Matthew Vaughn

allocine a écrit:

Né le 7 mars 1971 à Beverly Hills, en Californie, Matthew Vaughn fait ses études à Stowe School à Buckingham, en Angleterre. Entre Stowe et l'université, il prend une année sabbatique durant laquelle il voyage à travers le monde en suivant un "Hard Rock Café tour" avant de revenir à Los Angeles où il commence à travailler en tant qu'assistant-réalisateur. Il étudie ensuite l'anthropologie à l'université de Londres avant de décider de se tourner définitivement vers le cinéma. Une fois revenu à Los Angeles, il se rend très vite compte qu'il est loin d'être le seul à poursuivre des ambitions cinématographiques. Il préfère donc tenter sa chance en Angleterre. A 25 ans, le jeune homme prend les choses en main et produit son premier long-métrage, Témoin innocent (1995), qui reçoit quelques bonnes critiques à défaut d'un succès au box-office.

Plus tard, le producteur rencontre, grâce à un ami, Guy Ritchie qui lui propose le script de Arnaques, crimes et botanique. Après un long processus lié au financement du projet, les deux partenaires présentent ce film de gangster dans plusieurs festivals où il récolte plusieurs prix dont celui du "meilleur film indépendant britannique" en 1998. Arnaques, crimes et botanique remporte également un succès notable au box-office, ce qui permet à Matthew Vaughn et Guy Ritchie de financer Snatch (2000), un film sur la criminalité au Royaume-Uni avec Jason Statham et Vinnie Jones (qui jouent pour la seconde fois sous la direction de Guy Ritchie) ainsi que Brad Pitt et Benicio Del Toro.

En 2002, Matthew Vaughn et Guy Ritchie produisent le premier long-métrage de Barry Skolnick, Carton rouge - Mean Machine, un film sur le football dans l'univers carcéral. La même année voit la sortie de A la dérive, qui marque la fin du partenariat Vaughn/Ritchie. Le film est un échec total et reçoit 5 Razzie Awards (récompenses des pires films de l'année).

Trois ans plus tard, Matthew Vaughn fait son premier essai en tant que réalisateur avec Layer Cake, racontant l'histoire de XXXX (Daniel Craig), un dealer de cocaïne respecté au sein de l'élite de la mafia anglaise, à qui l'on confie la mission difficile de retrouver la fille aînée d'un puissant criminel. Le film passe plutôt inaperçu mais convainc la Fox de proposer à Matthew Vaughn la réalisation de X-Men l'affrontement final. Si celui-ci refuse, il accepte en revanche de réaliser, pour la Paramount, l'adaptation du roman fantastique Stardust (2007), avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer. Le film est un échec commercial et critique.

En 2010, Matthew Vaughn réalise une nouvelle adaptation, cette fois-ci d'une bande-dessinée, Kick-Ass, avec entre autres, Nicolas Cage et Mark Strong en têtes d'affiche. Il enchaîne ensuite avec la réalisation de X-Men Le commencement sur la jeunesse du Professeur Xavier et de Magneto avec James McAvoy et Michael Fassbender tout en produisant et scénarisant aussi L' Affaire Rachel Singer avec Helen Mirren et Sam Worthington.

Je suis allée voir Kick-ass
Bien drôle, dans la veine des comics d'américains moyens qui rêvent de changer le monde, quelque chose à leur vie. The American Way of Life version super-héros.
Un petit conte raconté avec légèreté.
Je regrette que les acteurs soient plutôt moyen moins.
Et un peu de lenteur dans le creux du milieu du film (surtout parce que Hit-Girl, la gamine, n'est pas là d'ailleurs. Il porte le film ce personnage).

Envie de lire la bd!

Alléché par une presse globalement très favorable je suis allé voir "X Men Le commencement" dans une salle comble et très réactive. Film bande dessinée (et pour cause), film pop corn, sorte de James Bond à la sauce mutante qui n'oublie pas les clins d'oeil et le second degré. J'ai été surpris par la médiocrité de certains effets spéciaux se voulant pourtant grandioses à grand renfort de musiques à la manière de Hans Zimmer (dont une variation sur le thème de la ligne rouge d'ailleurs). L'explosion du sous-marin, suspendu dans les airs par Magnéto avant de s'écraser sur une île déserte, est d'une rare laideur (les images de synthèse sont méchamment bâclées). Je m'attendais à plus de complexité formelle. ça manque d'imagination et on est en terrain bien balisé et sans prise de risque. Le vrai petit plaisir vient des personnages et d'une brochette d'acteurs qui s'amusent à s'auto-parodier. Le duo James McAvoy/Michael Fassbender notamment (surtout Fassbender qui est toujours aussi charismatique) et aussi le couple Jennifer Lawrence/Nicholas Hoult (qui a des grands pieds depuis la série Skins!!). Ou même January Jones en plus vamp par rapport à la série Mad Men.

Il ne m'en reste déjà plus grand chose mais je ne me suis pas trop ennuyé (un peu quand même). Un petit tour de manège inoffensif mais faut-il s'attendre à autre chose?

Marko a écrit:

[...]J'ai été surpris par la médiocrité de certains effets spéciaux se voulant pourtant grandioses à grand renfort de musiques à la manière de Hans Zimmer (dont une variation sur le thème de la ligne rouge d'ailleurs). L'explosion du sous-marin, suspendu dans les airs par Magnéto avant de s'écraser sur une île déserte, est d'une rare laideur (les images de synthèse sont méchamment bâclées). Je m'attendais à plus de complexité formelle. ça manque d'imagination et on est en terrain bien balisé et sans prise de risque. Le vrai petit plaisir vient des personnages et d'une brochette d'acteurs qui s'amusent à s'auto-parodier. Le duo James McAvoy/Michael Fassbender notamment (surtout Fassbender qui est toujours aussi charismatique) et aussi le couple Jennifer Lawrence/Nicholas Hoult (qui a des grands pieds depuis la série Skins!!). Ou même January Jones en plus vamp par rapport à la série Mad Men.

Il ne m'en reste déjà plus grand chose mais je ne me suis pas trop ennuyé (un peu quand même). Un petit tour de manège inoffensif mais faut-il s'attendre à autre chose?

C'est vrai que les effets spéciaux sont particulièrement moches dans ce film. C'est étrange.

Ça m'a divertit, mais rien d'extraordinaire. J'ai trouvé les personnages principaux sacrément froids et chiants. Justement, peut-être trop de second degré pour moi dans la façon de jouer des comédiens. On sent le sourire en coin un peu tout le temps, sans pour autant que ce soit parodique, du coup cet entre deux à se demander si on se fout de notre gueule, s'ils font ça juste pour le fric... etc... m'a un peu laissée dubitative.

Les jeunes étaient plus fun, plus à fond, et plus intéressants (c'est toujours tellement marrant d'attendrissement un jeune qui découvre ses super pouvoirs!). Et puis c'était sympa de retrouver l'acteur de Skins.

Bon. Évidemment, à moi également il ne me restera pas grand chose de ce film d'ici quelques jours. Déjà presque totalement oublié.

Queenie a écrit:

Bon. Évidemment, à moi également il ne me restera pas grand chose de ce film d'ici quelques jours. Déjà presque totalement oublié.

Eh bien voilà, encore des gens qui parlent de films dont ils ne se souviennent pas...
Moi qui ne l'ai pas vu, je pourrais en parler, aussi ?

eXPie a écrit:

Queenie a écrit:

Bon. Évidemment, à moi également il ne me restera pas grand chose de ce film d'ici quelques jours. Déjà presque totalement oublié.

Eh bien voilà, encore des gens qui parlent de films dont ils ne se souviennent pas...
Moi qui ne l'ai pas vu, je pourrais en parler, aussi ?

Oh je suis sûre que tu pourrais, vu le film.

Cela dit, c'est vraiment bien les parties sur les gens, leur "psychologie", leurs problèmes identitaires. C'est le réalisateur de Kick-Ass, et la thématique y ressemble pas mal du coup. Le problème c'est qu'on a l'impression qu'il n'a pas su quoi faire entre le grandiloquent film d'action et le petit film de super héros du quotidien.

La partie où les X-Men auraient directement été impliqués dans les évènements de la guerre froide, l'histoire de la "presque guerre nucléaire" parce que les russes se trimbalaient avec leurs missiles jusqu'à Cuba, du coup, ça manquait de poids et de crédibilité, parce que l'équilibre de l'ensemble était mal fichu. Et on a un petit sourire en coin en se disant : ouais allez, c'est drôle (cynique).

Tout n'est pas à jeter dans ce film. Moins pire que le X-Men sur Wolwerine par exemple.

je sors du cinoche : X-men le commencement, bon bah rien d'extraordinaire mais un bon petit divertissement quand même, des personnages bien foutus (ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bons le Mennen X-men), on se laisse porter, on cherche à deviner ce que chacun deviendra par la suite et pourquoi et comment et l'acteur qui joue eric est à tomber, Kevin Bacon n'est presque pas ridicule avec sa coque sur la tête et il excelle en grand méchant. On retrouve une sorte d'esthétique des années 50-60 à la James Bond avec une touche de modernité pas désagréable.

bon, je vais me coucher... je vous souhaite une douce nuit, un bon réveil, un excellent w end !

Layer Cake

Citation :

Synopsis : "XXXX", un dealer de cocaïne respecté au sein de l'élite de la mafia anglaise, désire prendre sa retraite. Mais Jimmy Price, un grand ponte du milieu, lui confie une mission difficile : retrouver la fille aînée de son vieil ami Eddie Temple, un puissant criminel...

Si vous aimez le genre de film « gangster + dialogues déjantés + scènes d’action pas trop naze », ce film est pour vous.
La bande d’annonce est à voir : ici

Daniel se prépare des cocktails :



C'est par hasard que j'ai vu Layer Cake du coin de l'oeil. Forcément ça a un côté très Guy Ritchie, Arnaque crime et botanique, un côté fort en gueule mais pas trop, beaucoup de scènes vues ailleurs ou revues d'ailleurs, une absence manifeste d'originalité, quelque part après du sous Tarantino vu comme du sous Scorcese, en s'attardant uniquement sur des figures et un décalage sans surprise. Une image très dans les goûts du moment.

On va dire que je l'ai vu en VF, tout ça... faudrait que je revois un truc comme le 51ème état (clic) pour voir si je suis devenu complètement insensible aux films de trafiquants avec beaucoup de conneries, très conforme, mais potentiellement distrayant. il me semble que j'avais plutôt rigolé.

ah c'est dommage... bon, faut dire que je ne suis pas la pro des films de ce genre, mais là, sur le coup, j'ai bien aimé... faut peut-être le voir sous un angle 'british' parce qu'ils aiment bien faire les choses un peu autrement que les autres... et cela reste toujours un de mes préférés avec Daniel

et j'en garde la BO en très bon souvenir...  

Déjanté, irrévérencieux, violent, plein d'humour, et totalement jouissif... Kingsman renoue finalement avec les vieux films/série d'espionnage un peu décalés ou irréalistes (Chapeau melon et bottes de cuir, les premiers James Bond), à une époque où Jason Bourne ou le sus-nommé James Bond sont décidément devenus bien sérieux... mais Vaughn y ajoute une bonne pincée de folie et de politiquement incorrect, tout en ne mettant pas le spectateur dans du coton, à l'image du premier Kick-Ass, qu'il a réalisé (et qui est adapté du même auteur que Kick-Ass : Mark Millar).

Chymère a écrit:

Déjanté, irrévérencieux, violent, plein d'humour, et totalement jouissif... Kingsman renoue finalement avec les vieux films/série d'espionnage un peu décalés ou irréalistes (Chapeau melon et bottes de cuir, les premiers James Bond), à une époque où Jason Bourne ou le sus-nommé James Bond sont décidément devenus bien sérieux... mais Vaughn y ajoute une bonne pincée de folie et de politiquement incorrect, tout en ne mettant pas le spectateur dans du coton, à l'image du premier Kick-Ass, qu'il a réalisé (et qui est adapté du même auteur que Kick-Ass : Mark Millar).

Un moment de détente plutôt agréable, sans en demander davantage. J'ai apprécié le mélange des genres, entre l'humour nourri d'excès de la mise en scène de Matthew Vaughn et l'élégance surannée de l'interprétation de Colin Firth, très à l'aise. Samuel L. Jackson trouve aussi sa place en mégalomane déjanté, ce qui offre un cocktail débridé de rebondissements de situations. La dynamique du film d'espionnage est bien présente au service d'une relecture amusée et irrévérencieuse, où la dimension initiatique est souvent moquée avec indulgence.

Les scènes d'action et les éclats de violence sont tout de même trop systématiques à mon goût, et le film aurait gagné à être plus resserré. Vaughn est un peu complaisant dans sa manière de déconstruire un genre même si cette récréation est séduisante.

Kingsman

Bande annonce qui me laissait méfiante.
J'y suis allée, encouragée par un bon retour.

Et...
BimBamBoum : c'est du tout bon !

Drôle, péchu, scénaristiquement bien foutu, acteurs au poil, situations humaines et improbables parfaitement équilibrées.

Hommage aux vieux films d'espionnage des anciens James Bond complètement assumé. Classy, charmeur, plein de gadgets et de technologie, un méchant grandiloquent et excentrique.
Un peu de côté excessif dans les membres découpés et les explosions de têtes, très série b dans l'humour et le second degré (mais on ne voit quasiment pas une goutte de sang).

Quant à la fin, je me suis rendue compte que c'était tiré d'un comic de Mark Millar et réalisé par Matthew Vaughn (tous deux pères de Kick Ass), je me suis dit : mais oui évidemment !


Le très bon moment ciné du dimanche !