Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Sam Lipsyte

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AuteurMessage
Aeriale
Léoparde domestiquée
Aeriale


Messages : 18120
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Sam Lipsyte Empty
MessageSujet: Sam Lipsyte   Sam Lipsyte EmptyJeu 13 Aoû 2015 - 15:28

Sam Lipsyte 54628710

Biographie-tirée de chez Wiki

Citation :
Sam Lipsyte, né en 1968 à New York, est un écrivain américain. Il vit à Manhattan où il est professeur à la School of the Arts, au sein de l’université Columbia.

Fils du journaliste sportif Robert Lipsyte,  il a grandi à Closter, dans le New Jersey. Il fréquente l'Université Brown de 1986 à 1990 avant d’enchaîner les petits boulots : plonge, télémarketing, enseignant vacataire… Il est également le leader d’un groupe punk : Dungbeetle

Pour les critiques, son travail se caractérise par ses prouesses stylistiques et son humour noir. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le français, le russe, l’italien, l’espagnol ou encore le portugais.

En mai 2011, la chaîne de télévision américaine HBO annonce la création d’une comédie intitulée People City, basée sur les écrits de Lipsyte qui endosserait les rôles de scénariste et de producteur exécutif.

Demande, et tu recevras, édité chez Monsieur Toussaint Louverture, 2015 est son 3ème roman (The Ask, paru en 2010)


-Demande et tu recevras-

Sam Lipsyte Cvt_de10

Troisième roman lu chez Monsieur Toussaint Louverture, et toujours les mêmes traits dominants dans ces parcours d' anti-héros à la dérive. S'il y a de l' humour, il est noir et dérangeant. S'il y a de l'humain, il est désenchanté quoique touchant, et s'il y a une vision, elle est cynique, implacable: Leur avenir est bouché et leurs rêves étouffés dans l'oeuf.  Ici on suit les aventures de Milo Burke, un gars bien tranquille, marié et père d'un gamin redoutable, élevé à la dure dans une école alternative et nourri à la Red Bull. Milo a dû abandonner ses ambitions d'artiste peintre pour un job plus lucratif: collecter des fonds pour le département artistique dans une petite université. Pas le Pérou mais un quotidien qui tourne pépère jusqu'au jour où une étudiante, enfant gâtée et sans talent, s'insurge de ne pas être retenue pour un séminaire. Un magnifique pétage de plomb lui vaut son licenciement immédiat et c'est la dégringolade qui se profile. Sa seule survie possible s'il veut retrouver sa place sera de solliciter les faveurs d'un ancien copain de fac devenu richissime, Purdy.

Bien sûr, sa mission va s'avérer plus complexe que prévue, et sa condition de raté chronique le conduira sur une pente qu'il ne contrôlera plus. Il va douter, se confondre et finir par se prendre les pieds dans le tapis. A vrai dire, on se demande bien si cette situation le perturbe plus que ça car tout au long de son odyssée, il reste plutôt blase, et voir ce loser s'empêtrer dans ses contradictions nous force à sourire. (Ses échanges avec son fiston de 5 ans sont quasi surréalistes)  Milo ne se dépare jamais d'une bonne dose d'auto dérision qui le rend sympathique, et d'une conscience affûtée de cette société qu'il méprise tant, tout en restant son larbin, malgré tout.

Un roman dans la lignée des deux autres donc, dont l'ironie est presque aussi grinçante que dans Karoo, la tendresse envers son personnage semblable à celle de Mailman, et un ton aussi percutant. Bref tout ce qui me plait dans cette nouvelle littérature américaine, avec une analyse bien ciblée de cette classe moyenne à la dérive. Mais je ne suis pas certaine de me souvenir de l'intrigue tant elle tourne en rond sur la fin. Quelques pages auraient pu être enlevées, à mon sens, même si Lipsyte fait partie des auteurs à retenir, avec un style bien à lui!

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