Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Shahriar Mandanipour [Iran]

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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyVen 18 Mar 2011 - 22:34

uolav a écrit:
je n'y ai pas retrouvé l'Iran que je connais. Mais ma vue du pays n'est que très partielle. J'ai ressenti ce livre plutôt comme un conte que comme un témoignage..

Tiens, tiens, moi c'est l'inverse et j'y ai retrouvé la plupart des facettes de l'Iran que je connais (partiellement, aussi, bien sûr). Surtout pour l'aspect transgressif dans la vie de tous les jours. Tu peux en dire plus ?
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyVen 18 Mar 2011 - 23:03

Oui, j'aimerais moi aussi en savoir plus, parce que moi je ne connais pas l'Iran, et là j'avais une description de la vie quotidienne avec plein de détails qui faisait vrai, par exemple en fac, les garçons devant, les filles derrière, l'interdiction des chaussures de couleur, la tentative de contourner en utilisant des lacets de couleur etc.
Je serais déçue si tout ça n'était pas réel. dentsblanches
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traversay
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyVen 18 Mar 2011 - 23:31

Arabella a écrit:
Oui, j'aimerais moi aussi en savoir plus, parce que moi je ne connais pas l'Iran, et là j'avais une description de la vie quotidienne avec plein de détails qui faisait vrai, par exemple en fac, les garçons devant, les filles derrière, l'interdiction des chaussures de couleur, la tentative de contourner en utilisant des lacets de couleur etc.
Je serais déçue si tout ça n'était pas réel. dentsblanches

Pour moi, c'est réel. J'ai pu discuter longuement avec des iraniens, dans leurs appartements et évoquer leur quotidien et ce truc du contournement est presque inné dans le caractère persan, ce côté frondeur et insolent, pourtant sacrément dangereux. On a cet aspect là aussi dans la BD de Satrapi, Persépolis.
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptySam 19 Mar 2011 - 7:56

Merci pour ces précisions Traversay.
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2012 - 13:35

En censurant un roman d'amour iranien

J’ai vraiment adoré ce roman qui concentre en quelques 400 pages tout ce que j’aime dans la littérature.

L’objectif de l’auteur à travers ce roman est de nous montrer à quels problèmes lors de l’écriture est confronté un auteur iranien qui souhaite être publié dans son pays. Pour cela, Shahriar Mandanipour va se mettre lui-même en scène ainsi que le censeur M. Petrovitch ( oui oui, le juge chargé du cas Raskolnikov dans Crime et châtiment).
Les transformations opérées dans le texte sont rendues visibles : en gras le corps de l’histoire d’amour que l’auteur veut raconter, les passages susceptibles de ne pas passer la censure sont rayés, en forme normale les interventions de l’auteur, ses dialogues avec M. Petrovitch, le roman tel qu’il aimerait le raconter, les anecdotes et des tas d’autres petites choses intéressantes.
Vous l’aurez compris, le plus intéressant dans ce livre n’est pas l’histoire d’amour en elle-même mais la façon dont elle est racontée et pourquoi elle est racontée de cette façon et pas d’une autre. Shahriar Mandanipour ponctue donc son récit de nombreuses références littéraires notamment iraniennes ce qui nous permet de la découvrir dans toute sa subtilité où la symbolique est très importante. En Iran, la religion ne permet pas la proximité homme-femme telle que nous la connaissons chez nous. Les relations amoureuses se font en cachette et dans la littérature elles se cachent sous de nombreuses formes poétiques puisant dans les registres de la nature. Ce que Shahriar Mandanipour nous démontre à merveille en analysant pour nous quelques vers célèbres, le passage est d’une ironie mordante et on ne peut s’empêcher de sourire.

Outre la littérature iranienne, c’est aussi quelques pans de l’histoire du pays mais surtout des contes de grand-mère et des légendes que l’auteur nous fait découvrir pour notre plus grand plaisir. Ainsi vous connaîtrez la légende liée aux roses de Damas et vous ferez connaissance avec Shinin et Khosrow personnages très célèbres de la littérature iranienne grâce auxquels vous comprendrez pourquoi l’Iran, au cours de sa longue histoire, s’est toujours fait envahir.
En plus d’avoir un aperçu de la richesse de la culture iranienne, En censurant un roman d’amour iranien vous emmène au cœur du pays et vous fait partager le quotidien des iraniens jamais à court d’idées pour contourner les lois qui leur interdisent tout contact avec l’Occident ( que ce soit à travers la télévision, la musique, le cinéma, la littérature…) et toujours prêts à échapper aux patrouilles de la Campagne contre la corruption sociale.
Par contre à ce sujet, je me pose quelques questions car d’après l’auteur hommes et femmes ne peuvent pas emprunter le même trottoir dans la rue, or ce n’est pas ce que j’ai vu dans les documentaires que j’ai visionnés en parallèle de ma lecture, de même j’y ai vu hommes et femmes aller dîner ensemble au fast-food…(s’il y a des iraniens parmi vous, je serai heureuse d’avoir leur point de vue sur la question).

Autre petite chose qui me rend perplexe, c’est ce fameux cadavre de nain bossu. Apparemment, il est une référence aux Mille et une nuits (il faut absolument que je les lise) mais du coup je n’ai pas compris …
Donc voilà, le récit est truffé de subtilités et de clins d’œil qu’il faut savoir repérer et décrypter pour pouvoir les apprécier. L’auteur s’amuse aussi avec son lecteur en s’adressant directement à lui et en anticipant ses réactions et ses questions. Il intervient lui-même dans son récit en interagissant avec ses personnages. Je sais bien que le procédé n’est pas nouveau mais j’adore ça quand même surtout que Shahriar Mandanipour est parvenu à me bluffer à plusieurs reprises et en particulier à la fin, une fin à laquelle je ne m’attendais absolument pas !
Bref En censurant un roman d’amour iranien est un petit bijou qui m’a fait rêver, voyager et rire aussi tellement certains passages sont comiques. L’auteur a réussi avec un grand talent à démontrer l’absurdité de la censure, système qui ignore complètement le pouvoir d’imagination du lecteur. Je me souviens d’un passage érotique que l’auteur a tenté de raconter sous plusieurs formes pour éviter la censure, certaines étaient ridicules mais une autre, tout en étant extrêmement imagée, était bien plus torride que si l’auteur avait utilisé des mots crus. Et que dire de ce que peuvent laisser croire les fameux et très utiles points de suspension …

J’ai lu que certains lecteurs avaient été gênés par le style. Il est vrai que la version française est une double traduction ( du farsi à l’anglais et de l’anglais au français). Personnellement, je tiens à saluer le travail des traducteurs car cela devait être extrêmement difficile, je n’ai pas du tout été gênée et j’ai déjà eu entre les mains des simples traductions qui, elles, étaient illisibles.

Donc voilà, un gros coup de cœur pour ce roman qui se veut récit engagé et conte oriental à la fois que je relirai très certainement ( et il en faut vraiment pour que je relise un livre !) et qui m’encourage à découvrir plus encore la littérature et la culture iranienne.
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2012 - 17:31

Merci Aaliz pour ce beau commentaire d'un livre que j'ai moi aussi beaucoup aimé.
Je craignais que le procédé narratif ne soit lassant à la longue, mais il n'en est rien ; l'auteur parvient de bout en bout à nous tenir en haleine, mêlant habilement fiction et description de la société iranienne, rire et émotion. Comme tu l'as souligné, les absurdités du régime iranien sont décrites de façon parfois hilarante, ce qui n'exclut pas d'autres passages poignants. C'est en cela que le roman est fort.
Je me souviens, parmi d'autres anecdotes, qu'un auteur s'était vu censuré car il avait écrit quelque chose du style : "les pétales de fleurs dansent en tombant" ; hors, "danser" n'est pas un terme "islamiquement correct"...

J'avais également noté _en prévision d'un avis jamais rédigé_ ce passage surréaliste qui m'avait valu un beau fou rire (jaune) :
Citation :


(...) La dernière tentative effectuée par Joyce, sa traductrice iranienne et son éditeur pour obtenir une autorisation pour la traduction en farsi d'Ulysse échoua. A l'époque, M. Petrovitch, qui essayait de se montrer tolérant envers les écrivains et les traducteurs iraniens et cherchait à les aider à résoudre leurs problèmes, suggéra que le monologue intérieur de Molly, le personnage féminin qui a des fantasmes d'adultère, apparaisse en italien dans la traduction en farsi . Ainsi, non seulement le livre ne serait pas sévèrement censuré, mais le lecteur iranien ne serait pas sexuellement agressé. En italien, et non pas en anglais, parce que rares sont les Iraniens qui connaissent l'italien. Par conséquent, les lecteurs curieux auraient du mal à trouver un dictionnaire pour traduire le texte et être émoustillés.
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyMer 5 Fév 2014 - 14:13

En Censurant Un Roman d’Amour Iranien
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Un drôle d’objet que ce livre construit de plusieurs récits enchâssés les uns dans les autres comme des poupées russes. Un roman d’amour dit le titre ? Pas si sûr ; le personnage principal du livre, celui auquel duquel tout évolue c’est la Censure, la terrible Censure iranienne qui étouffe et qui brise, qui enferme les esprits et frustre la pensée.
L’auteur prétend écrire un roman d’amour qui doit pouvoir être publié et passer à travers le filet du censeur qu’il nomme Monsieur Petrovitch et avec qui il  imagine qu’il dialogue souvent. On suit l’ébauche de ce roman d’amour tout au long du livre avec des passages entiers biffés puisque l’auteur pense qu’ils seront censurés.
Tout au long de ce récit Shahriar Mandanipour écrit son roman d’amour en nous prenant à témoins, nous lecteurs. Son roman n’est d’ailleurs que prétexte à nous décrire comment fonctionne la répression en Iran où une forme d’Islam fantasmé a été instrumentalisé pour soumettre et contrôler tout un peuple.

C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus intéressée dans ce livre, la description du quotidien, de ce que l’on peut faire ou pas, dire ou pas, penser ou pas. C’est à la fois terrible et léger, justement à cause du procédé littéraire choisi par Mandanipour.  Mais parfois, il faut bien reconnaître qu’il s’égare un peu au milieu de toutes ses histoires et nous égare aussi par la même occasion.

Un livre original, intéressant, avec quelques longueurs qui atténuent un peu la force du propos. Merci à Aaliz pour la découverte !
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyMer 5 Fév 2014 - 15:15

Merci Domreader pour ton commentaire !
Je suis à la fois contente et soulagée de savoir que cette lecture t'a été profitable malgré tes réserves sur le style et la construction ( mais tu n'as pas tort, c'est vrai que la narration souffre d'un aspect un peu artificiel ) et que tu as apprécié ton voyage en Iran !  Very Happy 


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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû 2014 - 11:25

En censurant un roman d'amour iranien

Citation :
Est-il nécessaire que je vous rappelle qu'épurer ou éliminer est une forme de censure ? En tant qu'écrivain parfois plus malheureux et maudit du sort que le Jean Valjean des Misérables, je crois que la fois où j'ai accepté l'élimination d'un mot d'une de mes histoires, j'ai aussi accepté l'élimination d'un être humain de son lieu de travail ou de sa vie.


De son exil américain Shahriar Mandanipour.  écrit un roman d'amour iranien. Il construit peu à peu  une histoire entre Sara et Dara, parfois  falots et désemparés entre le les interdits et leurs naïfs émois, parfois timidemnt trangressifs. Cette histoire s'inscrit en gras dans le texte, il ne s'y passe pas grand-chose. Tout y est rendu impossible par les codes religieux mais on y croise des rossignols, des moineaux au cœur battant, un colporteur allié des amants, de vieux hommes repoussants qui semblent tenir le destin entre leurs mains, en hommage à la tradition littéraire iranienne séculaire.

En alternance permanente et en caractères maigres,  Shahriar Mandanipour. se décrit écrivant le roman, par des digressions qui n'oublient jamais l'humour. C'est l'occasion d'exposer tout le mécanisme de la censure iranienne, que ce soit au niveau littéraire, mais aussi d'une façon plus générale au niveau des comportements ou des mœurs. Et on a beau savoir en gros, on est toujours surpris, et il est donc toujours bon de nous rapporter tout cela …
C'est l'occasion aussi de creuser d'une façon plus générale, la relation de l'écrivain à la fiction et à son œuvre,

Citation :
Dans ses brillants cours et conférences sur la littérature, Nabokov a dit : « La littérature est née le jour où un jeune berger criait au loup, alors qu'il n'était pas poursuivi par un loup. »
Mais c'est trop simple. Moi je dirais que les meilleurs récits romanesques sont ceux dans lesquels le petit affabulateur, ou le romancier, courre en criant Au loup! Au loup ! Et qu'un loup qui n'était pas là avant surgit soudain derrière lui.

à ses personnages,

Citation :
« Tu n'aurais pas dû me créer ainsi. Tu n'aurais pas dû me décrire comme un pauvre hère, comme un pitoyable ver de terre. Tu m'as bâti comme quelqu'un qui, quoi qu'on lui fasse, ne peut  que se tortiller sans broncher. Tu m'as conçu ainsi pour permettre à ton roman de passer la censure. Je refuse qu'on fasse de moi un ver de terre qui simplement se dédouble quand on le coupe en deux. Tu es toi aussi mon meurtrier pour avoir fait de moi un personnage si misérable.Tu m'as réservé tous les tourments et tous les malheurs du monde. Tu n'es pas différent du tortionnaire qui me fouettait pour que je reconnaisse l'existence de Dieu. Je veux écrire mon propre assassinat. »

de parler des influences qu'il subit, que ce soit la culture moderne interdite ou la tradition littéraire d'un pays qu'il continue d'aimer profondément et des trésors d'imagination et de péosie qu'il lui faut pour mener son projet à bien d'une façon "acceptable" par les censeurs.

Cela donne un roman aussi tragique que cocasse, à l'ironie mordante, qui a le sérieux d'un état des lieux sordide de la situation en Iran, mais aussi l'audace et l'inventivité des contes. Il y a quelques longueurs et il manque parfois une certaine légèreté (rôle de la double traduction?); le lecteur occidental est parfois frustré, sentant bien que de nombreuses allusions et références lui échappent. Mais tout ce qu'on apprend d'une part, et l'astuce facétieuse de la construction du double récit compensent largement cela. C'est un beau tour de force, qui ne peut laisser le lecteur indifférent, un pied de nez plein de brio à tous les censeurs du monde, un petit outil de lutte face à l'adversité..
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû 2014 - 12:18

Ah, contente de lire que ce livre t'a plu ! Je suis d'accord sur les quelques réserves, mais le plaisir de lecture est tel qu'on lui pardonne volontiers les quelques longueurs.
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû 2014 - 12:38

Oui, c'est vraiment un livre inventif et intéressant  sourire .
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MessageSujet: Re: Shahriar Mandanipour [Iran]   Shahriar Mandanipour [Iran] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû 2014 - 22:27

Nous sommes bien d'accord. Pourtant, quand j'ai commencé le livre, je me suis dit que le procédé ne tiendrait pas sur la longueur. Je craignais vraiment que l'alternance roman niaiseux imposé / vie quotidienne en Iran ne devienne un procédé mécanique et lassant. Hors, il n'en fut rien. Allier avec talent humour, dénonciation et romanesque, c'est un beau tour de force. Une forme inventive, comme tu le dis, un fond intéressant, de la légèreté et de la profondeur, il en fallait du talent pour associer tout ça !
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