Le livre le plus intéressant et le plus boulversant que j'aie lu pour l'instant est "Les chants de Maldoror", d'Isidore Ducasse, d'où le pseudonyme. Ce livre m'a complètement minée, sa lecture a été comparable à une maladie, et pourtant personne ne pense ni n'écrit comme lui, les chants sont tellement sombres, j'ai eu du mal à m'en remettre, surtout à écouter les conversations des gens, après...
Dans le genre tout à fait opposé, je n'ai jamais rien lu d'aussi beau que Le chiendent, de Raymond Queneau. Je trouve qu'il n'a rien écrit qui l'équivaille, sans vouloir dénigrer ses autres oeuvres. Le hasard et les quiproquos sont assez terribles dans ce roman, les personnages sont pourtant très communs, mais ça reste vraiment un bon souvenir de lecture, je ne peux que le conseiller vivement.
Puis il y a les bons Vian ( je trouve qu'ils ne se valent pas tous, et il admettait lui même qu'il en vait écrit certains qui n'avaient pas de valeur littéraire). L'écume des jours, L'arrache-coeur, L'herbe rouge et Les fourmis, chacun d'entre eux est tellement fort que j'en suis sortie toute chamboulée.