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Tarquin Hall, bon souvenir.

J'ai aussi acquis un livre en langue étrangère. Célestine de Fernando de Rojas.

L'espagnol du 16è, ça promet.

J'ai un niveau moyen, mais pas littéraire. On verra bien.

Mais pas d'édition française pour ce classique.

tina a écrit:

Tarquin Hall, bon souvenir.

J'ai aussi acquis un livre en langue étrangère. Célestine de Fernando de Rojas.

L'espagnol du 16è, ça promet.

J'ai un niveau moyen, mais pas littéraire. On verra bien.

Mais pas d'édition française pour ce classique.  

Superbe et truculent, la Celestina !
Si possible, voir la pièce au théatre !

Armor-Argoat a écrit:

Pour ceux qui sont habitués à lire en langue étrangère, auriez-vous des petits conseils ?
D'après ce que j'ai pu voir, je comprends plutôt bien le sens global. Je me demande comment agir au mieux :
_ Lire en ayant recours au dico uniquement pour les passages vraiment incompréhensibles, (quitte à affiner ensuite avec une seconde lecture ?)
_ Au contraire, me pencher sur chaque mot ou tournure de phrase inconnus. (quitte à me lasser ?)

je recommande la première option. c'est vrai qu'il y a des risques de contre sens et de zones d'ombres mais sur la longueur ça doit s'équilibrer.

et surtout : bonnes lectures

de même, la first sinon cela risque de devenir si penible que risque d'abandon...

Très bonne question pour la lecture dans une autre langue.

Perso, j'ai tendance à ne presque jamais regarder dans un dico parce que je prends le sens des mots que je ne connais pas par inférence avec le contexte. Mais concrètement, je peux me le permettre parce que j'ai déjà un bon niveau de langue. Donc mon vrai conseil, ça serait surtout d'aller en progressant par difficulté stylistique. Commencer par Hemingway plutôt que par Foster Wallace par exemple en anglais. Et sinon, se souvenir que nos premiers bouquins "de grand", on en panait pas la moitié. Donc lire en se laissant porter parce que l'on comprend et ce que l'on sent de la langue, quitte à lire plus doucement, à relire certaines chapitres ou à relire tout le bouquin.

En clair, je ne suis vraiment pas un partisan de la lecture minutieuse dans une langue que tu ne maîtrises pas parce que justement ce que tu essayes de construire c'est l'intuition de la langue. Et que c'est beaucoup plus simple de le faire en ayant envie de continuer à lire, même si tu ne comprends pas tout, plutôt que de se dégouter en voulant maîtriser chaque tournure de phrase et chaque terme très précisément.

Voili voilou. :)

Pour lire dans une autre langue, j'ai commencé par acheter des livres pour enfants (pour les 6-8 ans) et après, progressivement j'augmente le niveau, 8-10 ans, et ainsi de suite.

Et même, dans les livres pour enfants de 6 ans, il y a des formulations compliquées

Heureusement, j'aime bien ces histoires, elles permettent de faire une pause. Par ailleurs, ceux que je prends sont livrés avec un cd, cela permet aussi d'améliorer son accent et d'avoir une bonne prononciation.

Merci beaucoup pour tous vos conseils !

Je vais choisir la première option, j'avoue que c'est celle qui a ma préférence. J'avais justement choisi ces livres parce qu'en lisant le début disponible sur le net, je comprenais plutôt bien le contenu.

J'espère un jour pouvoir passer aux films en VO… On peut toujours rêver !!!

Je viens d'acheter une panoplie de recueils de poésie.

- Charivari des rues de Robert Lalonde
- Ville de Guillevic (exemplaire usagé, autographié par Guillevic et note dédicacée à la poétesse Rachel Leclerc; valeur sentimentale ici:)))
- Les choses de l'amour à marde, de Maude Veilleux (1er de la maison d'édition L'Écrou)
- Chasse aux licornes, de Baron Marc-André Lévesque (2e de L'Écrou)
- Je parle arme blanche, de Jonathan Charrette
- Le plus petit désert de Martin-Pierre Tremblay (prix Émile-Nelligan 1993)
- Le démon familier, de Benoît Chaput (fondateur de la maison d'édition L'Oie de Cravan)
- L'oeuvre des glaciers d'Emmanuel Simard (il a cité Geneviève Desrosiers et comme j'hésite depuis un moment à me procurer des oeuvres de François Guerrette, je suis resté sage de ce côté...)
- Comme autant de haches, de Marjolaine Deschênes

(J'aurais apprécié avoir plus de poésie des femmes québécoises, mais ça viendra en cours de route...)

Aussi j'ai acheté ceci :

- La structure des révolutions scientifiques, de Thomas S. Kuhn (depuis le temps que j'en parle, j'ai fini par me procurer un exemplaire)

Armor-Argoat a écrit:

J'espère un jour pouvoir passer aux films en VO… On peut toujours rêver !!!

mais il ne faut pas rêver... les DVD te donnent cette jolie option de regarder les films en VO avec soustitres... même si au début tu lis plus que tu regardes le film, tu vas t'y faire et peu à peu tu peux regarder plus du film que de lire les soustitres

J'ai profité des derniers jours pour visiter la vente annuelle de l'élagage des fonds des bibliothèques municipales de Montréal. Ainsi, j'ai pu me procurer des livres et des revues à des prix vraiment modiques (1$ pour un livre, 0,50$ pour une revue). Il y a de belles occasions à voir de ce côté, des raretés sur le marché et veut, veut pas, on apprend à force de côtoyer les gens qui sont présents au sein de ces événements. Il y a plusieurs tables collées et trois rangées de livres à consulter sur chacune d'entre elles. Concernant la poésie, je dois dire que le fonds est limité, mais j'en ai plus vu à la deuxième fois.

Il y a des livres qui ne sont presque pas lus, qui sont conservés dans un état très acceptable et à d'autres occasions, on voit l'usure... parmi la fournée de mes livres, je vous dirais que la qualité va de 75% et en montant.

J'ai pris un exemplaire de Lignes aériennes de Pierre Nepveu et Discrète parade d'éléphants de Michel Garneau. Ce sont deux recueils de poésie. Ma copine a réussi à en trouver un autre.

La plupart de mes monographies concernent le sujet de la politique québécoise et l'histoire acadienne. J'ai pris une biographie de Blaise Cendrars. Je compte une découverte importante concernant un recueil d'articles de journaux rédigés par Gérald Leblanc sur la ville de Montréal entre 1986 et 1990. Il y a des intuitions assez extraordinaires sur l'architecture montréalaise. J'ai réussi à piger un essai intitulé L'identité fuyante de Michel Morin publié aux Herbes rouges.

En tout, je dois compter une vingtaine de monographies à peu près et plus ou moins autant de revues. En ce qui concerne les revues, j'ai eu la main plus heureuse en ce qui concerne la poésie et la littérature plus actuelle.

P.S. Côté romans, j'ai réussi à récolter Désert américain de Percival Everett, Naissance de Rebecca à l'ère des tourments de Marie-Claire Blais et À quoi ça rime? d'André Major.

J'ai aujourd'hui acheté un livre après être repassé deux ou trois fois devant lui et le dernier de Kim Thuy. Un avis dans la revue Les libraires m'a décidé. Il s'agit de La théorie du drap contour de Valérie Chevalier. Je ne saurais dire si c'est de la littérature ou du «best-seller» à saveur de chick-lit, mais j'apprécie savoir comment les jeunes femmes de la vingtaine pensent. C'est son deuxième roman après Tu peux toujours courir. J'ai toujours eu au fond de moi-même une connivence avec une telle littérature dans la mesure où nous vivons dans une société très moderne et bien au fait de l'égalité entre les femmes et les hommes. Soit dit en passant, Valérie Chevalier est une animatrice, comédienne et elle a étudié en journalisme avant de cumuler un parcours professionnel qui tient de l'hyperactivité et témoigne d'une polyvalence certaine. Elle dit elle-même vouloir écrire pour offrir des lectures relaxantes.

Entre autres :

De la poésie de Gide, de Jammes.
Les tragédies complètes d'Euripide
Le traité des cinq roues
Du Bertolt Brecht, Updike, Kawabata, Eliade ...

Oups !

Bonne lecture à tous !

ArturoBandini a écrit:

Entre autres :

De la poésie de Gide, de Jammes.
Les tragédies complètes d'Euripide
Le traité des cinq roues
Du Bertolt Brecht, Updike, Kawabata, Eliade ...

Oups !

Je suis curieux de connaître tes acquisitions de Kawabata et d'Eliade