neutralité (intellectuelle)

Faudrait tout de même arrêter de juger sans avoir lu.
Je propose une LC sur BC un de ces 4...

Quoi non ?

Harelde a écrit:

Faudrait tout de même arrêter de juger sans avoir lu.
Je propose une LC sur BC un de ces 4...

Quoi non ?

Tu ne vas pas nous faire ça.......pas à nous

mimi54 a écrit:

Harelde a écrit:

Faudrait tout de même arrêter de juger sans avoir lu.
Je propose une LC sur BC un de ces 4...

Quoi non ?

Tu ne vas pas nous faire ça.......pas à nous

A lire honnêtement, sans parti pris ni idée préconçue.

désolée, je pense que mon niveau de PH ne me le permet pas...

C'est drôle qu'on parle de PH, surtout sur fond de débat politique "droite - gauche"... Tout ce que j'ai à dire c'est que base ou acide, le produit provoque toujours des brûlures

Non, plus sérieusement : à quoi ça sert de vouloir être politiquement neutre sur Parfum? Même en lisant quelque chose d'aussi insipide que BC on peut essayer de dénicher une "conception politique du rôle de la femme"... tout est politique, politisé ou "politisable". On a la chance, sur ce forum, d'avoir des gens mesurés, qui savent débattre sans écraser, qui aiment partager plutôt que s'imposer, on ne va pas foutre cette ambiance en l'air dès qu'on parle un peu politique...

Spoiler:

kenavo a écrit:

mimi54 a écrit:

c'est normal que je ne connaisse pas.......je ne l'ai jamais lue..............

moi non plus..

Qu'est-ce que j'aimerai pouvoir dire la même chose.

Harelde, une forme de lecture commune a déjà eu lieu, essentiellement masculine. Et vous savez quoi ? Je n'arrive plus à me souvenir du titre du livre proposé.

Oui BC il y en a qui ont déjà donné. Pour le politisable du BC ça ne s'arrête d'ailleurs pas à la femme. On retrouve la même chose (idéal ?) dans d'autres trucs pour "hommes" comme Clive Cussler (des flingues, des gadgets, des communistes, des barbus, des américains, des français... ).

Je n'ai pas vu le film " Kung-Fu Panda " mais j'ai eu froid dans le dos en découvrant cet article dans le NouvelObs Littéraire où le philosophe slovène Slavoj Zizek désosse l'idéologie derrière la fiction.

Maline a écrit:

Je n'ai pas vu le film " Kung-Fu Panda " mais j'ai eu froid dans le dos en découvrant cet article dans le NouvelObs Littéraire où le philosophe slovène Slavoj Zizek désosse l'idéologie derrière la fiction.

Etonnant!

Oui, assez étonnant.

J'ai toujours un peu de mal avec ce genre d'analyse. Non pas que je trouve ça tiré par les cheveux ou quoique ce soit d'autres. Mais en 4ème, j'ai eu une prof de français qui analysait toutes les oeuvres qu'elle nous présentait du point de vue du ... sexe ! Si, si, je n'invente rien. J'ai des souvenirs de cette prof, nous lisant un passage où une femme arrache une feuille à une plante - je ne sais plus l'oeuvre - puis s'excitant : "C'est clair là, hein vous voyez, vous voyez ! La sève qui coule, c'est le sperme qui symbolise le besoin de sexe de cette femme" On avait eu droit à la relecture des contes traditionnels....

Je crois que l'oeuvre, c'était La curée de Zola.

Elle avait sans doute raison la prof, mais en 4ème, on était estomaqué.

Dans la même veine

Steven a écrit:

Oui, assez étonnant.

Oui... et on a l'impression que l'auteur du texte n'a jamais vu de film des Shaw Brothers et autres (le cycle des Shaolin), qu'il découvre, mais qu'il va nous expliquer, parce qu'il est "philosophe" (nous dit l'article), à la suite de quoi, plutôt que de parler philo, il parle psychanalyse (est-ce que la psychanalyse est une sous-partie de la philo ?)

On peut vraiment trouver n'importe quel symbole dans n'importe quel film.

Et puis "Revenons à la formule clé : « Il n'y a ici nul ingrédient spécial. Il y a toi, c'est tout. Pour réaliser quelque chose de spécial, il te faut simplement croire que ce quelque chose est spécial. » " c'est un truc qu'on retrouve partout, chez Walt Disney, chez Paolo Coelho, même chez Voltaire (aller chercher ailleurs ce qu'on a dans son jardin, c'est un peu pareil, tu cherches quelque chose de spécial, mais en fait tu n'en as pas besoin).
Bref, à la fin de l'article, je n'ai toujours pas compris où il voulait en venir... c'est un gag, finalement ? Si tout son bouquin est du même niveau, ça doit être assez consternant.

A mon avis les scénaristes du film ne savent même pas qui est Lacan, et quand à le lire...

Et toute à fait d'accord avec eXPie, on retrouve ce genre de "philosophie" dans tellement de textes, en particulier un certain nombre de contes, qui me paraissent un sujet d'inspiration bien plus crédibles pour le film.

Soit dit en passant, pas mal du tout le film. Pas besoin de se trouver l'excuse d'interprétations archi-intellectuelles pour aller le voir.

odrey a écrit:

odrey a écrit:

J'aimerais bien que personne ne dénigre BC et Bayrou. Et puis, Chirac aussi. Merci.

Et pour élever le débat....

excellent !

eXPIe et Arabella : ouais mais... non! Žižek n'est pas n'importe qui! Il ne fait pas de la pseudo-philosophie qui a la prétention de "trouver le sens caché de la sous-culture produite par notre société de consommation" comme beaucoup d'autres. Ensuite, il n'est dit (ni même sous-entendu) nulle part que Kung-Fu Panda était le seul film a proposer ce type de philosophie : c'est juste un "bon exemple", probablement celui qui a provoqué cette réflexion chez Žižek. Ensuite, si l'évocation de ce film ne prend qu'une trentaine de lignes dans son livre, on peut en déduire qu'il ne sert que d'exemple servant à argumenter sur un autre sujet.

Sinon, il faut savoir que Žižek a une formation de psychanalyste, ce qui explique les quelques explications d'ordre psychanalytique présentes dans l'article (elles étaient d'ailleurs loin d'être pertinentes à mon avis... son truc d' "oral-anal" tombait comme un cheveux dans la soupe, on enlève ce passage et le texte garde le même sens!).

Enfin, je suis de ceux qui pensent que la psychanalyse est une philosophie avant d'être une science ou une thérapie donc je dirai : "oui, c'est bien de la philo".

EDIT : Žižek aime bien partir du cinéma dans ses livres, on peut au moins lui laisser ça : il ne nous assomme pas avec de vieilles références littéraires inconnues du grand public avec lesquelles les philosophes font de la branlette intellectuelle depuis des siècles...