Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Petite chronique du cinéma japonais

Aller en bas 
+8
Bédoulène
Madame B.
Babelle
Arabella
animal
Queenie
eXPie
traversay
12 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
AuteurMessage
traversay
Flâneur mélancolique
traversay


Messages : 10160
Inscription le : 03/06/2009
Age : 65
Localisation : Sous l'aile d'un ange

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyMar 28 Aoû 2012 - 21:48

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 200ful10

Les enfants de la ruche (Hachinosu no kodomokashi, Hiroshi Shimizu, 1948)
Un soldat démobilisé et sans endroit où aller prend sous son aile une dizaine d'orphelins dépenaillés. Les voici partis sur les routes, avec de petits boulots, de temps à autre, pour assouvir leur faim. Un road-movie dans les campagnes et les forêts du Japon de l'après-guerre où la prostitution et le marché noir semblent les seules activités rentables. Shimizu, dont les quelques films connus, et encore principalement dans les pays anglo-saxons, datent des années 30, est un cinéaste qu'il est difficile de rattacher aux quatre grands du cinéma nippon classique : Ozu, Naruse, Mizoguchi et Kurosawa. Il se situe à part, dans l'innocence et la pureté, malgré les drames, presque dans l'insouciance, en tous cas dans l'espérance de jours meilleurs. C'est vrai aussi dans la forme, qui n'est pas du tout celle du néo-réalisme italien auquel on pourrait hâtivement le rattacher. Très bon film.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Childr10
Revenir en haut Aller en bas
http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-48511
eXPie
Abeille bibliophile
eXPie


Messages : 15620
Inscription le : 22/11/2007
Localisation : Paris

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyMar 28 Aoû 2012 - 22:16

traversay a écrit:
Shimizu, dont les quelques films connus, et encore principalement dans les pays anglo-saxons, datent des années 30, est un cinéaste qu'il est difficile de rattacher aux quatre grands du cinéma nippon classique : Ozu, Naruse, Mizoguchi et Kurosawa. Il se situe à part, dans l'innocence et la pureté, malgré les drames, presque dans l'insouciance, en tous cas dans l'espérance de jours meilleurs. C'est vrai aussi dans la forme, qui n'est pas du tout celle du néo-réalisme italien auquel on pourrait hâtivement le rattacher. Très bon film.
Ah, j'ai plusieurs films de lui en stock. Je vais les faire monter dans ma PAV (Pile A Voir). Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
http://www.plathey.net
traversay
Flâneur mélancolique
traversay


Messages : 10160
Inscription le : 03/06/2009
Age : 65
Localisation : Sous l'aile d'un ange

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyMer 29 Aoû 2012 - 0:19

Attention, il y a plusieurs Shimizu Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-48511
traversay
Flâneur mélancolique
traversay


Messages : 10160
Inscription le : 03/06/2009
Age : 65
Localisation : Sous l'aile d'un ange

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptySam 10 Nov 2012 - 20:36

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Anejxh10

Chantez, jeunes gens (Utae wakado-tachi, Keisuke Kinoshita, 1963)
Portrait d'une jeune désenchantée qui ne se retrouve pas dans le Japon des années 60. Pas d'avenir, pas d'espoir, pas de rêves. Avec son scénario à la dérive, ses considérations mi-drolatiques, mi-désabusées, sa fraîcheur de ton, le film semble adresser un immense clin d'oeil à la Nouvelle Vague, sur le thème de "J'sais pas quo faire ! Qu'est-ce que j'peux faire ?." C'est assez incongru, surtout de la part d'un cinéaste aussi classique que Kinoshita, sans doute désireux de se mettre à la page dans le sillage des Oshima et Yoshida.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Singyo10
Revenir en haut Aller en bas
http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-48511
traversay
Flâneur mélancolique
traversay


Messages : 10160
Inscription le : 03/06/2009
Age : 65
Localisation : Sous l'aile d'un ange

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyLun 26 Nov 2012 - 9:51

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 42001210

Feux d'artifices sur la mer (Umi no hanabi, Keisuke Kinoshita, 1951)
A partir d'un contexte social fort, qui laisse présager une oeuvre engagée et radicale, le film se perd rapidement dans une multitude d'intrigues, la plupart sentimentales et lacrymales. Kinoshita, d'ordinaire plus rigoureux, est incapable de mettre un peu d'ordre dans ce fourbi mélodramatique.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Films_10
Revenir en haut Aller en bas
http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-48511
traversay
Flâneur mélancolique
traversay


Messages : 10160
Inscription le : 03/06/2009
Age : 65
Localisation : Sous l'aile d'un ange

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyJeu 28 Fév 2013 - 21:50

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 B7nh8u10

Confessions d'une épouse (Tsuma wa kokuhaku suru, Yasuzo Musumura, 1961)
Accident de montagne. Une femme coupe la corde qui le reliait à son mari âgé pour se sauver. A l'autre bout de la corde, son amant présumé. Film de procès d'une extrême sophistication qui use avec une grande intelligence de flashbacks, à l'intérieur desquels s'insèrent d'autres flashbacks. Masumura montre sa maîtrise du mélodrame noir et romantique au goût de mort, à l'instar d'un Sirk ou d'un Siodmak. C'est aussi un superbe portrait de femme, qui revendique son droit au plaisir (un rôle en or pour Ayako Wakao). Masumura fera bien plus fort plus tard dans le registre du voyeurisme, de l'amour absolu et de la tragédie (Tatouage, Passion, La bête aveugle) mais Confessions d'une épouse impose déjà une griffe acérée, perverse et radicale.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Wifeco10
Revenir en haut Aller en bas
http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-48511
Contenu sponsorisé





Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Petite chronique du cinéma japonais
Revenir en haut 
Page 7 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
 Sujets similaires
-
» [2016] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)
» Chroniques de la vie quotidienne
» Sullien, 19 ans, lecteur chronique.
» Un bar pour les images...
» Cinéma-jeu [INDEX dans le premier message]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Images et sons :: Cinéma, télévision et radio-
Sauter vers: