Nos lectures de Juillet 2015

Je sais pas, je l'ai sur liseuse, donc 7%.

Tu noteras que j'ai pas tout à fait abandonné.

Ah il n'y a pas les pages sur liseuse?

Mis en pause alors! (je crois que je n'avais pas atteint les 100 pages).

Bah c'est différent. Je pense qu'il existe tout de même des systèmes de numérotation de pages sur une liseuse, pas sur la mienne.

ArturoBandini a écrit:

J'ai lu à peine 30 pages, et c'est un peu déroutant pour le moment. Dans le style d'écriture j'entends, avec des anglicismes (c'est sans doute voulu par le traducteur, vu le milieu où évolue les personnages mais c'est un peu surprenant de lire par exemple "purposing" ), et assez laconique. Voyons la suite!!

je ne sais plus si j'ai la VO ou la VF, j'essaierai de penser à regarder si des fois tu as le courage de retrouver le passage.

P 19 dans l'édition Le livre de poche:

"Bien que ce soit pour l'instant au niveau du simple repurposing consommateur, elle est certaine que la marchandisation suivra de près l'identification. "

Enfin c'est du détail... Par contre après avoir lu un peu la suite, je n'accroche pas tellement à l'écriture plus globalement, ni à l'environnement et l'histoire. Je ne crois pas que le cyberpunk et Gibson soient pour moi.

c'est pourtant (à mon avis) le moins cyberpunk des livres de Gibson (en tout cas de ceux que j'ai lus...) ; pas trop de technologies virtuelles, ni de punk attitude ; mais on pourrait imaginer un rapprochement intéressant entre Cayce (qui est capable de prédire l'avenir d'un logo) et Laney (Idoru) (qui est lui capable de recouper toutes les données virtuelles concernant une personne et de trouver ainsi sa potentialité à devenir connue). Comme l'idée qu'une mode est toute autant dans ce que propose un créateur que dans ce qu'est capable d'en attendre son utilisateur...

je vais commencer L'île du serment de Peter May (un polar)

Dreep a écrit:

Occasion manquée pour La Horde du Contrevent mais je retenterai plus tard.

J'hésites entre Sourire de Loup de Zadie Smith et Diadorim de João Guimarães Rosa

Diadorim !

Je reviendrai sur Federigo Tozzzi, l' un des fondateurs de la littérature italienne avec Svevo, Pirandello, Gadda et quelques autres.
Tozzi est un auteur vraiment original, loin de toute mode ou courant littéraire (le vérisme par exemple).
Méconnu, il fait partie des meilleurs écrivains européens de l' époque.
En paralllèle, des nouvelles d' un auteur autrichien : Johannes Moy : Le Bilboquet. - Rivages.

Oui, je confirme que mon choix s'est finalement porté sur Diadorim

Bédoulène a écrit:

Il baille ton smiley Coli ?

Oui, il bâille, et il continue avec deux autres lectures qui m'ont emmerdée :

Rafales d'automne de Sôseki
et (à mon grand étonomment) Price de Tesich, que j'aimais bien pourtant.

Dreep a écrit:

Occasion manquée pour La Horde du Contrevent mais je retenterai plus tard.

Depuis que le temps que mon ex-patron me tanne pour que je le lise...

shanidar a écrit:

c'est pourtant (à mon avis) le moins cyberpunk des livres de Gibson (en tout cas de ceux que j'ai lus...) ; pas trop de technologies virtuelles, ni de punk attitude ; mais on pourrait imaginer un rapprochement intéressant entre Cayce (qui est capable de prédire l'avenir d'un logo) et Laney (Idoru) (qui est lui capable de recouper toutes les données virtuelles concernant une personne et de trouver ainsi sa potentialité à devenir connue). Comme l'idée qu'une mode est toute autant dans ce que propose un créateur que dans ce qu'est capable d'en attendre son utilisateur...

Ce qui me gêne c'est surtout son style d'écriture en fait, toutes ces marques et références me rebutent.

je n'ai pas la chose sous la main, il doit être en phase de prêt familial, je tâcherai de penser à le déterrer ce weekend.

et comme le dit Shanidar, celui-là n'est même pas/plus vraiment SF (ce qui peut donner un drôle d'effet de raccourcissement du futur ?).

ah, merci internet :

Citation :

Cayce herself has been tracking the street-level emergence of what she thinks of as 'urban survival' footwear, and though this is so far at the level of consumer repurposing, she has no doubt that commodification will soon follow identification. The new logo will be the firm's pivot into the new century...

clair que la (non) traduction a l'air assez brutale (réappropriation, utilisation détournée ?) même si je ne serais pas surpris que le mot se retrouve tel quel quand on s'approche du domaine communication/marketing/mode ?

en tout cas l'extrait rafraîchit la mémoire et il y a bien dans les sujets observés un rapport au "branding" (pour taper dans le mot barbare plus commun) qui est à mon sens un des éléments facilement dérangeant du aujourd'hui mais avec lequel "on vit" (encore accentué dans la douzaine d'années depuis la publication du bouquin ?).

C'est justement un truc qui m'insupporte et heureusement je ne gravite pas dans ce domaine.

sans graviter dans le domaine tomber (si on peut dire) au ciné ou à la tv sur une pub qui n'est pas pour vanter les qualités d'un produit mais pour tenter d'incruster l'image d'une marque dans la tête, ou les âneries comme parler allemand pour vendre des voitures ça peut interpeller.