L'Australie

ça fait toujours craquer ces petits animaux poilus, sont bien sympathiques ces diables de Tasmanie

contente de voir que tu as poursuivi ton reportage pendant que j'étais occupée.

j'ai tout vu, tout lu , les photos, l'histoire de cette île et le sort cruel de ses premiers habitants. C'est très instructif et tu as raison de lier tes voyages à l'histoire des lieux et des habitants, à la géographie......

les diables de Tasmanie et le BB sauvé sont vraiment trognons !

encore une fois bien du plaisir à te lire.

je reviens pour la suite

Out of Australia

Episode 5 : La minute culturelle

Avant de quitter la Tasmanie (qui mérite un séjour d'une semaine au moins, pour explorer toutes ses richesses), vous prendrez bien un peu de culture. Euh, bon, Hobart a tout de la ville provinciale, avec ses 200 000 habitants, il ne faut pas espérer monts et merveilles, pas même un concert de U2 (La bande à Bono jouait mi-décembre à Sydney). Néanmoins, la bibliothèque principale est fort bien achalandée, y compris en littérature francophone, Houellebecq et Nothomb en tête, en version anglaise ou VF. Il ne faut pas oublier qu'il y a une petite communauté française à Hobart et ses environs, composée de chercheurs notamment, dont le travail est lié à l'Antarctique, qui est presque la porte à côté. La littérature de l'île est notamment illustrée par deux romanciers : Richard Flanagan et Katherine Scholes

Outre son musée maritime, il faut absolument visiter le Tasmanian Museum and Art Gallery riche en tableaux d'artistes tasmaniens du XIXe siècle à nos jours. John Glover, d'origine britannique, est connu pour ses paysages.


Parmi les artistes purement tasmaniens, William Charles Piguenit est considéré comme le premier "peintre professionnel" australien.


Parmi les peintres du XXe siècle, on peut citer Jack Carrington Smith et Bea Maddock.


Next stop : Premiers pas à Sydney.

voilà donc la suite !

merci pour le commentaire culturel accompagné des tableaux !

prochain épisode .......................

Out of Australia

Episode 6 : En me baladant dans Sydney

Le vol Hobart-Sydney est un amuse gueule, une heure et demi seulement. La bonne nouvelle, c'est que l'aéroport est situé à moins de quinze minutes du centre-ville, via le monorail qui est peu le métro de Sydney, sauf qu'il est aérien et peu étendu.


Après avoir renseigné des australiens perdus (c'est un signe, ça m'arrive souvent en débarquant dans une ville inconnue, et cela me conforte dans l'idée que le séjour va être réussi), je trouve mon hôtel à proximité. Moyenne gamme, on va dire, avec des prix exorbitants. Le coût de la vie à Sydney est hélas plus élevé qu'à Paris, je ne vais pas tarder à m'en apercevoir. La chambre est correcte, nonobstant des fenêtres situées a au moins trois mètres de hauteur. Pour jouir d'une vue sur l'extérieur, je dois donc grimper sur le lit et sauter. C'est pratique.


Premières impressions de Sydney : de bonnes vibrations, de l'énergie, un petit côté new yorkais. Et une surprise, la population asiatique est très importante. Certes, je suis proche de Chinatown, mais le sentiment est confirmé par les chiffres d'émigration. Ca me plait bien et le nombre de restaurants japonais, vitnamiens, chinois ou indiens va me permettre de varier les menus.


Le bon plan, pour aller à la découverte de la ville, c'est le Free Tour proposé par des étudiants et qui permet, à pied, de voir les principaux quartiers "historiques" de Sydney. 3 heures de promenade dans une petit groupe d'une quinzaine de personnes, avec les anecdotes de notre guide hilare en sus. Nous remontons donc la grande artère qu'est George Street (la grande boutique Nespresso est à l'un de ses angles, where else ?) et explorons les quartiers les plus anciens (tout est relatif, hein), avec ses architectures victoriennes.


Je poursuis, on my own, dans The Rocks, le quartier où les premiers européens se sont installés en 1788 et dont les entrepôts ont été remplacés par des restaurants, cafés et musées. Cool.


Et, comme de bien entendu, c'est une habitude lorsque je voyage, je tombe sur un mariage.


Next stop : Sous le bitume, la plage.

Tu n'as pas loupé le mariage ni les diables de Tasmanie, mais tu as raté Bono, Et ça c'est vraiment la poisse!

Sinon ton com est parfait, il ne manque rien. Merci encore traversay. Et viva la suite

je t'imagine bondissant sur le lit (les plafonds sont très hauts alors !)

sympa le bar

à tantôt

Z'êtes des z'amours Bédou (je peux t'appeler Bédou ?) et aeriale (je peux t'appeler aeriale ?). Subséquemment, je vous

Un petit intermède bière, spécialement pour animal.

Je ne les ai pas toutes testées, loin de là, et j'ai donné la priorité à la pression. La bière est la boisson nationale, on consomme principalement des blondes (lager), relativement peu alcoolisées. En général, je me contentais de mon demi, mais la plupart des australiens n'hésitent pas à en boire 2, voire 3, sans problèmes. Les femmes comme les hommes d'ailleurs. La plus connue est la Victoria Bitter devant la Coopers (pas de Foster's, qui ne se vend qu'à l'export).

Personnellement, j'ai apprécié la Cascade, issue de Tasmanie, et qui possède la plus ancienne brasserie australienne (1824). Dommage, j'ai raté sa visite.
En brunes ou ambrées, j'ai essayé la James Squire et la Rogers. Rien de renversant.

Finalement, la meilleure bière que j'ai bu était une bonne vieille irlandaise que j'aime bien, la Smithwick's !

Bien sur que tu peux m'appeler Bédou ! et j'accepte aussi les

Je comprends que tu recommandes cette bière à notre Panda mais avec de tels animaux faut vraiment avoir enie de boire !

J'avais déjà envie, et tout ça me donne encore plus envie!
Tes photos de la Tasmanie sont superbes Traversay
Et en plus, je me rends compte qu'en fait, je ne savais même pas à quoi ressemblait un diable de Tasmanie C'est troooop mignon, j'en veux un! (et un bébé wombat aussi puis un koala...)
Et une bonne binouze pour arroser tout ça!

traversay a écrit:

Z'êtes des z'amours Bédou (je peux t'appeler Bédou ?) et aeriale (je peux t'appeler aeriale ?). Subséquemment, je vous

Ben sûr qu'on est des zamours. Et on mérite des bisous pour ça !!

C'est vrai qu'ils sont trop choupinoux les petiots marsupiaux...

Je reviens sur le dernier "tigre" de Tasmanie, mort en captivité en 1936. Ce film tourne en boucle dans de nombreux musées australiens.

à l'époque les zoos ou les lieus de captivités pour les animaux c'était effrayant une cage de 3 sur 3 et merde pour la bête heureusement qu'aujourd'hui il y a des progrès qui ont été fait

Sacré machoire ce tigre, et la queue on dirait celle d'un kangourou et ces rayures, intéressante combinaison ce tigre de Tasmanie.

Superbe bestiole, je ne connaissais pas du tout... dommage qu'elle ait disparu