Le Journal de Carl Âne

Le scandale du léopard éclabousse le monde de l'art

Un communiqué de Christine Albanel, ministre de la Culture, confirme qu’une enquête est en cours afin d’élucider le mystère de la femme au parapluie-léopard qui aurait détérioré il y a à peine 48 heures une œuvre originale exposée au Musée Picasso, dans l’ancien château Grimaldi.

Pierre-Antoine Gatier, l’architecte des Monuments historiques qui avait procédé à la rénovation du musée, s'est rendu au cabinet de restauration.
Rappelons que Pablo Picasso séjourna dans les lieux de septembre à novembre 1946 pour y réaliser de nombreuses œuvres.
Le service Patrimoine de la ville d’Antibes, à laquelle le peintre avait fait don de 23 peintures et de 44 dessins, est sur les dents.

Citation :

"La pointe du parapluie contenait des matières organiques que nos experts ont du mal à identifier et qui seraient susceptibles de laisser sur la toile des traces indélébiles (..)"

explique le dirigeant de la filière peintures du Département antivandalisme au Centre de recherche et restauration des musées de France.
"Il nous faudrait connaître l’origine de ces matières pour un nettoyage sélectif adapté aux divers états de surface sur la peinture" -a encore confié le groupe d’experts en lien avec l'institut de recherche médicolégale où des spécialistes tenteraient en ce moment même d'établir par son ADN la filiation biologique des particules.

j'ai aussi entendu ce communiqué Babelle.


Un témoin dit avoir vu une blonde (frisée, défrisée ?) qui s'enfuyait.


"flash" : les enquêteurs ont trouvé un indice qu'ils ont confié à la police scientifique : un livre de JP Dubois certainement tombé dans la fuite du vandale.

Oui...c'est incroyable cette histoire!...
Hier soir, je me trouvais dans un bar, le Bar des... Parfumés je crois...et tout le monde ne parlait que de cela...


Il faut une bonne dose de culot ou d'inconscience pour oser commettre un acte comme celui-là!...
Certains témoins ont tout de même parlé d'un acte involontaire, d'une inattention, d'une distraction, d'une agitation particulière devant la beauté du tableau qui aurait rendu, dans un premier temps, la criminelle fort bavarde (son débit de parole était paraît-il extrêmement rapide)...puis les gestes ont suivi...pour pointer la beauté du tableau ou pour agresser une beauté à la limite du supportable?...On ne sait pas encore...

Affaire à suivre...

Bédoulène a écrit:

"flash" : les enquêteurs ont trouvé un indice qu'ils ont confié à la police scientifique : un livre de JP Dubois certainement tombé dans la fuite du vandale.

Dubois?...
Mais...si ce que tu dis là est vrai, il y a peut-être une piste pour les enquêteurs!...
N'est-ce pas la même femme blonde (frisée ou défrisée on ne sait plus) qui aurait harcelé Dubois avec un parapluie léopard à Manosque?...Dubois...et Pluyette!...

Excellent !

Nouvel indice :
Un bouchon de bouteille d'aquavit a été retrouvé juste à la sortie qu'a emprunté la forcenée pour s'échapper.
De même, sans lien apparent avec "l'affaire" un papier a également été retrouvé. Avec une phrase énigmatique écrite tout en haut :
L'Inconnu du petit bois !

Comme un titre, suivi de quelques mots raturés, puis une phrase, raturée également et finalement écrit en rose : Zut, je n'y arriverais jamais !

La police se perd en perspective devant les motivations de celle qu'on n'appelle plus désormais que l'inconnue au parapluie léopard !

J'ai entendu dire aussi qu'en plus du bouchon d'aquavit, les enquêteurs auraient retrouvé une liste de caves champenoises sur laquelle était resté collé un cheveu sans doute blond ayant subi frisure ou défrisure, nous n'en savons pas plus!
Il n'empêche qu'il est angoissant de savoir que des inconscient(e)s doté(e)s de parapluies léopard, lisant du Garnier et du Pluyette, soient laissés en liberté dans nos musées...mais que fait donc MAM Il n'y a pas qu'aux Antilles que cela brûle!!!

À l'intérieur du dit livre de Dubois, une photo d'un mec sur une moto
qui servait de marque-page. Un indice de plus à se mettre sous la dent.

vrooom vroooommm

Trop bon ce délire.

Note interne de la PJ de Nice :

les enquêteurs ont un nouvel indice : au dos de la photo marque-page, après passage au jus de citron (technique ancienne mais efficace) ils ont pu lire :

Café de la Place à Saint-Paul dimanche 15 heures

le filet se resserre sur la mystérieuse femme blonde !

Un citoyen cinéphile, Mr Desambrois, aurait apporté à la police niçoise des indications relatant un fait nouveau qui serait en relation avec l’affaire.
Mr Desambrois se souvient avoir croisé une jeune femme blonde au cinéma Pathé Nice Massena le 18 février dernier, dans la salle où était projeté Slumdog millionaire, le dernier film de Danny Boyle.
La femme aurait attirée son attention car elle brandissait un parapluie léopard en criant à plusieurs reprises durant la séance :

Citation :

"Et personne pour le Zweig? Il est si beau! (et très court à lire!)"

Avec tout ça, si on ne la trouve pas!

C'est que la police est vraiment nulle