Emeric Fisset

Emeric Fisset



Émeric Fisset né à Paris en 1962 est un écrivain et voyageur français.

Spécialiste des voyages en solitaire à pied, il a pris goût au voyage lorsqu'il travaillait pour l'organisation non gouvernementale humanitaire Hôpital sans frontière, avec des passages en Thaïlande, en Ouganda, au Tchad ou en Algérie.

Engagé dans l'armée comme parachutiste, il voyage au Gabon, en Bosnie et en Lettonie. De 1984 à 1986, il voyage dans une grande partie de l'Europe, puis les deux années suivantes jusqu'au Pakistan.
En 1990, il voyage en Alaska, puis en 1992 le long de la piste Hô Chi Minh et en 1994-1995 de nouveau en Alaska.
En 1999, avec Emmanuel Hussenet, il se rend sur l'île d'Ellesmere en Arctique.

Dans les années 2000, il a voyagé en Amérique du Sud, dans les régions montagneuses françaises et, avec Julie Boch, dans le Kamchatka.

Émeric Fisset codirige avec Marc Alaux les éditions Transboréal. Il réside à Meudon dans les Hauts-de-Seine.

Œuvres[

   Dans les pas de l'ours : Une traversée solitaire de l'Alaska sauvage, Éditeur Transboréal, 1993
  Alaska : Visions d'un pèlerin de la grande terre, Éditeur Transboréal, 1995
  Sous l'aile du grand corbeau : De Seattle au détroit de Béring, Éditeur Flammarion, 1996,
   Par les volcans du Kamtchatka, avec Julie Boch, Éditeur Transboréal, 2007,  Prix des pays du Mont-Blanc (2007) et prix spécial « Récits » du Cercle polaire (2007)
   L'Ivresse de la marche : Petit Manifeste en faveur du voyage à pied, Éditeur Transboréal, 2008
   De la côte d’Opale à la mer de Glace, marche de trois mois entre le nord de la France et les Alpes dans l'été 2012, dans Carnets d'Aventures n°33

L'ivresse de la marche

Citation :

Les bonheurs pleins mais fugaces que ressent le marcheur épisodique n'ont rien de comparable avec l'ivresse qu'il connaît lorsqu'il se mue en voyageur à pied.

Comme je l'ai dit ailleurs, je n'aime pas marcher. Une impatience stupide me fait préférer le but au chemin.  Par contre, je me délecte à lire les marcheurs, à partager leur jouissance - ici son ivresse - hédoniste, leur philosophie à la fois égoïste et pleine d'ouverture, leur solution à un monde infernal, leurs victoires contre la faim, le froid, le sac à dos qui pèse, les ampoules aux pieds.

C'est tout cela que raconte Émeric Fisset, grand voyageur à pied, pas de ces petits joueurs de randonnée à 25 km à la journée, mais un nomade qui part pour des mois dans des contrées  inconnues, sans craindre la solitude et les conditions extrêmes, et même s'en délectant, à la rencontre des paysages, de la nature et des hommes.

Citation :

Il ne marche pas celui que l'amour ne porte pas,  il déambule et fuit.

Cela donne un petit livret fort sympathique, éloge généraliste du voyage à pied, qui a les limites de son format et des contraintes imposées par la jolie collection « Petite philosophie du voyage » de la maison d'édition Transboréal, dont Émeric Fisset  est codirecteur .

Cet opuscule charmant mais limité met par contre fort en appétit, et je ne dis pas que je ne me suivrai pas un de ces jours Emeric Fisset traversant l'Alaska.

Et quand achètes-tu des chaussures de marche, alors ??

Ben je marche (enfin je marchotte!), il parait que c'est bon pour la santé. Mais je ne peux pas dire que je m'éclate comme Emeric Fisset

Il faudrait peut-être que tu envisages un trekking en Alaska (livre en main... enfin... en moufles) !

A deux, ça serait mieux . Tu es partante?

topocl a écrit:

Une impatience stupide me fait préférer le but au chemin.  

Bon alors la marche.... c'est pas ton truc. tu as le temps de trépigner! Bon voyage toutes les deux!

J'adore marcher et si je pouvais choisir je crois que j'opterais pour La Réunion plutôt que l'Alaska gla-gla !!

Moi si je pouvais choisir? La Haute-Savoie. Sans conteste.

Bonne route !

pia a écrit:

Moi si je pouvais choisir? La Haute-Savoie. Sans conteste.

Moi je n'aime pas marcher , ça me "gonfle " vite car je suis aussi une impatiente . Tout comme le yoga qui ne me convient pas !
Mais la marche dans des conditions un peu extrêmes  , là je m'éclate . Avec un sommet un peu flippant à atteindre , là c'est le grand kif quand j'arrive et je redescends à toute allure une fois arrivée au sommet et après en avoir pris plein les mirettes .
Mais la marche quotidienne par hygiène , sur un terrain ennuyeux , ça m'ennuie . Alors je cours ( comme une vieille de 50 ans !   )et là je retrouve quelques bonnes sensations .
Ceci étant , si par exemple j'ai mal aux genoux et que je ne peux plus courir ( c'est souvent) la marche m'est absolument nécessaire . Si j'en fais l'impasse (et c'est souvent , je suis feignasse )  , les conséquences sur ma santé à tous niveaux sont alarmantes . Je suis droguée à l'effort physique .
Mais j'adorerais faire des treks dans l'Himalaya par exemple , ça me fait rêver ....

mes genoux n'acceptent pas la course je me contente de marcher, ainsi j'ai le temps d'admirer tout au long du parcours !

Bon je vois que l'idée de rencontre parfumée dans le cadre d 'un trek à travers l'Alaska, va faire un flop!
(je suis bien soulagée )

Mais l'Alaska...ce n'est pas ennuyeux!