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 Festival de Cannes, année après année

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swallow
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyVen 22 Mai 2009 - 19:45

Article sur "The white ribbon" sur "El País" d´aujourd´hui. L´idée centrale est plus ou moins la même que celle de TV5 Monde, que Li nous a aimablement recopiée.
Le titre de l´article " Le bistouri de Haneke fait peur". On insiste sur le fait que le film ne décrit pas une pathologie individuelle, mais bien plus, ces "tumeurs collectives", puisqu´il s´agit de la rigidité morale et de la dépravation d´une collectivité toute entière.
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Marko
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyVen 22 Mai 2009 - 20:48

Li a écrit:

Aujourd'hui Gaspard Noé en lice.

Lu dans Première (acheté car Isabelle Huppert en est la rédactrice en chef ce mois)

"Noé, très inspiré par Le livre tibétain des morts, promet de retranscrire l'état hallucinogène provoqué par la DMT, une substance psychotrope composée de la molécule sécrétée par le cerveau juste avant la mort."

Un projet pour le moins intrigant...

Citation :
Dans Irréversible, Gaspar Noé introduisait le récit avec le Boucher (Philippe Nahon), boule rustre de misanthropie, avant de progresser vers une forme de cinéma plus abstraite. Soudain le vide en est la continuité labyrinthique, reprenant certains thèmes communs comme la vengeance, le destin, la prémonition (le rêve de la Licorne, bien entendu). Surtout, le récit évolue d'un enfer sous LSD vers un paradis vert de l'enfance, de la mort à la vie, de l'intoxication à la pureté pour faire ressentir cette présence métaphysique des choses qui dévastent, dépassent et portent. Armé d'une mise en scène hallucinante (fluidité des mouvements, contiguïté dans le plan, enchaînement virtuose), d'influences soviétiques (Pavel Klushantsev, Wojciech Has) et underground (Kenneth Anger), de stroboscopes hérités de The Flicker, de Tony Conrad, d'un discours aussi naïf qu'apaisé et d'effets spéciaux inédits, Noé sculpte un univers interlope en apesanteur dont il cherche à préserver le mystère tout en l'inscrivant à même la pellicule. La dernière partie qui transforme Tokyo en immense baisodrome achève de rendre l'expérience unique et la relation frère-soeur indestructible, rendue exclusive par un traumatisme et une peur de se perdre le lendemain, atteint un sommet de romantisme. Si dans 2001, l'odyssée de l'espace, Kubrick représentait l'infini, Noé montre lui dans Soudain le vide, ce qui se passe après la mort. Entre ses fantasmes sexuels et son obsession paternelle, il filme l'invisible, l'inexpliquable. Pourquoi on vit? Pourquoi on baise? Pourquoi on meurt? C'est tragique et éblouissant.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyVen 22 Mai 2009 - 22:44

bulle a écrit:
Jeune cinéaste de 20 ans à Cannes avec son premier film .
le film J'ai tué ma mère

Autre film présenté .
Polytechnique, le film du Canadien Denis Villeneuve, sera diffusé le 17 mai à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.
---
Présenté en première mondiale à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes,
le film J'ai tué ma mère du cinéaste québécois Xavier Dolan, a déjà mérité trois prix.

Dolan a raflé le prix
Art et Essai remis par la Confédération internationale des cinémas d'art et essai (CICAE),
Le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour le scénario et
Le prix Regards Jeunes pour les longs métrages.

bravo Mon beau Xavier , que j'aime depuis ses débuts au cinéma content

Citation :
Xavier Dolan demeure à Cannes jusqu'à la fin du festival, ce weekend, compte tenu que son film est admissible pour le prix la Caméra d'or remis au meilleur premier film d'un réalisateur.

Rappelons que jusqu'ici, une vingtaine de pays ont acheté les droits de diffusion du film du jeune Québécois qui a reçu un accueil chaleureux à la Quinzaine des réalisateurs.

La France a déjà acquis les droits et le film doit y prendre l'affiche le 15 juillet. La Suisse fait également partie des pays ayant déjà acheté les droits de diffusion.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 15:19

Marko a écrit:


Citation :
Dans Irréversible, Gaspar Noé introduisait le récit avec le Boucher (Philippe Nahon), boule rustre de misanthropie, avant de progresser vers une forme de cinéma plus abstraite. Soudain le vide en est la continuité labyrinthique, reprenant certains thèmes communs comme la vengeance, le destin, la prémonition (le rêve de la Licorne, bien entendu). Surtout, le récit évolue d'un enfer sous LSD vers un paradis vert de l'enfance, de la mort à la vie, de l'intoxication à la pureté pour faire ressentir cette présence métaphysique des choses qui dévastent, dépassent et portent. Armé d'une mise en scène hallucinante (fluidité des mouvements, contiguïté dans le plan, enchaînement virtuose), d'influences soviétiques (Pavel Klushantsev, Wojciech Has) et underground (Kenneth Anger), de stroboscopes hérités de The Flicker, de Tony Conrad, d'un discours aussi naïf qu'apaisé et d'effets spéciaux inédits, Noé sculpte un univers interlope en apesanteur dont il cherche à préserver le mystère tout en l'inscrivant à même la pellicule. La dernière partie qui transforme Tokyo en immense baisodrome achève de rendre l'expérience unique et la relation frère-soeur indestructible, rendue exclusive par un traumatisme et une peur de se perdre le lendemain, atteint un sommet de romantisme. Si dans 2001, l'odyssée de l'espace, Kubrick représentait l'infini, Noé montre lui dans Soudain le vide, ce qui se passe après la mort. Entre ses fantasmes sexuels et son obsession paternelle, il filme l'invisible, l'inexpliquable. Pourquoi on vit? Pourquoi on baise? Pourquoi on meurt? C'est tragique et éblouissant.


A part cette critique, je n'ai lu que des papiers négatifs sur le Gaspard Noé... exemple, sur le site de Télérama :

Citation :
Gaspard m'a tuer

On tenait le coup. Des signes d'épuisement apparaissaient ici et là, pertes éclairs de mémoire, impression fugitive qu'on crie votre nom sur la Croisette - mais non, personne ne vous parle -, certitude que les films sont trop longs, trop répétitifs. Mais bon, rien que de très normal, docteur, en fin de festival. Et puis la séance unique d'Enter the void - Soudain le vide en français -, le troisième film de Gaspar Noé, a achevé nos dernières résistances. La présentation à Cannes d'un film d'une telle vacuité pose un certain nombre de questions. Je veux bien que la sélection française doit constituer un panel large, mêlant cinéastes ultra-reconnus (ou légendaires, comme Resnais), auteurs d'aujourd'hui (Audiard) ou émergents (Giannoli) et même laisser une place à la frange post-moderne expérimentale : mais, franchement, n'y avait-il pas d'autres films candidats que ce nanar ultra-sophistiqué qui raconte la mort d'un petit dealer américain à Tokyo, puis - les deux-tiers du film - sa vision post-mortem, flash-back sur sa vie, regard d'une âme flottante sur ceux qui lui survivent, et puis sa résurrection/réincarnation annoncée ?

Je suis embêté parce que je trouve que Gaspar Noé est un cinéaste intéressant. Par exemple, derrière la brutalité d'Irréversible se cachait une passionnante réflexion sur la narration, et une manipulation assez virtuose du spectateur. Je ne déteste pas être manipulé, je n'ai rien contre les cinéastes-ostéopathes, mais Enter the void ne m'a déplacé aucune articulation (mentale). Il ne produit rien parce que ses personnages sont d'une bêtise absolue : leur but suprême est de baiser et de se droguer, et ce spectacle de leurs habitudes orgiaques est vite lassant. Exemple : on voit dans le flash-back - la vie qui se re-déroule toute entière dans la conscience du mort - l'arrivée de la soeur du héros à l'aéroport de Tokyo. Frère et soeur ont perdu leurs parents dans un accident de voiture, ils se sont jurés fidélité éternelle : la demoiselle est une pin-up du tonnerre (jouée par une actrice espagnole, Paz de la Huerta, qui n'a pas froid aux yeux - ni aux fesses), elle débarque avec son ours en peluche à la main, et deux jours plus tard à peine, la voilà qui écarte les jambes dans un club de gogo-dancers... Elle peut pas faire du baby-sitting, plutôt, ou travailler dans un fast-sushi ? Ils ont pas un livre, chez eux, ou un DVD, ces deux-là ?

Comme dans Irréversible, et comme un psychanalyste amateur, Gaspar Noé ne cesse d'enquiller des scènes originelles - tétée du lait maternel, parents qu'on surprend à faire l'amour, puis, ici, accident de voiture spectaculaire. Il dit de manière récurrente et naïve le regret d'un eden perdu : la plupart du temps, il est incarné par un couple, une famille, dans un décor de nature enchanteresse - genre vous ou moi au Parc de Saint-Cloud, musique classique à fond dans l'ipod. Il va ici plus loin, et la fin de projo a donné lieu à une pagaille amusante : plus long que prévu (2h42 au total), le film n'en finissait pas de ne pas finir, par un travelling flottant interminable sur des couples en action. Puis, un noir. On se lève, on remonte vers la sortie, Thierry Fremaux fait des grands signes : « ce n'est pas fini ». Embouteillage devant les portes, on tente de retenir le jury en train de se barrer lui aussi... De fait, restait le pompon : une scène qui répond à l'excision de Charlotte G. dans Antichrist (en termes de : vous allez voir ce que nous n'avez jamais vu). Un coït filmé de l'intérieur du sexe féminin, avec va-et-vient du sexe de l'homme, puis une éjaculation en macrophotographie - genre la traversée de la Mer Rouge (enfin, blanche) dans Les Dix Commandements - suivie d'une fécondation par un spermatozoïde aventureux... A-t-on le droit de trouver ça ridicule ?

La longueur du film, sa prétention presque puérile à traiter d'un grand sujet - naissance, sexe, mort et les traumas qui vont avec - sont en tout cas bien dans l'époque. Il y aura eu cette année à Cannes un très étrange « syndrome de la boursouflure », un goût de l'étirement - celui-ci a sans doute à voir avec le triomphe de la filière numérique, en tout cas côté prise de vues et montage - qui rendent exceptionnels les cinéastes prêts à raconter leur histoire en 1h40. J'y vois un signe de grand doute : la nécessité de faire « grand film » passe nécessairement par cette ampleur, qui, pensent-ils, donne à leur oeuvre un caractère exceptionnel. Il ne faut pas tomber dans le panneau : durée n'est pas forcément synonyme d'intelligence. Ou pour revenir au niveau de Enter the void, size doen't matter - la taille ne compte pas.


Pareil sur un blog du Monde, je ne retrouve plus le lien, mais la critique était similaire.

Aujourd'hui Isabel Coixet et Tsai Ming Liang, les deux derniers flms.

Le film de Coixet me fait vraiment envie, de par les références (Murakami) et l'ambiance de ce film (du moins celle qui se dégage des descriptions ) :

Citation :
La Catalane qui se dit fascinée par la culture japonaise, les romans de Haruki Murakami et Banana Yoshimoto et la "vibration" de Tokyo la nuit, promène sa caméra dans des quartiers populaires peu filmés, dont elle donne une vision insolite.

Superbement filmé et photographié, son film suit la mystérieuse Ryu (Rinko Kikuchi) : employée du marché aux poissons la nuit, tueuse à gages le jour.

Au désespoir après le suicide de sa fille, Nagara (Takeo Nakahara) un puissant homme d'affaires, fait appel à ses services pour abattre David (Sergi Lopez) le petit-ami de celle-ci, qu'il juge responsable de sa mort.

Surveillée de loin par un amoureux transi (Min Tanaka), Ryu s'attache peu à peu à David, jusqu'à en oublier son contrat...

Fidèle à la promesse de son titre, "Carte des bruits de Tokyo" prend le pouls de la ville : l'effervescence d'un marché de nuit, le crissement d'un train de banlieue à l'aube, le bouillonnement d'une soupe au ramen dans un restaurant de rue, le silence d'un cimetière un après-midi d'été...

Voyage sensoriel et sensuel au pays de la mélancolie, le film capte l'âme d'une métropole peuplée de solitaires, habillée de néon la nuit, hantée par les fantômes des disparus le jour, au fil d'une bande sonore éclectique (Misora Hibari, Max Richter, Kraak & Smaak, Antony & the Johnsons...).

De belles scènes érotiques émaillent le film, où le rouge sombre des lèvres de l'héroïne rappelle celui du thon frais tranché à l'aube, et le carmin vif des banquettes en skaï d'une chambre d'hôtel en forme de wagon de métro parisien, la teinte des arbres en fleurs.



Et ce qu'I. Coixet en dit :
Citation :
"Les films, comme les mélodies ou les poèmes, naissent de rencontres étranges, d’associations souvent incongrues mais toujours magiques. Dans le cas de Carte des sons de Tokyo, l’histoire m’est apparue à la Halle à Marée de Tsukiji à Tokyo. Je pense que l’odeur du thon frais, des algues et des huîtres, les cris des vendeurs, le fracas du va-et-vient des milliers de caisses et la lumière particulière des lampes fluorescentes à quatre heures du matin ont beaucoup joué. Ou le visage pierreux d’une jeune fille qui manipulait adroitement un tuyau d’arrosage et qui refusa énergiquement, avec une détermination peu habituelle au Japon, que je la prenne en photo. (…)

J’ai su que j’allais raconter l’histoire d’une femme ayant une double vie: une femme dure, solitaire, mystérieuse, blessée, qui travaille à la Halle à Marée, nettoyant et transportant des caisses et qui, occasionnellement, est engagée comme tueuse à gages. Et l’histoire d’un homme, obsédé par les sons, qui aime cette femme en silence et qui sait que la seule chose qu’il va obtenir d’elle est le bruit de sa respiration, celui de ses talons dans une ruelle solitaire et ses conversations et rencontres avec un homme d’origine espagnole par qui elle est attirée et qui va remettre en question la vie solitaire qu’elle a menée jusqu’à présent. À cette première idée s’est greffée l’histoire d’un homme qui ne peut pas supporter la perte de sa fille et qui cherche à se venger aveuglément. Une vengeance qui sera tragique.

Carte des sons de Tokyo est né ainsi. Et il y aussi ma fascination pour la culture japonaise contemporaine, l’atmosphère des romans de Haruki Murakami et Banana Yoshimoto, ma dépendance reconnue au wasabi et la vibration presque matérielle que la ville de Tokyo produit pendant la nuit: un mélange d’impatience, mystère, ombre et tendresse qui laisse une trace indélébile."

Demain, le palmarès...

A vos pronostics!! Very Happy
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swallow
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 17:40

LI disait:
Code:
"la mystérieuse Ryu (Rinko Kikuchi"

Vous en souvenez-vous? c etait la belle sourde-muette de " Babel"d´Iñarritu.

C´est un regal que d´entendre Coixet. Faisant sûrement allusion à la fameuse scène de lit ( je dirais "à la Magritte") d´"Abrazos rotos" , et s´amusant à taquiner Almodovar, comme elle aime le faire, elle dit qu´elle a horreur des draps pour les scènes érotiques:rire:
Au moins, comme çà on aura les 2 pôles contraires...
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 19:51

A part quelques critiques très enthousiastes, le film de Tsai Ming Liang semble avoir beaucoup ennuyé malgré sa beauté plastique... (pas forcément rédhibitoire)

Il semblerait donc que les premières places se jouent entre Audiard, Almodovar et Haneke. Peut-être ensuite Jane Campion et Giannoli? Verdict demain!

Je veux quand même un prix pour Tsai!!!!!
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 21:28

Marko a écrit:
Il semblerait donc que les premières places se jouent entre Audiard, Almodovar et Haneke. Peut-être ensuite Jane Campion et Giannoli? Verdict demain!

C'est un pronostic large ça! Razz

Je ne vois pas trop Almodovar figurer dans le palmarès, du moins pas pour la Palme, ni pour le Grand prix.

Dans Première, est retranscrite une discussion entre Sean Penn et Isabelle Huppert, cette dernière à un moment dit ceci : "J'ai l'impression que la Palme, et, dans une moindre mesure, les autres prix reste celle du président, même s'il n'est pas seul à décider. Entre les murs sera toujours relié à vous Sean Penn."

A partir de là, je pense que le palmarès, et encore plus la palme devrait être surprenante, non consensuelle, un film qui ressemble à Huppert justement.

Le Audiard est très attendu (trop?).

Pour la palme, je mise donc tous mes jetons sur le Haneke.
Ensuite, quelques jetons pour le film de Bellochio, Vincere, pourquoi pas le film de Mendoza?? Ou Fish Tank?

J'aime bien faire des pronostics qui s'avèreront faux avec des explications pour les justifier qui ne seront pas non plus pertinentes Razz
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 21:34

Hé ! Pourquoi personne à parler du dernier Sam Raimi, Jusqu'en Enfer ?

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Et pourquoi ce serait pas lui la Palme d'Or ! Na !
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 21:41

Queenie a écrit:


Et pourquoi ce serait pas lui la Palme d'Or ! Na !

I. Huppert sera surprenante, mais pas sûre qu'elle osera piocher dans le hors compétition Very Happy
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptySam 23 Mai 2009 - 21:47

Li a écrit:
Queenie a écrit:


Et pourquoi ce serait pas lui la Palme d'Or ! Na !

I. Huppert sera surprenante, mais pas sûre qu'elle osera piocher dans le hors compétition Very Happy

Ah ouais, t'as raison, j'ai du mal avec toutes ces catégories...
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyDim 24 Mai 2009 - 13:04

Bon allez! Mon palmarès fantasmé:

Palme d'or: Visage de TSai Ming Liang (on aura compris laugh )

Grand prix: Haneke

Prix de la mise en scène: Audiard

Prix spécial de Jury: Soudain le vide de Gaspar Noé

Je ne sais pas où caser Jane Campion mais j'aimerais qu'elle y soit... Lars aussi?
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyDim 24 Mai 2009 - 20:19

Beau Palmarès très cohérent! cheers
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyDim 24 Mai 2009 - 20:52

Palme d'or : Le Ruban blanc de Michael Haneke

Grand prix du 62e Festival de Cannes : Un Prophète de Jacques Audiard

Prix exceptionnel du Festival de Cannes : Alain Resnais pour Les Herbes folles

Prix d'interprétation masculine : Christoph Waltz pour Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

Prix d'interprétation féminine : Charlotte Gainsbourg pour Antichrist de Lars von Trier

Prix de la mise en scène : Brillante Mendoza pour Kinatay

Prix du scénario : Mei Feng pour Nuits d'Ivresse printannière de Lou Ye

Prix du jury ex-aequo : Fish Tank de Andrea Arnold et Thirst, Ceci est mon sang de Park Chan-Wook

Caméra d'or : Samson et Delilah de Warwick Thornton

Palme d'or du meilleur court-métrage : Arena de Joao Salaviza



Ce palmarès ressemble beaucoup à Huppert je trouve, comme elle disait, il reflète ses choix.

Pour une fois, mon pronostic était bon!
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyDim 24 Mai 2009 - 21:02

Citation :
Ce palmarès ressemble beaucoup à Huppert
,oui! et bons pronostics, Li, bravo!
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 EmptyDim 24 Mai 2009 - 21:19

Ils ont récompensé la plupart des films dérangeants ou mal aimés du festival. Exit l'esthétisme d'Almodovar, de Jane Campion ou de Tsai Ming Liang. Charlotte super émouvante! Tous les films me font envie.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 11 Empty

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