Le bar: Happy Hour en continu -2 e édition-

J'ai bien profité la soirée, au bord d'une fenêtre charmante et accompagnée d'une pizza ravissante, pâte croustillante, fine à souhait, jambon, champignons de Paris, tomates fraîches. Basique. Frugal. La bière, j'ai choisi une Devassa Rousse, en songeant au Panda. Une bock respectable. Agréable, agréable amertume. Mais rien qui mérite le scandale qu'un ami fait en parlant des bières Devassa. Meilleure que le cahin-caha des "grandes" bières à la production géante, bonnes pour saouler les idiots lors du Carnaval. Mais rien d'extraordinaire non plus. Le petit gâteau pourrait être meilleur, le cacao laisse à desirer, mais heureusement ils n'ont pas fait des économies de beurre. Et il y a un Porto blanc qu'on doit boire à genoux. L'espresso était simplement délicieux, les cafés excellent cette année, l'année 2009 passera à l'histoire pour les buveurs de café.
Le fond de l'air était agréable, frais, le ciel un peu nuagé, ce qui a gâché le plaisir d'être dans un village presque sans illumination publique. Les enfants jouaient dans le cimitière qui a la plus ravissante vue de tout le monde.
Atrás da Matriz -Tiradentes-MG-Brasil

eXPie a écrit:

J'aurais aussi mis un subjonctif : "Foucault ne peut cependant admettre qu'une théorie développée de l'idéologie reconnaisse sa propre production matérielle dans l'institutionnalité,..."

Tu vois? Ce sont des choses comme ça qui me font douter de la qualité d'une traduction, surtout quand le texte semble être trop confus. Can the subaltern speak est un classique, un incontournable, que j'avais déjà flairé en anglais, mais mon anglais ne va si loin que ça. Un"I don't speak english" max! En portugais il semble avoir une muraille contre Spivak, tout le monde cite, mais personne ne traduit, c'est bizaaaaaaarre! Je commence à les soupçonner de ne pas avoir lu du tout! C'est très courant, malheureusement, dans l'académie. Mais j'arrive à comprendre le fond des idées de Spivak, c'est très intéressant. Moins intéressant que les titres de derniers lancements en français de Zizek, qui m'ont fait rire.