Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Ludwig Hohl [Suisse]

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coline
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Marko
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Marko
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MessageSujet: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptySam 31 Oct 2009 - 21:14

Ludwig Hohl (1904-1980)
Ludwig Hohl [Suisse] Hohl11
Citation :


Ludwig Hohl (né le 9 avril 1904 à Netstal; mort le 3 novembre 1980 à Genève) est un écrivain suisse de langue allemande .

Écrivain rare et exigeant, il n'a publié que peu de livres. Il s'agit essentiellement de Nuancen und Details (Nuances et Détails), Die Notizen (Notes) et Daß fast alles anders ist (Tous les hommes presque toujours s'imaginent) des recueils de chroniques assez brèves.

En réalité il s'agit bien plutôt de notes prises au jour le jour, d'aphorismes, de petits poèmes en prose, de rêves transcrits et commentés, ainsi que d'essais, notamment sur la littérature et les auteurs qui lui tiennent à cœur.

Notes, un texte écrit entre 1934 et 1936 (mais publié en 1944) peut être considéré comme son livre majeur.

Ascension, bref mais magnifique roman de montagne à la maturation extrêmement lente (plus de 40 ans), est le récit d'une dernière course. Mais en réalité, il propose une méditation sur le sens de la vie, sur le destin.

Bien que de nombreux écrivains comme Max Frisch, Friedrich Dürrenmatt, Adolf Muschg, Peter Handke et plus récemment le poète Ferenc Rákóczy ont pu lui rendre hommage, Ludwig Hohl demeure un outsider dans la monde littéraire helvétique.

Œuvres en français :

Chemin de Nuit (Nächtlicher Weg; traduit par Philippe Jaccottet) (contes)

Tous les hommes presque toujours s'imaginent (Dass fast alles anders ist; traduit par Walter Weideli)

Nuances et Détails (Nuancen und Details; traduit par Étienne Barilier)

Notes ou De la réconciliation non-prématurée (Die Notizen oder Von der unvoreiligen Versöhnung; traduit par Étienne Barilier)

Ascension (Bergfahrt; traduit par Luc de Goustine) (narration)

Ascension
Ludwig Hohl [Suisse] Arton212

Découverte de pur hasard en regardant les rayonnages de la librairie du MK2 Bibliothèque. Il faisait partie d'une sélection de romans recommandés. Double couverture en papier calque, dessins en noir et blanc de Martin Tom Dieck pour accompagner ce court texte (180 pages aérées). La 4e de couverture indiquant:
"Nietzsche fait alpiniste: un livre à entreprendre pour son style cristallin, aigu comme un glacier." Dominique Durand, Le canard enchaîné
"Pris au piège de ce dépouillement, le lecteur devient, sans l'avoir voulu, un immatériel compagnon de cordée." Alain Nicolas, L'humanité
"Nous n'aimons guère les grands mots. Ici, pourtant, on ne peut guère les éviter: il s'agit d'un chef-d'oeuvre." Jean-Pierre Enard


J'ai donc accompagné ces deux jeunes alpinistes, le grand Johann et le petit Ull, le plus expérimenté, pour l'ascension d'un glacier des Alpes. Le style limpide, ciselé (remanié 6 fois entre 1915 et 1975), superbement imagé tout en restant sobre par le choix de mots précis qui deviennent presque magiques, donne l'impression de vivre cette expérience avec eux dans une succession d'épreuves en courts chapitres. La table des matières est justement renommée "table d'orientation".

Dès le début, le paysage s'offre à nous dans toutes ses nuances et son relief:

Sertie profondément dans la masse de la haute montagne, la vallée au fond plat touche à l'apothéose de sa fertilité; ça et là, un pré a été coupé, alors que tous les autres, immense houle d'un vert éclatant, sont dans l'attente du faucheur. Qui a idée de la magie qu'opère à cette heure matinale et en cette saison, par grand beau temps, une vallée fertile en montagne? Magie faite à la fois de puissance et d'une indicible et mystérieuse délicatesse. La puissance énorme de la profusion des verts,de l'immensité des monts et de la luminosité du ciel, qui est trop intense pour que l'on parle d'un ciel bleu; l'azur futur attend sous un voile pommelé éblouissant, qui tremble, couleur d'étain (le soleil illumine les hauts sommets bien avant de venir jusqu'ici). La délicatesse, la douceur, l'ineffable se dégagent de ce reste de brume dans les fonds, de ce tintement de faux que l'air rapporte par instants d'on ne sait quel lointain, de cette paix profonde de la vallée. Sur le fond composé de tous les verts, un éclair se détache parfois avec une vigueur prometteuse: la rivière. Ou, plus précisément, l'une des deux rivières qui, non loin d'ici, unissent leurs cours sous le couvert des buissons tendres. Car notre point de vue domine deux vallées, l'angle est ouvert. Et c'est à une distance inouïe que, prenant son appel entre les deux vallées, s'élance la montagne qui, plus que toute autre, s'impose à l'oeil: frange sombre des forêts, puis, un degré au-dessus, retenues par de solides contreforts, pentes faites d'abord d'éboulis, puis de rocher neuf, enfin de glaciers, s'élevant jusqu'à la crête suprême qui s'étire et s'achève brutalement en à-pic presque vertical; cette crête, qui fait liaison de plusieurs cimes, s'élançant souveraine, immaculée, contre l'éclatement brasillant du ciel, fait le plus grand contraste avec ce qu'une montagne présente de tordu, déchiqueté, bizarre.
Tel est le point de vue que l'on a d'une certaine distance, et en bas. Le massif est altier, synonyme de triomphe aisé, incontestable. La partie supérieure de ses flancs, revêtue de névés et d'une roche grise, lisse, à l'éclat soyeux, évoque un bouclier, une cuirasse, un ouvrage ciselé en finesse dans l'acier ou l'argent. Et ce long bâtiment montagneux tout entier, se détachant sur le ciel clair, pourrait également rappeler un grand navire, qui ne ferait pas seulement route dans l'océan des terres, mais dans l'éternité.


Ludwig Hohl [Suisse] 1alets10

L'ascension peut commencer et nous mène d'abord d'un premier chalet à un refuge. Le temps d'un rêve d'ours puis d'une tempête de neige, le glacier approche. On y apprend ce que sont des séracs, on découvre qu'un glacier comporte un dédale de crevasses.

Quel phénomène est donc à l'oeuvre dans le glacier? Le terrain sous-jacent, l'invisible fond rocheux, y est certainement pour beaucoup; ainsi que le rayonnement solaire qui irradie les blocs, presque toujours sur la même face, les fait fondre, et cette eau ne s'écoule que pour aller geler en profondeur; la pesanteur même des blocs, verticalement; longitudinalement, la puissance motrice du glacier.
[...]
Mais en haut, ces formes mutilées et raides n'ont aucun rapport entre elles; l'une est de guingois, l'autre jaillit comme une flamme, d'autres se penchent si bien qu'on se demande comment elles tiennent, les unes grasses s'agglomèrent, les autres tenant leurs distances, la plupart au coude à coude - effrayantes et grotesques; carnaval d'ombres et de formes, cornes d'aurochs, dents de vampire, lions dressés, ours dansants, caricature de mitron, ou de meunier portant le sac sur son dos, ou de notable en haut-de-forme, de veuve drapée de voiles noirs de pied en cap, de crocodiles et de dragons.
Ull montrait le rocher par-dessus lequel était apparu le sérac.
"Horrible!" s'écria Johann.


Ludwig Hohl [Suisse] Serac10

Johann renonce à terminer l'ascension et Ull continue seul...Les conditions deviennent de plus en plus difficiles. Ull est face à lui-même. Emergent des souvenirs de sa compagne qui devait le rejoindre et l'aurait accompagné plus loin dans cet affrontement avec la montagne. On sent que Ludwig Hohl veut transformer cette ascension en métaphore de la condition humaine. Certains avancent, d'autres reculent. A l'arrivée il y a de toutes façons la mort, et le roman aurait pu aussi bien s'intituler "La chute". Mais c'est surtout la puissance magnétique de cette montagne que l'on retient comme dans "Picnic at Hanging Rock" le film de Peter Weir. Ce monstre menaçant et inaccessible qui donne à cette escalade une dimension à la fois poétique et mystique en même temps que ce texte est un document formidable sur l'alpinisme. Et l'homme seul face à cette immensité et cette immobilité immémoriale:

Mais il y a un contraste encore plus violent: quand on tournait les yeux vers le sud, pas une trace humaine! Des rochers, de la neige, de la glace. Des arêtes noires se succédant comme des coulisses, des pics comme des tours dressées contre le ciel, à droite, à gauche, partout; plus bas, une grisaille d'éboulis, pas d'autre teinte à l'exception d'une petite tache, au bout de la vallée d'alpage, légèrement verte ou jaunâtre, qu'on aurait un instant confondue avec un troupeau de brebis, pour se détromper vite, car elle ne bougeait pas. Pas une trace humaine: pas une perche dressée, pas un fragment de corde, pas une marche; pas la moindre modification apportée à la nature, rien qui ressemble (comme plus bas) à une murette, un refuge, une toiture, un sentier. Un paysage des origines. Si quelqu'un était venu là, après la dernière ère glacière, voilà quinze mille ans, il aurait eu le même spectacle.

La belle scène finale à ne pas lire si vous devez découvrir "Ascension":

Plus résolument que jamais, Johann poursuit sa route. La prairie se penchait en entrant dans un bois d'un genre particulier: les sapins clairsemés étaient seuls à y offrir une prise assurée; entre eux, la végétation couvrait tout. Ces plantes, parentes de la rhubarbe, semble-t-il, mais à tiges plus fines et plus longues, formaient un véritable toit de feuilles; le sol, que l'on ne voyait pas, n'offrait au pied qu'un appui médiocre, et le piolet même ne servait à rien (du fait que l'on ne pouvait le diriger, sous le toit végétal); ce sol se compose en effet de terre humide, de boue, et surtout de pierres plates sur lesquelles l'eau ruisselle. Johann commence à déraper; il attrape des plantes qui lui restent entre les doigts et l'accompagnent au précipice; il s'écrase dans le lit du ruisseau, sa tête heurte un rocher.
Est-ce un ruisseau ou un petit fleuve? Comme on voudra; disons que, plus bas dans la vallée, là où il s'élargit et s'apaise, on peut parler d'un petit fleuve; mais ici, c'est un joli torrent de montagne. Son débit n'est pas gros; mais l'eau roule puissamment d'un côté puis de l'autre, contournant des rochers qui n'offraient pas de prise, ou pas assez, parce qu'ils sont glissants et ronds; déjà, Johann est entraîné par le courant, tête en bas, tête en l'air, lancé contre un rocher, puis, quoiqu'il s'en défende, balancé contre un autre rocher, se retrouvant en eau plus profonde, gargouillant, suffoquant (car il y avait même des trous d'un ou deux mètres); ainsi - sans qu'on pût déterminer ce qui, des chocs à la tête ou de l'eau, en fut la cause - il succomba en quelques instants.
Cette rapidité est remarquable. Par contraste avec le cours de sa vie, où tout s'était pratiquement joué avec une lenteur mélancolique... Et la fin d'Ull, comptée à partir de la perte de son piolet, prit environ vingt-quatre heures; ou, si les heures de nuit sur la plateforme dans le gel à pierre fendre, comptent pour dix (car le temps ne mesure pas toujours la même chose), plus de cent heures. Cela ne constrastait-il pas aussi avec sa nature, avec l'ensemble de son comportement? Ils avaient donc entre eux changé de rôles pour mourir; et la question surgit - absurde, peut-être - de savoir s'ils n'auraient pu en faire autant, au moins un peu - dans la vie?


En guise de post-face: des "pistes bibliographiques en forme de devinette". "Des récits qui sont autant d'"histoires d'ascensions paradoxales, des microcosmes saturés de poésie, de sens, de symboles. La montagne y est tour à tour une image du rêve, du monde ou de la vie humaine. Et dans l'Ascension, qu'est-elle?":

René Daumal, Le mont analogue
Jean ferry, La maison Bourgenew
Sylvain Jouty, La Paroi
Christoph Ransmayr, La Montagne volante
Yak Rivais, La Nouvelle postale


Dernière édition par Marko le Mar 3 Nov 2009 - 19:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptySam 31 Oct 2009 - 23:21

bonjour Merci pour ce fil et cette présentation...

Marko a écrit:
Christoph Ransmayr, La Montagne volante
cheers ah oui.. il est s-u-b-l-i-m-e aime

ici
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptySam 31 Oct 2009 - 23:25

kenavo a écrit:
Marko a écrit:
Christoph Ransmayr, La Montagne volante
Ludwig Hohl [Suisse] Icon_cheers ah oui.. il est s-u-b-l-i-m-e Ludwig Hohl [Suisse] 68517

ici

Chouette je n'avais pas vu. je le lirai aussi alors!!

Ludwig Hohl [Suisse] 41hmbe10
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyMar 3 Nov 2009 - 19:45

Une critique audio d'Ascension et quelques informations sur Ludwig Hohl:

clic
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 21:44

Marko a écrit:
Ascension
Ludwig Hohl [Suisse] Arton212

[...]
Sertie profondément dans la masse de la haute montagne, la vallée au fond plat touche à l'apothéose de sa fertilité; ça et là, un pré a été coupé, alors que tous les autres, immense houle d'un vert éclatant, sont dans l'attente du faucheur. Qui a idée de la magie qu'opère à cette heure matinale et en cette saison, par grand beau temps, une vallée fertile en montagne? Magie faite à la fois de puissance et d'une indicible et mystérieuse délicatesse. La puissance énorme de la profusion des verts,de l'immensité des monts et de la luminosité du ciel, qui est trop intense pour que l'on parle d'un ciel bleu; l'azur futur attend sous un voile pommelé éblouissant, qui tremble, couleur d'étain (le soleil illumine les hauts sommets bien avant de venir jusqu'ici). La délicatesse, la douceur, l'ineffable se dégagent de ce reste de brume dans les fonds, de ce tintement de faux que l'air rapporte par instants d'on ne sait quel lointain, de cette paix profonde de la vallée. Sur le fond composé de tous les verts, un éclair se détache parfois avec une vigueur prometteuse: la rivière.

[...]

On sent que Ludwig Hohl veut transformer cette ascension en métaphore de la condition humaine. Certains avancent, d'autres reculent. A l'arrivée il y a de toutes façons la mort, et le roman aurait pu aussi bien s'intituler "La chute". Mais c'est surtout la puissance magnétique de cette montagne que l'on retient comme dans "Picnic at Hanging Rock" le film de Peter Weir. Ce monstre menaçant et inaccessible qui donne à cette escalade une dimension à la fois poétique et mystique en même temps que ce texte est un document formidable sur l'alpinisme. Et l'homme seul face à cette immensité et cette immobilité immémoriale:


J'ai feuilleté ce roman, regardé ses illustrations, caressé sa couverture...J'attendais que tu parles de ta lecture et j'ai failli ne pas voir ce commentaire que tu en as fait!...
Ces extraits sont extrêmement poétiques...
Par contre, j'aurais craint que ce roman ne parle que d'alpinisme, mais tu dis: On sent que Ludwig Hohl veut transformer cette ascension en métaphore de la condition humaine. Certains avancent, d'autres reculent. A l'arrivée il y a de toutes façons la mort, et le roman aurait pu aussi bien s'intituler "La chute".
Merci! Je l'ai donc noté pour le lire...

(40 ans pour l'écrire, il doit frôler la perfection du style....Je pense un peu à Pierre Michon...)
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 22:38

On pourrait croire que c'est un "document" sur l'alpinisme alors qu'au contraire c'est un pur récit littéraire à l'écriture magique qui donne vie à ces paysages magnifiques et inquiétants en même temps. Une sorte de longue nouvelle poétique et métaphysique qui se lit comme un thriller.
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 22:44

Marko a écrit:
On pourrait croire que c'est un "document" sur l'alpinisme alors qu'au contraire c'est un pur récit littéraire à l'écriture magique qui donne vie à ces paysages magnifiques et inquiétants en même temps. Une sorte de longue nouvelle poétique et métaphysique qui se lit comme un thriller.

Je voulais le conseiller à ma libraire mais chez l'éditeur il est épuisé... jypeurien
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 22:46

coline a écrit:
Marko a écrit:
On pourrait croire que c'est un "document" sur l'alpinisme alors qu'au contraire c'est un pur récit littéraire à l'écriture magique qui donne vie à ces paysages magnifiques et inquiétants en même temps. Une sorte de longue nouvelle poétique et métaphysique qui se lit comme un thriller.

Je voulais le conseiller à ma libraire mais chez l'éditeur il est épuisé... jypeurien

Il y en a au moins 3 neufs sur Amazon... L'édition d'origine est épuisée mais celle-ci est toute récente donc elle a mal cherché...
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 22:48

Marko a écrit:
Il y en a au moins 3 neufs sur Amazon... L'édition d'origine est épuisée mais celle-ci est toute récente donc elle a mal cherché...

Elle n'a pas cherché encore... nonnon
C'est môa qui ai mal cherché...
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 22:54

coline a écrit:
Elle n'a pas cherché encore... nonnon
C'est môa qui ai mal cherché...

Toi qui aimes les belles écritures tu devrais aimer.
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 22:59

Marko a écrit:
coline a écrit:
Elle n'a pas cherché encore... nonnon
C'est môa qui ai mal cherché...

Toi qui aimes les belles écritures tu devrais aimer.

J'ai l'impression...J'ai été séduite par les extraits...
Et j'ai écouté l'enregistrement radio...Mais pas en entier parce que je trouve que le chroniqueur en dit trop...A écouter après lecture peut-être...
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyLun 9 Nov 2009 - 23:01

coline a écrit:

Et j'ai écouté l'enregistrement radio...Mais pas en entier parce que je trouve que le chroniqueur en dit trop...A écouter après lecture peut-être...

C'est vrai mais ça peut donner envie aussi... cyclops
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyMar 10 Nov 2009 - 16:48

Jamais entendu parler de cet écrivain.
une vidéo sur lui avec lui et d'autres qui parle de lui.
Ludwig C'est un personnage original.
A noter au début c'est le fils de Michel Simon qui parle
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyMar 10 Nov 2009 - 17:08

rivela a écrit:
Jamais entendu parler de cet écrivain.
une vidéo sur lui avec lui et d'autres qui parle de lui.
Ludwig C'est un personnage original.
A noter au début c'est le fils de Michel Simon qui parle

Excellent complément à ce fil...Merci Rivela!
A petites doses, j'ai vraiment envie de le découvrir...
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MessageSujet: Re: Ludwig Hohl [Suisse]   Ludwig Hohl [Suisse] EmptyMar 10 Nov 2009 - 17:30

Extra! Merci Rivela Very Happy Il est hallucinant!
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