Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Byambasuren Davaa

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MessageSujet: Byambasuren Davaa   Byambasuren Davaa EmptyMer 10 Oct 2007 - 20:47

Byambasuren Davaa Le_chi10

Le chien jaune de Mongolie. est, après Le chameau qui pleure, le deuxième film de Byambasuren Davaa, cinéaste mongole.

Nous vivons le quotidien d’une famille nomade mongole sous la yourte.

Nansa, l’aînée des trois enfants, âgée de 6 ans, trouve un jour un chien abandonné qu’elle veut garder, contre l’avis de son père persuadé que le chien attirera les loups sur leur troupeau. L'histoire s’inspire de la légende mongole du chien jaune, dont un père devait se débarrasser afin de guérir sa fille.

Mi-document, mi-fiction, le film alterne les images de la vie quotidienne et la découverte des légendes et rites ancestraux, des croyances bouddhistes.

"Essaie de faire tenir un grain de riz sur cette aiguille." demande la vieille dame qui a recueilli Nansa qui s’est perdue.
Celle-ci veut savoir si elle se réincarnera en être humain.
Nansa, ayant échoué, la vieille répond qu'il y a autant de chance de se réincarner en humain qu'un seul grain se pose sur l'aiguille: "C'est pourquoi la vie est si précieuse".


Un film à la fois simple et sublime, attachant.
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Queenie
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MessageSujet: Re: Byambasuren Davaa   Byambasuren Davaa EmptyVen 26 Oct 2007 - 9:58

Je suis bien contente d'avoir pû voir ce film. Il est d'une humanité bouleversante. Même si ça fait un peu "bateau" de dire ça.
Cette petite famille vivant dans leurs yourts (je sais pas si ça s'écrit comme ça), (apparemment ils sont réellement une famille dans la vie), pleine de spontanéité, de tendresse les uns envers les autres, pleine de rêves à leur mesure.

Une petite leçon de vie : vivre avec les autres, accepter de faire confiance à l'étranger (je pense au chien, qui pour moi est un peu une sorte d'allégorie de l'autre, du danger, de l'ennemi (parce que c'est un loup)), savoir reconnaître ses torts.

Dans cette famille très pragmatique (manger - s'occuper des moutons - s'occuper du linge - les enfants...) s'insinue le rêve et l'insouciance par le biais des enfants.

Filmé parfois un peu comme un documentaire très respectueux (on a l'impression que la caméra est parfois posée là, et à certainement attendu des heures avant qu'il ne se passe quelque chose), les images n'en sont que plus belles et plus généreuses : le réveil tout doux des enfants, la petite fille sur son grand cheval qui doit garder les moutons...

Un film calme et poétique. Une part d'onirisme qui vous emmenera loin.
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MessageSujet: Re: Byambasuren Davaa   Byambasuren Davaa EmptyVen 26 Oct 2007 - 17:47

J'ai trouvé comme vous ce film d'une poésie rare, un peu hors temps. J'ai eu l'impression de tourner les pages d'un conte qui m'emmenait très loin, dans un pays inconnu, avec des bergers, des enfants, des moutons et un quotidien que l'on croirait d'un autre monde.
Et pourtant il existe bien ce pays , avec leurs familles qui migrent au fil des saisons et des périodes d'existence. Il m'a fascinée. J'avais les yeux et l'âme de cette petite fille belle à croquer pour qui chaque matin est une découverte.

Le rytme est lent, l' atmosphère féérique, on est à mi chemin entre le rêve et la réalité. Tout est sacré, magnifié , chaque acte est symbole. La parole appartient aux anciens qui ont des rites à véhiculer,des croyances à faire respecter.
Les images sont d'une pureté inouie , et la douceur ambiante, le peu de dialogue favorisent ce voyage intra-temporel . On se pince en se disant, mais c'est bien contemporain? on est bien dans le même siècle?...et pourtant oui! La peur du loup, la yourte qu'on démonte pour passer l'hiver, les yaourths qu'on fabrique soi-même..

Pour retrouver l'esprit d'authenticité et les valeurs générationnelles, laissez vous embarquer dans cette jolie fable : fascinant !! drunken
Encore merci (à Babelle je crois? ) pour ce film découvert grâce à Parfums et au cerclage Very Happy
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MessageSujet: l'histoire du chameau qui pleure   Byambasuren Davaa EmptyDim 27 Jan 2008 - 23:25

l'histoire du chameau qui pleure


Ce film ne m'a pas autant plu que le chien jaune
, peut-être parce qu'il est trop centré sur le chameau en tant que tel, et laisse de côté la petite famille (la même que dans le chien jaune, quasiment...)

La poésie est toujours là, et la façon dont la chamelle rejette son petit est assez dur. J'ai bien aimé le passage où la musique les réunis.

Mais beaucoup de scènes répétitives, qui certes montrent que la chamelle refuse le petit quoiqu'il arrive, mais qui m'ont un peu lassées. Mais juste un tout petit peu.
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MessageSujet: Re: Byambasuren Davaa   Byambasuren Davaa EmptyDim 27 Jan 2008 - 23:46

Suis d'accord...J'ai préféré le premier. Peut-être aussi parce que cet univers m'avait complètement transportée ailleurs (dans Le chien jaune )
l'effet de surprise sans doute? bref, il m'a plus marquée.
L'histoire y est plus touchante car comme dit Queenie, elle est perçue au travers du regard des enfants surtout.

Le chameau qui pleure, je l'ai plus vu comme un documentaire, la magie n'était plus la même...
Il n'en reste pas moins que chaque image vaut à elle seule un tableau drunken
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MessageSujet: Re: Byambasuren Davaa   Byambasuren Davaa EmptyVen 5 Aoû 2011 - 16:40

Byambasuren Davaa 19707700

Les deux chevaux de Gengis Khan
Citation :
Une chanson qu’on croyait perdue, un violon à tête de cheval détruit ainsi qu’une promesse faite à sa grand-mère conduisent la chanteuse Urna à retourner sur la terre de ses ancêtres, la Mongolie.

"Tous les costumes et les instruments de musique (notamment ces incroyables violons à tête de cheval) utilisés dans le film ont été détruits lors des soulèvements qui ont eu lieu à Oulan-Bator, en 2009", apprend-on dans le générique de fin des Deux chevaux de Gengis Khan. Triste information, qui ne fait que renforcer le message du film de Byambasuren Davaa, sur la perte de mémoire, la fin de la transmission orale, voulues par les autorités chinoises et mongoles. Le chien jaune de Mongolie, L'histoire du chameau qui pleure et, maintenant, Les deux chevaux de Gengis Khan, la cinéaste mongole n'en finit pas de décliner le bestiaire de son pays. Cette fois, c'est pourtant différent, les deux chevaux en question font référence à une chanson très ancienne qui semble avoir été oubliée par tous. C'est la quête d'Urna, une promesse faite à sa grand-mère, que d'en retrouver les paroles. Elle qui habite la Mongolie intérieure (soit une province chinoise), traverse la frontière et va sillonner la Mongolie extérieure. Faute d'un scénario réduit à sa plus simple expression, le film de Davaa s'apprécie pour son aspect documentaire, ses rencontres impromptues avec des habitants qui perdent peu à peu leurs traditions (la sédentarisation des éleveurs, l'urbanisation galopante). Dans une tonalité douce, plus que lyrique, Les deux chevaux de Gengis Khan avancent au petit trot. On y entend des chants magnifiques et nostalgiques, on y voit des prairies immenses. A lui seul, le rendez-vous final entre la chanteuse et une vieille au visage parcheminé, vaut le déplacement de par sa beauté simple qui va au-delà des mots. Mais pas des chansons.

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