Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Manuel Rivas [Espagne]

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kenavo
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MessageSujet: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyJeu 16 Oct 2008 - 23:58

Manuel Rivas [Espagne] Manuel10

Citation :
Manuel Rivas Barros, né en 1957 à La Corogne, est un écrivain, journaliste et poète galicien qui écrit dans sa langue maternelle et s'auto-traduit en espagnol, reconnu en Espagne par de nombreux prix littéraires et traduit dans un certain nombre d’autres pays comme la France.

Son œuvre littéraire, traduite en plusieurs langues, est centrée sur la terre galicienne et sa culture, en développant tout particulièrement les questions de l'émigration , des méfaits du franquisme et des destructions de la guerre civile espagnole.

Il est un membre fondateur de Greenpeace Espagne, organisation dans laquelle il a exercé des responsabilités durant des années. Il a joué un important rôle durant le crise du Prestige en 2003, et à ce titre a collaboré à l'élaboration de la charte citoyenne Nunca Máis. Régionaliste convaincu, il a consacré une grande partie de son travail journalistique à critiquer le gouvernement de Manuel Fraga Iribarne (articles regroupés dans ''Galicia, Galicia''). Il est lauréat de divers prix littéraires en Espagne, comme le prix Torrente Ballester ou celui de la critique nationale.
Source: Wikipedia


Bibliographie (traduit en français)

Le Crayon du charpentier
La langue des papillons et autres nouvelles
L'Eclat dans l'Abîme : Mémoires d'un autodafé
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kenavo
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyJeu 16 Oct 2008 - 23:59

Manuel Rivas [Espagne] Couver30
Le Crayon du charpentier
Citation :
Quatrième de couverture
1936. Dans une prison galicienne, peu après le coup d'État de Franco, un jeune peintre anarchiste dessine avec un crayon de charpentier le célèbre Porche de la Gloire de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle. Il prête aux différents personnages bibliques les gestes et le visage de ses camarades de captivité, tous condamnés à être assassinés lors d'une des sordides exécutions sommaires organisées par les fascistes. Le garde civil Herbal, chargé de surveiller les prisonniers politiques, suit en secret la progression du dessin et, le soir où, sur l'ordre de ses supérieurs, il tire une balle dans la tête de l'artiste, il ne peut s'empêcher de ramasser le crayon. Il est alors bien loin de se douter qu'à chaque fois qu'il le posera sur son oreille, celui-ci lui parlera avec la voix de la victime... Un petit chef-d’œuvre de finesse et de sensibilité qui s'élève tel un chant d'espoir au milieu des horreurs de la guerre.

Vous connaissez entretemps ma prédilection pour la littérature espagnole. Voici donc un nouveau nom pour vous donner envie de faire connaissance avec ce monde fascinant qui ne me quitte plus depuis des années.
Manuel Rivas arrive à nous raconter un épisode de son pays qui est encore pour beaucoup de ses compatriotes un point blanc dans leur mémoire – mais qu’on doit à mon avis assumer. Et j’adore les auteurs qui arrivent à nous montrer ces années peu glorieux d’Espagne sans lamentation, mais aussi sans nous décrire les cruautés jusqu’au dernier détail.

Manuel Rivas ne raconte pas au début de ce livre en linéaire son histoire, ce qui peut être déconcertant – mais si on a envie de s’embarquer pour l’aventure – le bonheur de lecture s’installe après quelques pages.

Et en plus c’en est une des plus belles histoires d’amour – mais tout comme le côté de la guerre n’est pas montré en sur-cruel, le côté amoureux de ce livre n’est pas collant.
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kenavo
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyVen 17 Oct 2008 - 0:01

Manuel Rivas [Espagne] Couver31
L'Eclat dans l'Abîme : Mémoires d'un autodafé
Citation :
Présentation de l'éditeur
Huit ans après Le Crayon du charpentier, voici le nouveau roman de Manuel Rivas, sans doute la plus riche et la plus vaste fresque qu'il nous ait donnée sur la Galice. Au cœur du récit, un fait historique : l'autodafé qui a eu lieu au port de La Corogne le 19 août 1936, quelques semaines après le prociamiento du général Franco et le début de la guerre civile espagnole. Ce jour-là, des centaines de livres provenant des bibliothèques publiques de Galice ont été brûlés devant les habitants de la ville par des militants du groupe de la Phalange - le parti fasciste espagnol. Mais les livres brûlent mal, on le sait, et du bûcher se sont détachées quelques pages, une couverture, une illustration, qui soudain se sont mises à danser dans le vent et ont happé aux flammes. En bon poète, Manuel Rivas nous invite à suivre les vagabondages de ces bouts de papier. En bon romancier, il nous raconte les mille et une histoires s'y cachent. Les cahiers calcinés d'un manuel d'électricité nous parlent ainsi du destin du boxeur Vicente Curtis, ancien membre de l'athénée révolutionnaire L'Éclat dans l'Abîme, condamné à traîner dans les rues le cheval de bois des photographes ambulants. Une illustration méconnaissable nous renvoie aux aventures de la petite lavandière Ô qui, dans les eaux de la rivière, voit surgir de mystérieux visages. Un peu plus loin, une page de garde à demi brûlée porte encore l'ex-libris de la bibliothèque de Santiago Casarès Quiroga, le leader républicain qui doit fuir la Galice et se retrouve exilé en France avec sa fille Vitola, la future Maria Casarès. Nous passons d'un personnage à l'autre, d'une histoire à l'autre, en tournant doucement l'invisible sphère armillaire qui fait de ce roman un kaléidoscope ou un carrousel enchanté. Ces pages d'une intense poésie ,nous montrent que dans la ville de La Corogne, comme partout ailleurs, la condition de l'homme est celle d'un être fragile et toujours imprévisible, capable à chaque instant du meilleur comme du pire


Depuis 8 ans que j’attends du nouveau de cet auteur ! 8 ans que j’ai espéré de retrouver la magie des mots de Manuel Rivas.
Je n’ai pas encore lu son nouveau livre – mais quel résumé !! Et quel pavé Wink
Son roman Le Crayon du charpentier en a 160 pages, ses nouvelles La langue des papillons et autres nouvelles, les deux livres que j’ai lu sont aussi dans une dimension raisonnable.. 688 pages va être un peu plus de travail.. mais j’ai hâte de le commencer miammiam
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyVen 17 Oct 2008 - 0:02

J'ai lu Le crayon du charpentier...mais je n'en ai aucun souvenir...c'est terrible... pale
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyVen 17 Oct 2008 - 14:33

coline a écrit:
J'ai lu Le crayon du charpentier...mais je n'en ai aucun souvenir...c'est terrible... pale
Pour cet auteur et pour le livre je dirais que c'est dommage - mais en considérant tout ce qu'on lit.. c'est compréhensible..
Je note mes lectures dans un petit agenda - et parfois en parcourant les auteurs et titres des mois passés.. il y a aussi des ?? qui me viennent..
Pas grave - où bien ils n'étaient pas si bon.. où ils méritent une deuxième lecture Wink
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyVen 17 Oct 2008 - 14:48

kenavo a écrit:
coline a écrit:
J'ai lu Le crayon du charpentier...mais je n'en ai aucun souvenir...c'est terrible... pale
Pour cet auteur et pour le livre je dirais que c'est dommage - mais en considérant tout ce qu'on lit.. c'est compréhensible..
Je note mes lectures dans un petit agenda - et parfois en parcourant les auteurs et titres des mois passés.. il y a aussi des ?? qui me viennent..
Pas grave - où bien ils n'étaient pas si bon.. où ils méritent une deuxième lecture Wink

Je sais pourquoi maintenant...Et comme tu as bien fait de parler de Manuel Rivas!...C'est parce que je l'ai lu (partiellement) à un moment où je n'étais vraiment pas bien...et je ne l'avais pas fini...
Je le remets donc dans ma PAL... content
J'étais étonnée hier de n'avoir vraiment aucun souvenir...
Mais il est vrai je retiens bien peu en regard de tout ce que je peux lire...C'est dommage d'ailleurs... content
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyVen 24 Oct 2008 - 11:15

"L'Eclat dans l'abîme", de Manuel Rivas : les récits sauvés des flammes

Raphaëlle Rérolle
Le Monde Des Livres 24/10/08


Les mots ne sont pas que des mots : ils sont le corps de la langue et celui de la littérature, sa chair, son sang, ses os - la vie elle-même. Rien d'aussi simple, rien d'aussi bouleversant. Et rien d'aussi radical : c'est à partir de ce principe que Manuel Rivas a construit tous ses livres, depuis En sauvage compagnie (éd. Métailié, 1997) et Le Crayon du charpentier (Gallimard, 1998), jusqu'à ce tourbillonnant Eclat dans l'abîme. Et c'est grâce à lui, sans doute, que le dernier roman de ce Galicien tout juste quinquagénaire (il est né à La Corogne, Espagne, en 1957) emporte beaucoup plus que le seul intérêt du lecteur, ou même son admiration : son émotion, son étonnement, son émerveillement, son plaisir.

Il faut pourtant consentir quelque effort pour entrer dans cet énorme livre qui navigue sans cesse au bord du "trop" : trop touffu, trop lyrique, trop puissant, trop sensible, trop virevoltant. Accepter de se plonger dans un maelström de tableaux, de personnages réels ou fictifs, de situations historiques et de scènes purement inventées. De perdre le fil, puis de le retrouver. De se laisser embarquer, presque en apnée, par un océan de mots et d'images, de dialogues fondus dans le corps du texte, d'exclamations, de noms propres. De s'agripper à la coque de ce gigantesque navire et de se laisser tirer, toutes voiles dehors, par des paragraphes pleins à craquer - qui pourraient être, aussi bien, des chansons, des poèmes en prose ou des partitions d'opéra. De suivre, avec délices, une écriture prodigieusement remuante, traversée de houle et de vagues, secouée par de brusques paquets de mer. En un mot, d'avoir le tournis, quand ce n'est pas le mal de mer.

Et finalement de se laisser emporter - comme dans les livres dont Rivas a fait le coeur de ce roman sous-titré "Mémoires d'un autodafé". Partant d'un épisode historique (l'immense brasier organisé par les phalangistes, militants profranquistes, sur le port de La Corogne, le 19 août 1936), l'écrivain bâtit un récit qui virevolte au rythme des pages échappées de ces flammes. Tous ses personnages sont liés, d'une manière ou d'une autre, aux ouvrages qui brûlent et qui, comme l'indique le titre espagnol, "brûlent mal" - donc s'envolent. Le récit les suit en zigzag, comme il accompagne les feuillets rescapés : de Vicente Curtis, l'ancien boxeur, à Samos, le Phalangiste, en passant par Santiago Casarès Quiroga, le père de Maria Casarès ("qui possédait la plus riche bibliothèque privée de toute la ville", au "12, de la rue Panadeiras") ou à Samantha, de "l'Académie de danse" et bien d'autres encore.

"J'écris comme un Charlot vagabond", sourit Manuel Rivas, pour définir le caractère faussement titubant de son texte. L'image vient naturellement, chez un homme pour qui la littérature n'est pas une abstraction. Plutôt, disons, une personne : "Les mots attendent d'être appelés, dit-il. Ils aiment la bouche des gens." Et encore : "Les mots sont une chose physique, comme les doigts, par exemple. La langue nous fait : on est constitués de chair, de sang et de mots." Manuel Rivas parle avec chaleur. C'est un homme un peu timide, le genre de grand type baraqué qui peut vous sortir la photo de sa mère (un cliché des années 1950, aux bords dentelés) après dix minutes de conversation, du flou dans les yeux. "La littérature a une bouche, qui peut apparaître dans des lieux insoupçonnés, une taverne, un berger. Pour moi, elle a eu des formes primitives, dont la première fut ma mère."

INFLUENCE MATERNELLE

Car de cette mère sortaient, à flot continu, des histoires et encore des histoires : "Elle parlait seule, surtout quand elle travaillait - et elle travaillait tout le temps, à transporter du lait", se souvient Manuel Rivas. "Elle menait des dialogues, faisait plusieurs voix, les unes après les autres, c'était très troublant et aussi très inquiétant : on aurait dit un cerf-volant livré au vent." Ce qu'il a identifié, bien plus tard, comme une affection psychiatrique, lui a laissé un héritage, pourtant : sa passion pour le récit. Manuel Rivas est quelqu'un qui raconte, qui digresse, qui ramifie, dans la vie comme dans son roman. Et qui, de fil en aiguille, élargit l'idée d'influence maternelle à la Galice, conçue par lui comme une "matrie" (par opposition à la "patrie" traditionnelle.)

Car sa terre et sa langue (dans laquelle il écrit, avant de s'autotraduire en castillan) sont omniprésentes dans ses livres. "Pour moi, explique-t-il, la langue est associée au corps des gens d'ici, à leur vie réelle, à la nature qui les environne. A toute une culture très rabelaisienne qui imprègne cette région." Il fait partie de ces écrivains qui prennent en charge l'histoire de leur pays - dans son cas, notamment, la guerre civile et les méfaits du franquisme, déjà présents dans de précédents romans. Brûler des livres, comme le firent les phalangistes, c'est menacer de tuer la langue, d'imposer un "silence ennemi".

L'évocation de cette violence fut tellement rude, qu'elle faillit l'arrêter dans l'écriture du livre : "Vers la moitié du texte, je n'en pouvais plus : cette histoire faisait surgir tellement d'horreurs que j'avais honte pour l'espèce humaine. Et puis je me suis souvenu d'un puits que mon père s'acharnait à creuser, sans jamais trouver d'eau. Alors j'ai continué, moi aussi." Au nom du père, de la mère et des mots qui, quand ils sont vraiment vivants, peuvent faire pièce aux pulsions de mort charriées par l'histoire.


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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyMar 14 Sep 2010 - 16:36

"Le crayon du charpentier" a ete recemment traduit en bulgare et comme c'est le premier livre de Manuel Rivas que je vois, je m'y suis accrochee.
C'est une histoire d'amour qui a comme cadre la guerre civile en Espagne...ou vice versa...la guerre a comme cadre cet amour. Ecrire sur la guerre avec mansuetude et au lieu de la mettre au centre de la narration - en faire un accompagnement des evenements, s'eloigner des emotions avec humour et sagesse - voila ce qui distingue le style de Rivas. J'ai rarement lu un roman soit si riche en metaphores originales dans une ecriture si serre, telegraphique. le procede de l'auteur, c'est d'inserer les paroles d'un personnage dans celle d'un autre tout comme un collage. Procede de la maniere d'ecrire tenant du post-moderne et langage poetique - pour moi, c'est un livre a apprecier.
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MessageSujet: Re: Manuel Rivas [Espagne]   Manuel Rivas [Espagne] EmptyMar 14 Sep 2010 - 17:45

contente de voir ce fil remonter Very Happy
et j'espère que tu auras d'autres possibilités de lire cet auteur Wink
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