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| | La nouvelle vague roumaine | |
| | Auteur | Message |
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Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: La nouvelle vague roumaine Sam 27 Fév 2010 - 17:25 | |
| Cinéma roumain Une nouvelle vague de réalisateurs ne se réclamant d’aucun maître à penser ni d’aucun modèle semble avoir vu le jour après l’ère Ceaucescu. Pas de modèle ? Et pour cause ! Versionoriginale.ouvaton (janv.08) : - Citation :
- « Si la fin du règne Ceaucescu amène le retour d’une évidente liberté d’expression, la difficile transition vers une économie de marché et la disparition du système de subventions déstructurent complètement la filière cinématographique.
Dans les années 90, on ne tourne pratiquement plus qu’un ou deux film par an et même aujourd’hui, la production ne dépasse guère la moitié de celle des années 70 (soit une quinzaine de longs métrages). Le nombre de salles s’est effondré de 450 à environ 75 dans tout le pays (certains annoncent même le chiffre de 40 salles actives pour une population de 23 millions d’habitants !) mais le cinéma roumain survit grâce à Mircea Danieluc (« Le Seigneur Des Escargots », « Le Onzième Commandement »), Nae Caranfil (« Asphalt Tango » avec Charlotte Rampling, « Dolce Farniente » avec François Cluzet) , Radu Mihaileanu (« Trahir », « Train de vie », avant qu’il ne réalise sous les couleurs françaises le celèbre « Va, Vis et Deviens » césarisé en 2005) ou encore Nicolae Margineanu (né en 1938). Alors qu’un réseau de distribution privée diffuse surtout des films à grand spectacle étranglant les rares initiatives locales, les coproductions avec l’étranger deviennent des planches de salut et il faut noter le courage et la clairvoyance des partenaires français qui ont permis d’aider des cinéastes roumains à glaner plusieurs récompenses, comme Mircea Danieluc ("Le Lit Conjugal" primé à Toronto) ou Nae Caranfil (« Philanthropique » distingué au Festival de Paris en 2002). »
De qui, de quoi se sont donc nourris ces jeunes gens en colère, nouveaux réalisateurs ? Corneliu Porumboiu (né en 1975) - 2:08 à l’Est de Bucarest Cristian Mungiu (né en 1968) - 4 mois, 3 semaines, 2 jours Cristian Nemescu (….-2006) - California dreamin’ Catalin Mitulescu (né en 1972) - Comment j’ai fêté la fin du mondeTitus Munteanu - Le papier sera bleu ; Peter Calin Netzer – Maria ; Ruxandra Zenide – Ryna*********** Mes électrochocs :- 4 mois, 3 semaines, 2 jours… Cristian MungiuBiographie allociné : "Après des études de littérature anglo-américaine dans sa ville natale de Lasi, Cristian Mungiu décide de s'orienter vers le 7ème art. Formé à l'Ecole de cinéma de Bucarest, il est engagé comme asssistant réalisateur sur Train de vie de son compatriote Radu Mihaileanu et Capitaine Conan de Bertrand Tavernier, tourné en Roumanie". - Au diable Staline, vive les mariés! 1er long métrage de Horatiu Malaele"Né en 1952, Horatiu Malaele est l'un des comédiens et metteurs en scène de théâtre les plus populaires en Roumanie. Horatiu Malaele travaille depuis plus de dix ans au sein du prestigieux Théâtre Bulandra, de Bucarest, que l'on pourrait comparer au Théâtre de l'Odéon à Paris. Il y a monté et interprété les grands auteurs, de Tchekhov à Goldoni, de Ionesco à Molière. Il a également été l'interprète de plusieurs récitals poétiques". > Cinéfil.comEn février 2009 sort Au diable Staline , vive les mariés ! son premier film comme réalisateur. Mungiu et Malaele s'impriment dans ce qui fait le cinéma et ce qu'il en restera parce qu'il nous offrent à voir leur pays de l’intérieur, et c’est à partir de ce genre d’ouvrage sans concession mais plein de sens et de réalité que le vrai cinéma va s’insinuer plantant sa toile dans un quotidien non trafiqué, un passé non branquignolesque où, si la fanfare et la dérision slaves apparaissent, ce n’est pas pour contenter le public peinard de l’autre Europe mais se suffire à lui-même dans la liberté de représentation de ses drames. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: La nouvelle vague roumaine Sam 27 Fév 2010 - 17:41 | |
| A contrario, Le Concert de Radu MIHAILEANU (sortie fin 2009 en salle & tout récemment sur DVD) bat de l’aile… Né à Bucarest en 1958, Radu Mihaileanu nous avait donné un Va, vis et deviens à une époque où l’on ne connaissait quasiment rien du sauvetage de juifs éthiopiens vers Israel : le film m’avait semblé cousu de larmes factices et c’est plutôt l’intention qui engendra ma sympathie. Radu fuit la dictature de Ceausescu en 1980 et vient en France. D’où la distribution française du Concert (Miou-Miou, François Berléand, Mélanie Laurent)? >ça sent la farce ficelée. Même pas ri même pas pleurer. Ajoutez (quand même!) Aleksei Guskov qui rend le tout acceptable, avec son petit accent. ICIVous connaissez l’histoire : Aleksei Guskov interprète un ancien chef d’orchestre du Bolchoï : Andrei Filipov, licencié sous Brejnev et devenu homme de ménage. Ses musiciens ont subi le même sort et vont de boulots en boulots. 30 ans ont passé, coup de théâtre : pendant que Filipov fait le ménage un fax parisien tombe chez le directeur, invitant les musiciens à se produire au théâtre du Châtelet. Il s’en empare, réuni les anciens membres de son ancien orchestre et organise un déplacement clandestinement. S’ensuit une belle farce où le méchant ne mord pas, où le tsigane n’est acceptable qu’avec le violon sur lequel il se surpasse, où le juif fait des affaires, où les seconds violons de l’orchestre planquent leurs bocaux de cornichons sous les valisettes, où les vieux cocos se souviennent du bon vieux temps et où le resto du Trou normand a pris des airs de couscous en face de la place du colonel Fabien. Trop branquinolesque pour qu’on y croit ! Tchaïkovski a bon dos ! Sans compter les longueurs (le film dure 2h : gardez un doigt sur la touche défilement rapide). Moralité : Radu n'aurait jamais dû s'exiler? Et surtout, ne pas confondre avec le vrai nouveau cinéma roumain qui se construit sur place. | |
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