Nos lectures de février 2015

Hier soir lu d'une seule traite le tiers de A Walk in the Woods (Promenons-nous dans les bois) de Bill Bryson et me suis bien amusée (merci, Heyoka et la chaîne de lecture).

Après un pavé :Après la pluie : Shashi  Deshpande,  excellent, deux courts, très bons eux-aussi.
L' Odeur du foin : Giorgio Bassani, de courts récits en grande partie autobiographiques. Où l' auteur
comme souvent, egraine des souvenirs personnels, la plupart liés à la ville de Ferrare et à la communauté juive. Dans tous ces récits, on sent la volonté de l' auteur de comprendre les mystères
de ce microcosme humain et régional.
Il parle aussi de ses difficultés à écrire. Il lui faut parfois des années pour achever un livre.
Et ces aveux sont émouvants.
Celui qui m' a le plus touché, raconte l' histoire d' un jeune homme beau et riche et qui dans  un
premier temps fait les quatre cents coups en frimant énormément.
En quelques années il change radicalememnt. Devient un homme rangé, sage et exemplaire. Mariage,
enfants, situation, la messe tous les dimanches.
Un après-midi, il annonce à sa femme qu' il va acheter des cigarettes et ne revient jamais.
Si ce n' est déjà fait, je vous conseille Le Jardin des Finzi Contini, vous en redemanderez !

L' autre "court", c' est Venin : Saneh Sangsuk, en cours de lecture, mais Marko en a parlé.

Je viens de terminer la copieuse et passionnante autobiographie de Salman Rushdie, Joseph Anton (le faux nom sous lequel il vivait caché) qui relate son enfance, sa vie depuis la fatwa lancée le 14 févier 1989. Il nous donne une leçon de courage, nous explique comment continuer à vivre malgré tout et nous dit pourquoi il ne faut jamais céder, s'excuser face à l'obscurantisme.
Un livre de saison donc que je vous encourage vivement à lire.

Oui, un bon souvenir de lecture, madame B, et qui doit prendre encore du relief en ce moment.

De mon côté, je suis une fois de plus remuée par Lola Lafon, qui , dans Une Fièvre impossible à négocier raconte une fois de plus la même histoire, sans doute la sienne. (Hé!!! vous savez qu'elle est au portail!)

Madame B. a écrit:

Je viens de terminer la copieuse et passionnante autobiographie de Salman Rushdie, Joseph Anton (le faux nom sous lequel il vivait caché) qui relate son enfance, sa vie depuis la fatwa lancée le 14 févier 1989. Il nous donne une leçon de courage, nous explique comment continuer à vivre malgré tout et nous dit pourquoi il ne faut jamais céder, s'excuser face à l'obscurantisme.
Un livre de saison donc que je vous encourage vivement à lire.

Je le lirai ! En tout cas, Rushdie, au moins était bien protégé, contrairement aux journalistes de Charlie.

Dreep a écrit:

J'avance avec un intérêt accru pour l'Homme sans qualités.

C'est irrégulier avec le Livre de l'intranquillité, parfois très fort, parfois moins exceptionnel.

La montagne magique....Je crois que je ressens un peu comme vous toutes.

J'avais commencé L'homme sans qualités mais ce n'était pas le moment de le lire donc j'avais arrêté. Mais maintenant cela me trotte dans la tête. Et Pessoa, je me demande encore comment j'ai pu passer à côté. Dans mes projets....

Soumission. C'est de Houellebecq, je crois.

Dreep a écrit:

C'est irrégulier avec le Livre de l'intranquillité, parfois très fort, parfois moins exceptionnel.

C'est un ouvrage que je connais bien parce qu'il m'accompagne depuis longtemps. Je dirais que ce n'est peut-être pas le livre à lire en une fois. Plutôt en lire des passages, passer à autre chose, y revenir...

topocl a écrit:

Soumission. C'est de Houellebecq, je crois.

Je vais guetter ton avis.

Sullien a écrit:

Citation :

Déjà beaucoup entendu parler des Bienveillantes avec ton enthousiasme... va falloir que j'aille y faire un tour...

Mes propos ont dépassé ma pensée, c'est drôle. C'est plus une sidération que de l'enthousiasme.
Mais le problème, c'est que j'ignore ce qui me marque, de l'histoire ou du roman.

Sidération donc : pas de joie ou de plaisir (ce qui différencie d'avec l'enthousiasme) ?

Avadoro a écrit:

La servante écarlate (Margaret Atwood)

Good. Bonne lecture.

pia a écrit:

coline a écrit:

Le temps m'a paru aussi long que si j'avais moi-même fait le séjour en cure...

Je n'ai pas encore fini mais je me demande si Mann veut prouver quelque chose avec cette cure qui se prolonge, où rien ne se passe vraiment. Le temps qui passe sans que Hans ne s'ennuie vraiment. La maladie qui occupe tout son temps. Une vocation trouvée? Enfin peut-être qu'il ne veut rien prouver et c'est juste la cure jusqu'au bout? ça se veut aussi stagnant qu'une cure peut l'être? En même temps je ne déteste pas.....

Est-ce qu'il veut prouver quelque chose ? Tu poses la question aujourd'hui et un an après ma propre lecture, j'ai l'impression que c'est clair. Il y a énormément (trop) de digressions philosophiques dans ce livre. C'est le débordement de l'intellectuel par ceux qui sont perchés sur la montagne. Ca me fait penser à Zarathoustra, qui va s'isoler au sommet de sa montagne, loin des hommes, figure ultime du philosophe, avant de redescendre apaisé. Mais lorsque Hans et sa bande redescendent de leur montagne, que se passe-t-il ? Echec total de l'intellectuel.
A 20 ans, faire de la philosophie, c'est bien, mais à 30 ans cela commence à devenir ridicule, pas vrai ?
Et raconter tout ça à propos d'un livre, c'est encore pire que de la philo...

J'ai commencé L'histoire commence à Sumer de Kramer.

colimasson a écrit:

J'ai commencé L'histoire commence à Sumer de Kramer.

J'avais beaucoup aimé cette lecture, qui m'avait d'ailleurs fait acheter un pavé sur la Mésopotamie que je n'ai toujours pas lu ! Si on pouvait étirer le temps…

Toujours autant de soucis à lire, pour ma part. J'entame donc L'effet papillon de Jussi Adler Olsen. L'inspecteur Carl et son équipe toujours plus improbable me font toujours passer de bons moments.

j'ai déplacé les messages de votre discussion a propos de La montagne magique sur le fil de l'auteur.