Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 Konstantin Lopouchanski

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
animal
Tête de Peluche
animal


Messages : 31548
Inscription le : 12/05/2007
Age : 43
Localisation : Tours

Konstantin Lopouchanski Empty
MessageSujet: Konstantin Lopouchanski   Konstantin Lopouchanski EmptyLun 18 Aoû 2014 - 22:40

Konstantin Lopouchanski 12051010

Konstantin Sergueïevitch Lopouchanski naît en 1947. En 1970, il termine des études de violon au conservatoire de Kazan. De 1973 à 1975, il enseigne la musique, d'abord au conservatoire de Kazan, puis à celui de Léningrad, et il fait parallèlement une thèse d'histoire de l'art. En 1978, il obtient le diplôme des Cours supérieurs de formation des scénaristes et réalisateurs, sous la direction d'Emile Lotianou.

Il a été stagiaire d'Andreï Tarkovski pendant le tournage de Stalker.

Filmographie :
1978 : Slyozy v vetrenuyu pogodu
1980 : Solo (court-métrage)
1986 : Lettres d'un homme mort (en russe : Pisma myortvogo cheloveka) (réalisateur et scénariste)
1988 : Expulsion from Hell
1989 : Le Visiteur du musée (en russe : Posetitel muzeya) (réalisateur et scénariste)
1994 : La Symphonie russe (en russe : Russkaya simfoniya) (réalisateur et scénariste)
2001 : Konets veka
2006 : Gadkie Iebedi (en) (en anglais : The Ugly Swans)

source : wikipedia


Konstantin Lopouchanski Da55c610

Le Visiteur du musée (1989)

Prix spécial et prix œcuménique du jury au festival de Moscou 1989.

Un film pas facile à résumer. Dans un décor qui ferait presque passer Stalker pour une balade reposante on déchiffre une post-apocalypse qui pourrait bien être nucléaire. Un type a l'air tranquille malgré la dégaine russo-cyberpunk est notre visiteur du titre. Le musée un lieu qui ne peut s'atteindre qu'à marée basse. Marée basse de sept jours. Trois jours aller, trois jours retour si on ne se perd pas et si on ne se fait pas surprendre...

Mais ça c'est le but, et on comprend, de même que les incroyables décors de décharge, friche industrielle, semi-ruines. Mais ce n'est qu'une finalité possible. les barrières de feu aux fenêtres servent à tenir à l'écart des espèces de mutants, en fait des victimes de la catastrophe jouées par une foule impressionnante de handicapés mentaux ?

Une foule qui a son culte et sa prière. Et ses prêtres, une condensation de religion chrétienne ? (pardon tom leo si je n'utilise pas les mots correctement) Notre héros à une bible dans sa valise. Alors qu'on ne sait trop si le voyage se concrétisera vers ce savoir potentiel, cette libération potentielle pour notre protagoniste à peu près normal, il semble, malgré lui, se retrouver à faire office de Christ. Ce qui ressemble à un hybride de responsabilité et de folie.

Ça fait déjà pas mal mais c'est à croiser avec une villégiature, une attente en bord de mer dans une pension-station météo dont les enfants des proprios sont atteints. Privilèges et devoirs, responsabilités encore, beaucoup d'étrangeté. Une carcasse de bus sur ce qui fait office de plage. Malgré tout une bibliothèque.

Quelques tv qui crache des émissions aux images saturées, et des hommes en talons aiguilles, et quelques déphasages... une image très contrastée souvent en rouge et noir, les décors fous, cette foule différente, inquiétante, qui devient très proche, un vertige. (Musique contemporaine réussie aussi).

Drôle de truc, un aspect de bric et de broc post apocalyptique, une drôle de tranquillité, une profonde inquiétude, un mirage et des thématiques aussi insistantes que peu explicitées.

ça peut mériter son coup d'œil... (d'ailleurs je verrai bien d'autres films du réalisateur si j'en ai l'occasion).


Et la fin aussi qui ne s'accommode pas de cadres standards de résolution.

extrait
Revenir en haut Aller en bas
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

Konstantin Lopouchanski Empty
MessageSujet: Re: Konstantin Lopouchanski   Konstantin Lopouchanski EmptyLun 18 Aoû 2014 - 22:48

Terrain totalement inconnu pour moi. Et l'envie d'y jeter un oeil ou deux.
Revenir en haut Aller en bas
animal
Tête de Peluche
animal


Messages : 31548
Inscription le : 12/05/2007
Age : 43
Localisation : Tours

Konstantin Lopouchanski Empty
MessageSujet: Re: Konstantin Lopouchanski   Konstantin Lopouchanski EmptyMer 20 Aoû 2014 - 13:12

j'essaierai de revenir avec quelques images.
Revenir en haut Aller en bas
animal
Tête de Peluche
animal


Messages : 31548
Inscription le : 12/05/2007
Age : 43
Localisation : Tours

Konstantin Lopouchanski Empty
MessageSujet: Re: Konstantin Lopouchanski   Konstantin Lopouchanski EmptyLun 25 Aoû 2014 - 20:08

zou...

Konstantin Lopouchanski Vlcsna58 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna12 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna59 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna60

Konstantin Lopouchanski Vlcsna61 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna62 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna63 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna13

Konstantin Lopouchanski Vlcsna14 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna15 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna64
Revenir en haut Aller en bas
animal
Tête de Peluche
animal


Messages : 31548
Inscription le : 12/05/2007
Age : 43
Localisation : Tours

Konstantin Lopouchanski Empty
MessageSujet: Re: Konstantin Lopouchanski   Konstantin Lopouchanski EmptyDim 2 Nov 2014 - 17:37

Konstantin Lopouchanski Vlcsna79

Les mutants du brouillard / The Ugly Swans (2006)

Entre le paysage chaotique et le paysage sécuritaire, un écrivain, expat russe de retour, tente de remettre la main sur sa fille. Là où c'est de la SF c'est que la fille est "élève dans un internat" qui se situe dans une zone évacuée, dont l'ONU ne sait pas trop quoi faire et que les militaires veulent rayer de la carte.

Pourquoi ? Parce que des personnages étranges, mutants ou extraterrestres font office de profs pour la poignée de gamins, qu'il pleut tout le temps et qu'on ne sait pas trop ce qu'ils veulent en plus d'avoir l'air assez balèzes, ils pourraient bien remplacer l'humanité entière avec leurs gamins super doués. Et puisque nous sommes dans un cas de SF à questions, il est question de culture et d'intelligence ou de résistance à l'abrutissement quotidien. Un problème à la fois tentant et gênant avec ces enfants plus froids que des frigos et monstrueusement austères.

Le film n'est pas mal goupillé mais comme son scénario assoupli (ça ne veut pas dire que ça ne reste pas cryptique sur certains points) il reste sans trop grande surprise et les ressorts de l'endoctrinement et de l'humanité généreuse plus simple restent un peu en retraits.

Mais c'est beaucoup plus facile à voir que Le visiteur du musée, tout en entretenant un filon de SF pas mal fichue et pas trop basique. Et les décors font leur effet...

Konstantin Lopouchanski Vlcsna80 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna81 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna82 - Konstantin Lopouchanski Vlcsna83
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Konstantin Lopouchanski Empty
MessageSujet: Re: Konstantin Lopouchanski   Konstantin Lopouchanski Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Konstantin Lopouchanski
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Konstantin Kalinovitch [art graphique et ex libris]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Images et sons :: Cinéma, télévision et radio :: Réalisateurs-
Sauter vers: