelle sombre. A part ça,... je ne me souviens de rien

Ce soir, j'ai re-re-re-regardé et re-re-re-écouté Hair de Milos Forman.
Je prends toujours autant de plaisir !

Je vois que nous n'avons pas de fil sur Robert Mulligan. Il a réalisé le merveilleux Du silence et des ombres avec Gregory Peck en 1962 que certains ont déjà vu. Je viens de voir The Other (L'Autre) -de 1972 et classé à l'époque "fantastique". Vous vous souvenez?
Elevés par leur grand-mère Ada, les jumeaux Niles et Holland Perry vivent paisiblement dans une ferme du Connecticut. Mais, un beau jour, des évènements étranges et tragiques commencent à se produire. Tout laisse à penser que l'un des deux frères porte quelque chose de diabolique en lui...

Spoiler:

Le Créateur de Dupontel (1999)

Après le bruit qu'avait pu faire un film tel que Bernie, Albert Dupontel s'affirme encore davantage ici. Si le film interpelle, ce n'est plus par sa violence et son insolence, mais bien par l'aboutissement de son scénario. La psychologie des personnages est étudiée, triturée et manipulée subtilement avec une espèce de folie grand-guignolesque jubilatoire. On a du mal à croire que l'on voit vraiment ce que l'on voit, mais pourtant c'est bien le cas. Peu de réalisateurs à ma connaissance ont osé aller aussi loin dans la voie qu'a emprunté Dupontel avec ce film, qui se distingue également par la finesse et la mesure de sa mise en scène.
Un film qui ne fera certes jamais l'unanimité, mais un grand film savoureux dès lors que nos dépassent le simple aspect "supercherie".

Je vais chercher ça, Burlybunch, j'aime beaucoup Dupontel...

Babelle, L'autre, c'est l'histoire des jumeaux?

Mais comment avais-je pu rater cette charmante petite comédie anglaise qui met de bonne humeur?
Elle m'a fait penser à ces mots de Jonathan Safran Foer:

J'aime voir des gens réunis, c'est peut être tout bête, mais que puis je dire, j'aime voir des gens courir l'un vers l'autre, j'aime leurs embrassades et leurs larmes, j'aime l'impatience, les histoires que les bouches ne peuvent raconter assez vite, les oreilles qui ne sont pas assez grandes, les yeux qui ne peuvent absorber d'un coup tous les changements, j'aime les étreintes, les retrouvailles, quand quelqu'un cesse enfin de leur manquer....."

Love actually
un film de Richard Curtis
Avec Hugh Grant, Liam Neeson, Keira Knightley, Alan Rickman, Colin Firth, Laura Linney, Bill Nighy, Emma Thompson, Martine McCutcheon, Rowan Atkinson



Ca ne se raconte pas, ce chassé- croisé de personnages sympathiques, touchants et drôles se voit le sourire aux lèvres, et ça fait du bien...

Une critique qui en dit plus :




ICI

Prochainement disponible en cerclage pour les intéressés !

El aura
Un film argentin de Fabián Bielinsky

Avec Ricardo Darin, Dolores Fonzi, Alejandro Awada







Je n'avais pas compris le titre de ce film, au départ...El aura. L'aura, ce sont les secondes qui précèdent une crise d'épilepsie, et pour le héros épileptique de ce polar argentin atypique, l'instant où le temps est suspendu et tous les sens développés, avant la chute..
L'homme qu'interprète Ricardo Darin est taxidermiste. Il écoute Vivaldi en travaillant sur ses bestioles, mais dans sa tête, il pense à l'organisation de hold-ups ...
Le hasard va faire qu'il va se trouver mêlé à l'organisation de l'attaque d'un transfert de fonds de casino.
Et là, lui qui croyait pouvoir tout maitriser, il va découvrir qu'il ne peut pas plus maitriser les facteurs humains que la suite de l'aura de ses crises comitiales.

Fabián Bielinsky définit El Aura comme "l'odyssée d'un homme à la rencontre d'une réalité et de lui-même. C'est à la fois un film sur l'espoir et sur les désillusions, sur ce que paraissent les choses et ce qu' elles sont réellement... Le film a été conçu et développé comme une étude de caractère poussée dans les détails les plus infimes, presque jusqu'à l'obsession, qui suit en permanence un individu isolé, effacé, atypique, incapable de nouer des liens avec ceux qui l'entourent."

Très bon et intelligent film noir..

Marie a écrit:

Mais comment avais-je pu rater cette charmante petite comédie anglaise qui met de bonne humeur?

Love actually
un film de Richard Curtis
Avec Hugh Grant, Liam Neeson, Keira Knightley, Alan Rickman, Colin Firth, Laura Linney, Bill Nighy, Emma Thompson, Martine McCutcheon, Rowan Atkinson



Ca ne se raconte pas, ce chassé- croisé de personnages sympathiques, touchants et drôles se voit le sourire aux lèvres, et ça fait du bien...

Si Marie vous le propose n'hésitez pas car je l'ai vue moi aussi et cette comédie légère et joyeuse, est un vrai petit moment de bonheur surtout en ces périodes de fêtes...Ca fait du bien comme dit Marie