On avance...mais où ?

On avance, on avance, on avance, c'est une évidence on n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens, alors on avance......
Alain Souchon



Le nouveau marché aux esclaves égyptien
Dans le passé, "on abandonnait un enfant près d'une mosquée ou d'un orphelinat parce qu'on ne pouvait pas le nourrir". Aujourd'hui, écrit Al Ahram, on le vend, le loue, le met en dépôt, dans ce qui ressemble à un nouveau marché aux esclaves. A cette différence près qu'"il ne s'agit plus de Noirs ou de belles femmes", mais d'enfants vendus, entre 400 et 4000 ¤, "par leurs géniteurs, et non par des marchands", à des parents sans enfants. L'hebdo égyptien rapporte ainsi les histoires de ce père qui a vendu son petit dernier pour payer les frais de scolarité des deux aînés, d'un autre qui a vendu sa fille pour prendre une seconde épouse et espérer avoir un fils, d'une femme qui a vendu son neveu (en faisant croire qu'il était mort) pour payer son trousseau de mariage, de mères qui ont vendu leurs bébés pour une tenue de danse ou un "microbus", d'une adolescente de la rue violée à de nombreuses reprises et dont les bébés lui ont été achetés (pour 15 ¤) par une infirmière, etc. En Egypte, la loi punit la maltraitance des enfants, pas le fait de les vendre.

Sources: Le Monde en ligne.

Tout dépend, en fait, des acheteurs.......

on avance...........sur une mauvaise route, sans fin ?

à bientôt

Il ne fait pas bon dénoncer les profiteurs de guerre

Ils s'étaient rencontrés à l'église, dans un quartier hispanique de Las Vegas. Il avait 15 ans, elle 13. A 16 ans, elle tomba enceinte. Plutôt que de changer d'école, comme sa mère le lui proposa, il l'épousa, rapporte le WSJ, et s'engagea dans l'armée. 21 ans plus tard, Marshall Gutierrez, devenu lieutenant-colonel, arriva au Koweït pour officier en temps que responsable de la logistique. Ne comprenant pas pourquoi les packs de Coca-Cola y étaient facturés 90 $, contre 10 $ aux USA, et 40 $ dans les magasins koweïtiens, il se plaignit auprès de Public Warehousing, le principal fournisseur de l'armée US, ainsi qu'auprès du Pentagone. Un an plus tard, il fut incarcéré pour possession d'armes, d'alcool et de revues pornographiques, pour corruption et bigamie : il aurait reçu 3500 $ de la main d'un employé de la société qu'il dénonçait, afin de subvenir aux besoins de la jeune Koweïtienne de 18 ans qu'il venait d'épouser alors que sa femme était retournée aux USA. Après avoir tenté de se fabriquer des couteaux dans sa cellule, il fut libéré, et s'est finalement suicidé avec de l'antigel. La société Public Warehousing est, quant à elle, accusée d'avoir indûment perçu quelque 100 M de $, "au minimum".

Et oui, Bédoulène...
Sources: Le Monde en ligne