Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 John Boorman

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Babelle
Zen littéraire
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MessageSujet: John Boorman   John Boorman EmptyVen 16 Mar 2007 - 8:16

John Boorman John-b10

Citation :
Né le 18 janvier 1933 dans la banlieue de Londres à Shepperton. A la manière de Stanley Kubrick, John Boorman devient populaire en transcendant les genres pour livrer une oeuvre violente et personnelle. 'Excalibur', l'un de ses plus fameux films, reprend ainsi la légende des chevaliers de la Table Ronde d'une manière baroque et hautement esthétisée. Elevé chez les jésuites, ce fils d'un tenancier de pub s'intéresse dès son adolescence à l'audiovisuel au point de devenir critique de cinéma à 17 ans. Son service militaire accompli, il entre à la télévision en 1955. Monteur dans un premier temps, c'est vers la réalisation que le jeune homme se tourne au début des années 1960. La BBC produit ses premiers documentaires. Mais Boorman ne va avoir de cesse d'aller à l'encontre des formats de la télévision, avec un souci perfectionniste de l'image. Sa rencontre avec Lee Marvin lui permet d'entrer à Hollywood. L'acteur sera le héros de son deuxième et de son troisième film, 'Le Point de non-retour', l'histoire traditionnelle d'une vengeance, et 'Duel dans le Pacifique', confrontation quasi-muette entre deux officiers - l'un américain, l'autre japonais - sur une île déserte durant la Seconde Guerre mondiale. Le sens de la mise en scène et la profondeur des intentions du cinéaste sont remarqués. Avec des sujets sensiblement différents, l'auteur met souvent en jeu l'idée d'une quête. L'un de ses plus grands succès, 'Delivrance', montre ainsi de jeunes citadins à la recherche d'un retour à la Nature qui rime ici avec la brutalité. Les oeuvres de Boorman concentrent ses obsessions et l'influence que Jung a eu sur lui dans sa lecture des mythes. En témoignent les figures véritablement mythologiques qui émergent de 'Zardoz', film de science-fiction tourné dans les années 1970, de 'L' Exorciste 2' dans le genre fantastique ou de 'La Forêt d'émeraude' pour le film d'aventure. Durant les années 1980-1990, Boorman enchaîne les succès publics et critiques, étonne Cannes avec 'Le Général' - sur l'IRA - qui lui vaut le prix de la Mise en scène en 1998. Cinéaste prolifique, John Boorman reste une figure de proue du cinéma anglais et américain d'après-guerre.
www.evene.fr


1965 : Sauve qui peut (Catch us if you can)
1967 : Le Point de non-retour (Point blank)
1968 : Duel dans le Pacifique (Hell in the Pacific)
1970 : Leo the Last
1972 : Délivrance (Deliverance)
1974 : Zardoz
1977 : L'Exorciste 2 : l'hérétique (Exorcist II : The Heretic)
1981 : Excalibur
1985 : La Forêt d'émeraude (The Emerald forest)
1987 : La Guerre à sept ans (Hope and glory)
1990 : Tout pour réussir (Where the heart is)
1995 : Rangoon (Beyond Rangoon)
1998 : Le Général (The General)
2001 : Le Tailleur de Panama (The Tailor of Panama)
2003 : In My Country (Country of My Skull)
2006 : The Tiger's Tail



Ma dernière séance : In my country

Un peu "léger", le Boorman sur l’apartheid. Binoche et Samuel Jacksonne ne m'ont pas convaincue. La seule émotion : les premières images (images d'archives?) et les chants, la musique.
Un retour s'imposait pourtant sur l'ouvrage de la poétesse et journaliste sud-africaine (blanche) Antje Krog, qui a couvert la commission "Vérité et réconcilliation" de 1996 à 98 : La Douleur des mots. Edité chez Actes sud.


Dernière édition par Queenie le Mer 4 Sep 2013 - 23:32, édité 3 fois (Raison : transmutation de fil film à réalisateur)
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyDim 13 Déc 2009 - 19:24

John Boorman Pointb10

Point Blank

Une histoire de vengeance qui commence et ce détermine à Alcatraz (après fermeture). Un Lee Marvin taciturne comme revenu à la vie suit le chemin de la vengeance.

Un scénario habituel qui se démarque par un certain détraquement psychologique à base de flash backs tordus mêlés de psychédélisme mais aussi à un certain dépouillement. Le film est un peu lourd, en fait c'est la deuxième fois que je le voyais, un peu daté aussi... mais à la réflexion le malaise est peut-être une partie de l'angoisse induite par une énigmatique et perturbante absence de but apparent qui se dessine au fur et à mesure de cette histoire toujours plus morbide. C'est d'ailleurs peut être un peu trop tordu à voir pour la relative facilité qu'on peut en attendre.

John Boorman Lee-ma11

On reste loin aussi de la démesure, il y a du crime organisé et Marvin est un "pro" mais ses confrontation avec l'Organisation sont très tendues, sur le fil du rasoir.

l'image qui vient de me faire comprendre pourquoi on en parle avec Limits of Control :

John Boorman Lee-ma10
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyDim 13 Déc 2009 - 19:32

John Boorman Hellpa10

Duel dans le Pacifique

Un bon souvenir de ce film enregistré sur RTL9, de cette rencontre sur une île déserte de deux soldats ennemis joués par Lee Marvin et Toshiro Mifune qui après s'être combattus et faits prisonnier l'un et l'autre finissent par s'allier pour mieux survivre... malgré la barrière de la langue et sans que cela empêche des moments de troubles profonds quand ils redécouvrent un univers déchiré. Un casting de luxe et quelques images qui vont avec.

des anecdotes à lire sur la page wikipedia : clic !

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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyMar 21 Juin 2011 - 15:05

Dommage que le souvenir de Délivrance soit aussi loin, il y a tellement de choses à dire sur ce chef d'oeuvre. J'aime pratiquement tous ses films, il me reste juste à voir son tout premier, quasi introuvable.


   

Un petit mot sur son dernier film, inédit dans les salles françaises, et qui est loin d'être son meilleur.
John Boorman TheTigersTailDvdCover
Il s'agit d'une histoire de jumeaux séparés à la naissance qui est le prétexte pour Boorman de dresser un état des lieux de la République d'Irlande qui a "sombré" dans le capitalisme. Bizarremment, l'intrigue rappelle celle d'un film de Guitry "La vie d'un honnête homme" avec le génial Michel Simon. D'un intérêt très relatif.
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyMar 17 Juil 2012 - 22:34

John Boorman 1972-d10

Revu Delivrance (1972) hier. Je crois que je préfère Point Blank et Duel dans le Pacifique, mais le film reste déroutant. Il y a bien sûr la part survival qui marque mais à le revoir c'est bizarre dès le début et très obscur portrait d'Amérique. Quatre types de la classe moyenne s'embarquent pour une virée en canoë sur une rivière qui finira noyée avec toute la forêt et les petits bleds qui vont avec sous les eaux du bassin d'un grand barrage. Quatre types : un un peu timbré qui surjoue sa virilité sauvage (Burt Reynolds donc), un type tranquille qui joue de la guitare, un représentant de commerce perdu dans ce monde, et un moyen moyen (Jon Voight). En face un gamin "à l'air dégénéré" qui joue du banjo, des types bizarres et une paire de timbrés versions quart monde campagne qui fait peur.

Paysages magnifiques et glissements sur l'eau qui attirent, les rapides inquiètent un peu... et puis tout dégénère dans la confrontation brutale entre les hommes des deux mondes. Et l'homme fort de l'équipe est assez rapidement réduit à l'incapacité physique... il n'y a pas d'énorme caricature, le "civilisé" du groupe n'est même pas un hippie, les affreux sont affreux mais on retrouve leur monde ... "civilisé" à la fin. Il reste un compromis de violence et de silence, et un mensonge où personne ne gagne vraiment quoi que ce soit.

Une vision sinistre du passage à l'ère moderne ?

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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyJeu 19 Juil 2012 - 22:49

Je voudrais insister sur la scène inoubliable dans laquelle deux figures de l’Amérique rivalisent de virtuosité : la guitare de Drew et le banjo de l’enfant. Cette scène est quasiment muette évidemment, comme si la communication entre "une Amérique du haut" et "une Amérique du bas" était possible. Tout le laisse croire effectivement. Les deux instruments qui se répondent comme par magie. Puis en y regardant de plus près, on s'aperçoit que l'enfant est placé en surplomb, en hauteur, c'est lui qui domine (est-ce un signe?) et Drew est placé en contre-plongé (que va-t-il lui arriver ?). Il s'agit donc d'une scène duelle : à la resque fin du morceau Drew s'amuse de ses fausses notes, il n'arrive pas à suivre le rythme et enfin, terrible, cette scène se termine par un refus net et précis. Au moment de partir alors qu'il tend la main au gamin, ce dernier tourne la tête. Terrible échec : Le tempo est donné, le ton lancé : que va-t-il se jouer entre ces deux mondes?
Deux groupes s'affrontent : celui de la montagne, de la dégénérescence,coupée du progrès, celui de l'isolement effroyable et de l'autre le groupe de la modernité qui veut se confronter à la nature pour se délivrer de quoi au juste?

ICI
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptySam 28 Juil 2012 - 16:34

John Boorman Catch_10

Sauve qui peut (Catch us if you can, 1965)
Le tout premier film du grand John Boorman. Une pochade, une échappée belle dans l'esprit de Quatre garçons dans le vent. Seulement, les Dave Clark Five ne sont qu'une pâle imitation des Beatles et ce film débridé n'a que bien peu d'intérêt. Comme tous les films dans l'air du temps, celui du Londres du milieu des années 60, Sauve qui peut est sacrèment démodé, sorte de happening permanent plutôt qu'oeuvre cinématographique à part entière.

John Boorman Captur10
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyMar 3 Sep 2013 - 10:07

John Boorman 936ful10

La forêt d'émeraude

Ça ressemble à un ovni (un croisement de Zardoz et de Délivrance ?) cette histoire de gamin kidnappé par une tribu et qui retrouve son père dix ans plus tard, l'inverse en fait. Et le film en plus de très belles images de jungle ajoute surtout dans sa deuxième partie la confrontation des deux mondes : le très beau mais pas non plus paradisiaque monde des tribus et le contagieux monde civilisé avec ses barrages, ses taudis, son alcool, son bordel, ses flingues...

La large part donnée à la nature et à la magie sans pour autant idéaliser trop le tableau aide à en faire un beau film, de même que la boormanienne absence de traces trop sensibles d'optimisme. Musique assez smooth qui esquive le new age électrique, des maquillages peintures de guerre qui ont l'air un peu "pop" (et signés 1985).

Le duo fils du réalisateur, Charley Boorman, et Powers Boothe marche bien avec ce blondinet qui exprime plus une sereine jeunesse qu'une confondante bêtise.

Vraiment un chouette film pas tout à fait normal. Un film qui reste réservé sur de nombreux aspects dramatiques ou visuels et pour ce dernier point il n'en est que plus beau (et il y a de monstrueusement belles images là-dedans de nature ou de ville).
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyMer 25 Sep 2013 - 15:39

Gamine, je suis tombée sur ce film par hasard, et j'en suis restée fascinée à dévorer l'écran des yeux, à découvrir que des films comme ça, racontant ça, existaient. Je n'ai jamais osé le revoir (je ne savais même pas qu'il était d'un réalisateur "reconnu". J'ai toujours craint avoir été séduite par quelque chose qui touchait mon esprit enfantin, mais paraitrait terriblement niais et désuet à l'âge adulte.
Ton commentaire me fait penser que je pourrais le revoir sans honte et sans déception. Cool !
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyMer 25 Sep 2013 - 16:40

Je suis étonnée du commentaire d'Animal. Je l'ai vu adolescente et je l'avais beaucoup aimé mais je ne sais pas pourquoi, je me suis toujours dit qu'il devait avoir mal vieilli et bien non visiblement. Tant mieux !
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyMer 25 Sep 2013 - 21:07

vous m'en voudrez peut-être ! ... et pour vous remettre je vous suggérerai Southern Comfort... et... vous m'en voudrez encore plus ou me direz que ça n'a rien à voir mais que c'est un super film de traque. clown 
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MessageSujet: Re: John Boorman   John Boorman EmptyVen 27 Sep 2013 - 11:58

Le petit fou.
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