Nos lectures de mai 2016

Pour revenir au fil. Je termine Miklos Szentkuthy : "En marge de Casanova" qui me fascine et m'agace tout à la fois. J'en dirai deux mots.
Sinon, je suis dans l'état trè agréable, et que je prolonge, d'avoir à choisir un nouveau livre. Les échanges entre Arturo et Diogène m'on donné envie de lire du Gide (j'ai le volume Pléiade des Souvenirs et voyages). Ce sera peut-ête l'élu, ou un autre. A suivre....

églantine a écrit:

J'ai commencé  "Les enfants Jéromine" de Ernst Wiechert : un régal .....

Cela fait plaisir d'entendre! Oui, un chef d'oeuvre (méconnu), et pê le plus grand de Wiechert. Je te vois très bien lisant ce livre avec plaisir. Et j'attendrai tes impressions!

Le Grimal est malheureusement très onéreux, peut-être un jour quand je craquerai. Mais, je vais l'acheter un jour ou l'autre c'est sûr. Pour l'instant, je résiste !

Arensor, tu as raison pour ce qui est de comprendre les références. Bien que je n'aie pas boudé l'antiquité jusque lors, mais j'ai toujours une soif d'apprendre inextinguible.
Un petit Gide, ça ne fait de mal à personne, et puis ses romans sont pour la plupart très courts.

Diogène, tu offres Madame Bovary aux mariages de tes amis ?
« C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar ». Une des rares phrases que j'ai retenue de toutes mes lectures. Le décor est planté !

Diogène a écrit:

Je vous recommande à tout les deux également les "Discours sur la première décade de Tite-Live" de Machiavel, un rapport vivant au passé, qui permet d'éclairer le présent, bref tout ce que l'université actuelle, empêtrée dans sa volonté de neutralité, d'objectivité, etc ne sait plus faire. C'est chez la Pleiade dans les oeuvres de Machiavel ou de manière plus abordable dans la collection Bouquin chez Robert Laffont.

Je note. Bouquins - Machiavel.
De quoi cogiter.


Et que penser de Sparte : Histoire politique et sociale jusqu'à la conquête romaine
d' Edmond Lévy ?
Je le lorgne depuis un moment.

Merci de tes éclairages !

ArturoBandini a écrit:

Bien que je n'aie pas boudé l'antiquité jusque lors, mais j'ai toujours une soif d'apprendre inextinguible.

Idem.
C'est notre socle, notre source, notre essence.
Oublier tout cela, c'est se suicider.

ArturoBandini a écrit:

Le Grimal est malheureusement très onéreux, peut-être un jour quand je craquerai. Mais, je vais l'acheter un jour ou l'autre c'est sûr. Pour l'instant, je résiste !

Arensor, tu as raison pour ce qui est de comprendre les références. Bien que je n'aie pas boudé l'antiquité jusque lors, mais j'ai toujours une soif d'apprendre inextinguible.
Un petit Gide, ça ne fait de mal à personne, et puis ses romans sont pour la plupart très courts.

Diogène, tu offres Madame Bovary aux mariages de tes amis ?
« C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar ». Une des rares phrases que j'ai retenue de toutes mes lectures. Le décor est planté !

Je l'ai suggéré lors d'un dîner entre amis et oui je l'ai déjà offert. Mon pseudo n'est pas un hasard.

tina a écrit:

Diogène a écrit:

Je vous recommande à tout les deux également les "Discours sur la première décade de Tite-Live" de Machiavel, un rapport vivant au passé, qui permet d'éclairer le présent, bref tout ce que l'université actuelle, empêtrée dans sa volonté de neutralité, d'objectivité, etc ne sait plus faire. C'est chez la Pleiade dans les oeuvres de Machiavel ou de manière plus abordable dans la collection Bouquin chez Robert Laffont.

Je note. Bouquins - Machiavel.
De quoi cogiter.


Et que penser de Sparte : Histoire politique et sociale jusqu'à la conquête romaine
d' Edmond Lévy ?
Je le lorgne depuis un moment.

Merci de tes éclairages !

C'est une bonne synthèse sur Sparte, il est relativement complet mais s'adresse à un public qui s'intéresse à l'antiquité. D'un point de vue qualité je ne vois pas d'obstacle.
Je t'invite à relire les échanges entre Arturo, ArenSor et moi-même, tu auras une base large et solide pour commencer sur l'antiquité. N'hésite pas si tu as des questions sur des ouvrages ou quoi que ce soit, ça sera avec plaisir.

Merci.

Diogène a écrit:

Je vous recommande à tout les deux également les "Discours sur la première décade de Tite-Live" de Machiavel, un rapport vivant au passé, qui permet d'éclairer le présent, bref tout ce que l'université actuelle, empêtrée dans sa volonté de neutralité, d'objectivité, etc ne sait plus faire. C'est chez la Pleiade dans les oeuvres de Machiavel ou de manière plus abordable dans la collection Bouquin chez Robert Laffont.

C'est pourtant à l'université que j'ai découvert cette oeuvre de Machiavel.

Merci Diogène et Arturo pour votre discussion sur Gide, vous me donnez envie de m'y mettre (je n'ai lu que le Journal).

Sinon, j'ai lu Cours de danse pour adultes et élèves avancés de Bohumil Hrabal avec un petit commentaire laissé là.

Maintenant que je suis rentré chez moi, je pense que je vais enfin me mettre à La main coupée de Blaise Cendrars (que m'avait proposé Bédoulène pour la chaine de lecture). Mieux vaut tard que jamais.

J'ai toujours trouvé que l'université était le parent pauvre de l'enseignement supérieur, avec un formatage des enseignements vraiment dommage.
Personnellement je n'ai pas fait de fac de lettres ou d'histoire mais une prépas HEC, mais si je compare les acquis mettons en fin de licence avec ce que son les acquis en 2eme année de classe prépas ça ne tient pas la comparaison. J'ai des amis qui ont fait une prepas littéraire c'est impressionnant en termes de savoir classique.

Quelle bonne idée de te lancer dans Cendrars hardkey !
Je n'ai pas encore lu ce titre, mais c'est un auteur que j'ai beaucoup apprécié.

Diogène, je ne veux pas entrer dans des généralités, et une opposition université / prépa. Mais pour contrebalancer un peu ton opinion, je pense à une phrase de Raphaël Enthoven, qui disait peu ou prou : en prépa on apprend à parler de ce qu'on n'a pas lu. Et après avoir discuté avec quelques personnes issues de prépa littéraires, c'est un peu l'impression que j'en ai eu. Enfin, après il y a l'enseignement, et ce que les étudiants en font.

Pour ma part, et pour revenir au sujet, je commence Oedipe à Colone, de Sophocle.

ça dépote Cendrars !

Diogène a écrit:

J'ai toujours trouvé que l'université était le parent pauvre de l'enseignement supérieur, avec un formatage des enseignements vraiment dommage.
Personnellement je n'ai pas fait de fac de lettres ou d'histoire mais une prépas HEC, mais si je compare les acquis mettons en fin de licence avec ce que son les acquis en 2eme année de classe prépas ça ne tient pas la comparaison. J'ai des amis qui ont fait une prepas littéraire c'est impressionnant en termes de savoir classique.

Et ceux qui sont sortis de prépas pour intégrer une licence universitaire dans ma promo était d'un niveau affligeant... Comme quoi...

Je cours, je n'arrête pas de courir en compagnie des fast-men des Etats-Unis des années 1870-1880 avec le roman de Tom MacNab : Plus vite que son ombre.

kenavo a écrit:

pia a écrit:

Pour ma part je viens de finir Histoire d'enfant de Peter Handke, et pour une première approche, je suis séduite.

ohlala... voilà une phrase qui me donne le grand sourire

églantine a écrit:

Ah Peter Handke et Henri Bosco , que du bon , faisant partie de mes chouchous !   Bonne lecture avec l'ami Bosco !

J'ai commencé  "Les enfants Jéromine" de Ernst Wiechert : un régal .....

Bonne lecture!

ArturoBandini a écrit:

Il faut que je découvre Bosco.

Qui sait tu vas peut-être aggradir la liste des amis de Bosco!