Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Littérature et poésie dans les oeuvres musicales

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Louvaluna
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Louvaluna


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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyLun 13 Jan 2014 - 10:00

Marko a écrit:
Je cherche désespérément le roman de Seghers mais il semble épuisé... Des pistes?

Tu peux jeter un Å“il ici.
Apparemment, il est gravement indisponible en français. Mais si tu lis l'anglais, voire l'allemand, y'a plus de chances.
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Marko
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Marko


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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyDim 3 Aoû 2014 - 15:50

Der Tod des Dichters de Rilke dans la 14e symphonie de Shostakovich:



Il gisait là, et son visage était dressé,
blême comme un refus dans les coussins rigides;
le monde désormais et sa science du monde
avaient été arrachés à ses sens,
pour retomber dans l'indifférence des jours.

Et tous ceux qui l'avaient vu vivre, ne savaient
à quel point il était uni à tout cela;
car ces choses: ces profondeurs et ces prairies
aussi bien que eaux, étaient son vrai visage.

Oh, son visage était cette vaste étendue
qui le recherche encore et voudrait le rejoindre;
et son masque, anxieux désormais dans la mort,
est tendre et épanoui comme l'intérieur
d'un fruit qui au contact de l'air se décompose.



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coline
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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyLun 4 Aoû 2014 - 0:47

Marko a écrit:
Der Tod des Dichters de Rilke dans la 14e symphonie de Shostakovich:



Il gisait là, et son visage était dressé,
blême comme un refus dans les coussins rigides;
le monde désormais et sa science du monde
avaient été arrachés à ses sens,
pour retomber dans l'indifférence des jours.

Et tous ceux qui l'avaient vu vivre, ne savaient
à quel point il était uni à tout cela;
car ces choses: ces profondeurs et ces prairies
aussi bien que eaux, étaient son vrai visage.

Oh, son visage était cette vaste étendue
qui le recherche encore et voudrait le rejoindre;
et son masque, anxieux désormais dans la mort,
est tendre et épanoui comme l'intérieur
d'un fruit qui au contact de l'air se décompose.




Et hop...j'enregistre...cela peut me servir... content 
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Marko
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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptySam 23 Aoû 2014 - 18:22

L'enfant des îles de Jean-Louis Florentz d'après le poème Fièvre des îles de Jean-Joseph Rabearivelo
 - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 33992410

Pas d'extrait disponible mais c'est très beau et facile à écouter.

Citation :
L’inspiration du compositeur pour L’Enfant des Îles démarre du poème Fièvre des Îles extrait du recueil Presque-Songes du poète malgache Jean-Joseph Rabearivelo (qui se suicida en 1937, à seulement 36 ans). Mais en réalité c’est une scène bien réelle à laquelle le compositeur a assisté sur « l’île rouge » qui l’incita à chercher un poème local pouvant l’illustrer. Une enfant, abandonnée par ses camarades de jeu partis pêcher à la barrière de corail, manifeste d’abord sa vive  désapprobation. Lassée, elle entonne un chant « plus ou moins pentatonique ». Jean-Louis Florentz charmé par ce qu’il entend, sait déjà qu’il utilisera ce thème pour sa prochaine œuvre.

Libération a écrit:
Le compositeur-ornithologue publie un album réunissant deux oeuvres d'inspiration humaniste:

Il aura suffi d'un CD, paru il y a cinq ans, regroupant les Jardins d'Amènta et le Songe de Lluc Alcari, pour que Jean-Louis Florentz s'impose comme le plus brillant symphoniste d'aujourd'hui. L'homme, né il y a cinquante-six ans à Asnières (Hauts-de-Seine), est pourtant loin d'être une star des médias et n'a pas de concept révolutionnaire à vendre. Il se contente de reprendre l'écriture pour orchestre, là où Debussy, Dukas, Ravel, Koechlin, Messiaen ou Dutilleux l'ont portée : à ce point de fusion de l'harmonie et du timbre où la musique devient la voix de la nature. Les écoles, mouvements, chapelles ? Autant demander au Douanier Rousseau ce qu'il pense de l'expressionnisme abstrait. Ce qui inspire Florentz, c'est l'épiphanie de la nature, qu'il approche en scientifique et en humaniste, n'hésitant jamais à rappeler qu'il fut ornithologue, entomologiste et ethnologue «bien avant de commencer la musique».

Souffle romantique. Messiaen, dont il fut l'élève au Conservatoire à la fin des années 60, conseilla au jeune Florentz d'ignorer le totalitarisme post-sériel étouffant de la musique européenne. Du Niger, de la Polynésie, de l'Egypte, de la savane et des tropiques, Jean-Louis Florentz ne cesse, depuis cette date, de revenir transformé. Foisonnement de timbres sensuels porté par un souffle romantique, accords larges et tendus sur un lit de polyrythmies, sa musique est naïvement émouvante. En 1999, il achevait l'Anneau du roi Salomon, commande de l'Orchestre national de Lyon, créée au théâtre des Champs-Elysées. Une oeuvre dédiée à Nelson Mandela, inspirée par des textes de la Bible, des Mille et une nuits, de Gérard de Nerval (les Nuits du Ramazan) et du président de la République d'Afrique du Sud lui-même (Un long chemin vers la liberté). Eté 2000, de retour de Madagascar, il composait l'Enfant des îles, commande de l'Orchestre national des Pays de la Loire, créée en mars 2002 à Angers et dirigée par son dédicataire Hubert Soudant.

Ces deux oeuvres, remarquablement enregistrées par ce dernier orchestre, viennent de paraître sur un seul CD. Une fois de plus, Florentz s'est laissé guider par un texte littéraire. Bien qu'articulé sur Fièvre des îles, extrait du recueil Presque-Songes du poète malgache Jean-Joseph Rabearivelo (qui mit fin à ses jours en 1937, à l'âge de 36 ans), l'Enfant des îles est d'abord né d'une révélation : le chant pentatonique, pauvre et nu, d'une petite fille, abandonnée sur une plage par ses deux amis, partis pêcher sur la barrière de corail.

A Ifaty, Bérenty et en pays Bara, le chant d'une espèce d'oiseau gobe-mouches a inspiré au compositeur des formules répétitives de flûte, cet instrument joué en trémolos ascendants évoquant plus tard des batraciens rencontrés au Kenya. Tandis que le sifaka, un lémurien blanc et chocolat qui danse sur ses pattes de devant ­ symbole malgache de la sagesse et de l'intelligence ­ a suggéré au musicien une danse aux xylophones. Au coeur du mystère écrasant de la nature, Jean-Louis Florentz cherche pourtant l'homme. Rend hommage au poète déchiré entre sa culture natale et celle de la France, qui a colonisé «l'île rouge». Et rêve à cet «enfant précoce, détenteur d'une sagesse ancestrale, qui parvient à faire corps avec la nature, établit des ponts entre les générations, fait miroiter un avenir meilleur fondé sur l'instruction, l'amour et le respect mutuel de l'homme du terroir et de l'étranger».

FIEVRE DES ILES

Le soleil s’est-il brisé sur ta tête
Pour que tu sentes ses éclats s’enfoncer
Dans l’arbre qui soutient ton dos,
Puis vriller à sec dans les branches de ton corps ?
Ton crâne est un énorme fruit vert que mûrit
La canicule de tous les Tropiques –
De tous les Tropiques, mais sans la fraîcheur
De leurs palmiers ni de leur brise marine !

Ta gorge est sèche, tes yeux s’enflamment ;
Et voici que tu vois, au-delà de ce que voient les hommes,
Tous les Tropiques :
Voici des makis parés comme des mariés ;
Leurs quatre mains sont chargées de régime de bananes,
Et chargées de fleurs jamais vues par ceux qui ne sont pas des gens
Et, parmi leur voix heureuse de se baigner au soleil,
Voici tout le tumulte des cascades.

Mais, simultanément,
Est-ce la glace de la terre qui t’appelle
Qui déjà t’enveloppe tout entier,
Pour que tu sentes ce frisson à travers tout ton être,
Et pour que tu sembles vouloir te cacher sous les nuages du ciel
Et sous toutes les feuilles des sylves insulaires,
Et sous toutes leurs lourdes brumes,
Et sous les dernières pluies au parfum de lait brûlé.

Scelle fortement tes lèvres afin que n’en sorte
Aucune des choses que tu voies,
Mais que ne voient pas les autres !
Que te berce cet écho qui s’amplifie
Dans tes oreilles,
Lesquelles sont devenues deux coquillages jumeaux
Où palpite la mer qui t’entoure,
O jeune enfant des îles.


Jean-Joseph RABEARIVELO

 - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 Rabe0210

Citation :
RABEARIVELO JEAN-JOSEPH
(1901-1937)
Écrivain de langue malgache et de langue française, Jean-Joseph Rabearivelo est devenu la figure littéraire majeure de Madagascar. Sa mort volontaire, soigneusement mise en scène, longtemps préparée par des rêveries morbides, tranche les difficultés dans lesquelles il se débattait : pauvreté matérielle, conflits sentimentaux, perte jamais surmontée de sa fille bien-aimée, impossibilité de vivre harmonieusement dans la situation coloniale sa double culture, française et malgache. Poète maudit donc, « suicidé de la société coloniale », Rabearivelo avait commencé par publier à Tananarive, sa ville natale, des recueils de poèmes en français où, dans une forme mal dégagée de l'influence symboliste, il disait, à travers les métaphores filées du « roi découronné » ou des « arbres exilés », ses nostalgies et son désir de mort (La Coupe de cendres, 1924 ; Sylves, 1927 ; Volumes, 1928). En 1934 (Presque songes) et en 1935 (Traduit de la nuit), il inaugure une poétique neuve. D'abord parce que ces poèmes sont présentés comme « traduits du hova » : en fait, ils existent dans une double version, en malgache et en français. De plus, ils sont fondés sur les modes de fonctionnement propres à la poésie malgache traditionnelle : énigme, chanson, hain-teny. Ce sont des poèmes qui jouent sur le miroitement et la prolifération des métaphores autour d'un même thème (le passage de la nuit au jour et du jour à la nuit), la polysémie généralisée, le vertige de la traduction. Rabearivelo continue la même recherche dans ses Vieilles Chansons des pays d'Imerina (1939, posthumes). Son œuvre n'a été connue en dehors de Madagascar que par la place de choix que lui donne Léopold Sédar Senghor dans son Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache (1948). La commémoration du cinquantième anniversaire de la mort du poète, en 1987, a permis de publier des inédits importants : romans, nouvelles, poèmes.
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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyVen 30 Jan 2015 - 11:40

Songs by the sea du compositeur suédois Gosta Nystroem sur des poèmes d'Ebba Lindqvist . Nina Stemme les a aussi enregistrés.



On peut aussi entendre un poème de Lindqvist dans le 3ème mouvement de la 3ème symphonie dite "de la mer" du même compositeur.



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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyLun 4 Mai 2015 - 1:31

Saint-Jean Damascène  d'Alexis Tolstoī pour cette trop rare cantate de Taneīev. Qu'est-ce que c'est beau! Tugan Sokhiev la dirigeait sur arte ce soir depuis la Philharmonie de Paris. Je vous conseille le replay s'il y en a un.

1ère partie:
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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyVen 21 Aoû 2015 - 0:18

On aurait pu inviter au débat sur le fil "La pensée du jour" le compositeur  Charles Koechlin avec sa pièce symphonique "Le Docteur Fabricius" inspirée par une nouvelle de son oncle le philosophe Charles Dollfus, lui-même se référant à Ernest Renan. Parcours original que celui de Koechlin. Et une reconnaissance trop timide pour un compositeur de cette qualité.

 - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 410nal10

Koechlin a écrit:
« L'auteur de la nouvelle suppose être allé voir, dans son ermitage, un certain docteur Fabricius, philosophe qu'il a connu quelques années auparavant. Le docteur l'invite à passer la nuit chez lui. Repas en silence. Mystère qui plane sur le docteur. Celui-ci enfin rompt le silence et explique à son hôte pourquoi il s'est retiré du monde. « La vie », dit-il, « est une duperie, la nature est éternellement indifférente, elle se sert de nous pour entretenir la vie et ne fait rien pour diminuer nos malheurs » (ceci se trouve dans les dialogues philosophiques d'Ernest Renan). Injustices immenses... très âpre contre les puissances qui nous gouvernent. Conclusion : le docteur Fabricius s'est retiré dans cet ermitage (ancien monastère) et dans un désespoir farouche qui lui laisse les yeux secs. Il souhaite bonne nuit à son hôte. Celui-ci, rentré dans sa chambre, ouvre la fenêtre sur la nuit étoilée. Alors le calme rentre dans son âme, puis l'espoir. Une si grande et si vaste harmonie des mondes ne peut nous laisser croire que l'ordre n'existe pas... Puis le matin se lève et voici qu'il se réveille. Ce n'était qu'un rêve, il est encore à l'auberge d'où il comptait partir pour aller voir le docteur. Vous voyez tout ce qu'il y a à faire sur ce sujet admirable »

Extraits:

1ere partie: Le manoir




4e et 5e partie: le ciel étoilé / La Nature, la Vie, l'Espoir

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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyMer 27 Juil 2016 - 6:55

en plus c'est de nos jours !



avec un article du Guardian (en inglé) pour expliquer tout ça : Iain Sinclair and Standard Planets tell the stories of the London Overground
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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyVen 29 Juil 2016 - 23:50

Constance a écrit:



L’ Amour tombé des nues


...

Robert Desnos

(Les Voix intérieures)





Olala, c'est Desnos ce texte ? Je débarque ...
Sacrée chanson en tout cas. (hop je la remonte un coup)
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MessageSujet: Re: Littérature et poésie dans les oeuvres musicales    - Littérature et poésie dans les oeuvres musicales - Page 8 EmptyVen 29 Juil 2016 - 23:50

Chanson d'Orkenise

Par les portes d'Orkenise
Veut entrer un charretier.
Par les portes d'Orkenise
Veut sortir un va-nu-pieds.

Et les gardes de la ville
Courant sus au va-nu-pieds:
"Qu'emportes-tu de la ville?"
"J'y laisse mon coeur entier."

Et les gardes de la ville
Courant sus au charretier:
"Qu'apportes-tu dans la ville?"
"Mon coeur pour me marier."

Que de coeurs dans Orkenise!
Les gardes riaient, riaient,
Va-nu-pieds, la route est grise,
L'amour grise, ô charretier.

Les beaux gardes de la ville
Tricotaient superbement;
Puis les portes de la ville
Se fermèrent lentement.

Apollinaire

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