Jacques
Dars (1937-2010)
"Traducteur des grands textes classiques chinois, dont
Au bord de l'eau dans la Pléiade, Jacques
Dars a dirigé la collection Connaissance de l'Orient fondée par Étiemble en 1956. Il fut ainsi l'un des principaux artisans de la diffusion des littératures asiatiques en France." Gallimard éditeur.
Il a écrit aussi
Comment lire un roman chinois : Collectif."Erudit d'exception, docteur ès Lettres, chercheur au CNRS spécialiste de la Chine ancienne, directeur de la prestigieuse collection "Connaissance de l'Orient" chez Gallimard, il est considéré "comme le traducteur le plus inventif, le plus éblouissant, des grandes oeuvres classiques chinoises", a souligné à l'AFP André Velter, écrivain et poète, et son meilleur ami.
Il a notamment donné une version magistrale du roman-fleuve "Au bord de l'eau" publié d'emblée en deux volumes dans la Bibliothèque de la Pléiade. "Aux portes de l'enfer", "Randonnées aux sites sublimes", "Contes de la montagne sereine" (Gallimard) et "Les Carnets Secrets de Li Yu, Un art du bonheur en Chine" (Picquier) sont quelques-uns des titres de son abondante bibliographie.
Polyglotte, il parlait plus de vingt langues. Grand voyageur, Jacques
Dars ressemblait à Wang Chong, ce lettré chinois qu'il présentait comme un "anticonformiste par vocation, esprit aussi original qu'intransigeant, qui sut jalousement préserver la liberté de penser pour lui, et souvent contre les autres". Indifférent aux honneurs, Jacques
Dars "fut sa vie durant un être hors-norme, facétieux et grave à l'image de ces vagabonds taoïstes qu'il aimait tant", poursuit André Velter.
Jacques
Dars "possédait la culture chinoise sur le bout des doigts. C'était un très grand sinologue et un érudit époustouflant", a relevé de son côté Jean-Philippe Béja, autre spécialiste éminent de la Chine. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Comment lire un roman chinois" (Picquier) ou de "L'unique trait de pinceau" (Albin Michel)." Le Figaro
lefigaro.fr