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Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 19:44
Brazil Brasil
Citation :
Brazil.Brasil Jeudi 06.10.2011 > Dimanche 15.01.2012 Palais des Beaux-Arts Brazil.Brasil retrace la quête passionnante d’une expression de la diversité et de(s) l’identité(s) du Brésil par les artistes brésiliens. Le parcours commence au début du 19e siècle lorsque la monarchie et l’académie brésiliennes prônent un art national qui présente l’Indien en héros. Les artistes voyageurs européens apportent par la suite une vision plus critique sur la diversité ethnique, sociale et géographique. Au début du 20e siècle enfin, les artistes brésiliens tentent de mettre à nu l’âme de leur pays avec pour magnifiques résultat un art moderne qui leur est propre. Cet ensemble inédit rassemble peintures, dessins, sculptures,… de grands maîtres ainsi que des trésors de l’archéologie et de l’anthropologie brésiliennes.
Je reviens emballé par cette exposition qui m'a fait découvrir pas mal d'artistes brésiliens du XIXe et XXe siècle qui m'étaient presque totalement inconnus. Un parcours qui évoque tour à tour l'âge d'or de la présence amérindienne avant son extinction progressive (avec malgré tout une survivance à travers le métissage), la période esclavagiste parfois édulcorée ou idéalisée avec l'arrivée des esclaves originaires d'Afrique, l'influence du regard des nouveaux artistes voyageurs européens puis brésiliens qui observent la société brésilienne de manière plus polémique, et enfin l'émergence d'un art moderne ayant pour objectif de revenir aux racines primordiales du pays à travers le mythe et la recherche des particularités ethniques issues des différents métissages apportant une grande richesse culturelle au pays. Le tout sous l'influence de penseurs, écrivains, poètes, anthropologues comme Claude Levi-Strauss, Blaise Cendrars ou surtout Mario de Andrade.
J'ai retenu quelques oeuvres et artistes qui m'ont particulièrement impressionné:
Victor Meirelles, Moema (1866)
Citation :
La toile Moema [Moema] (1866) s''inspire du chant VI du poème épique Caramuru [Caramuru] (1781), de frei (frère) José de Santa Rita Durão (1722 - 1784) qui, à l'exemple d'autres textes littéraires de l'époque, traite le thème indien lié à l'imaginaire national. Le poème raconte la mésaventure de l'indienne qui, abandonnée par le portugais Caramuru, se jette dans la mer pour suivre le bateau sur lequel il part. Dans le tableau, le corps nu baigné par les vagues de la plage est exposé en premier plan; le visage est d'une beauté exotique. Victor Meirelles crée une image sensuelle mais cependant étrange. Il révèle un sentiment poétique dans la représentation du paysage.
Oswaldo Goeldi
Influencé par Alfred Kubin avec lequel il a entretenu une correspondance pendant plusieurs années, il a réalisé de nombreuses gravures expressionnistes visionnaires qui s'inspirent de la réalité quotidienne (contrairement à Kubin). Une réalité qui devient sombre et étrange.
Lasar Segal (1891-1957)
Citation :
Lasar Segall ou Lazar Segall est un peintre brésilien d'origine lituanienne né à Vilno (Lituanie) en 1891 et décédé à Sao Paulo (Brésil) en 1957. Il grandit à Vilno dans une famille religieuse dont le père était calligraphiste. De 1905 à 1906 Segall étudie à l'école des Beaux-Arts de Vilno. En 1907 Segall arrive à Berlin et suit les cours des Beaux-Arts pendant deux ans. En 1909, il voyage à Amsterdam. En 1910, il quitte Berlin pour Dresde et continue son apprentissage aux Beaux-Arts en qualité de Meister-Schueler (Elève-Maître) avec le privilège d'un atelier individuel, ce qui satisfait son besoin d'indépendance.
En 1911, il entreprend un premier voyage au Brésil et y expose dès 1913. À la déclaration de guerre de 1914, Segall, citoyen russe, est exilé à Meissen. En 1916, il est autorisé à regagner Dresde et accomplit un dernier voyage à Vilno. En 1918, il se marie avec Margarete Quack et publie son premier album de cinq lithographies inspiré d’une nouvelle de Dostoïevski intitulée Krotkaya. En 1919, il participe au groupe secession de Dresde et le Musée de Dresde acquiert une de ses œuvres. La même année paraît un album de lithographies: Souvenirs de Vilno, préfacé par Paul Ferdinand Schmidt. En 1920, il aide Marie Wigman à fonder son école de danse à Dresde. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Paul Klee. En 1921, il rencontre Wassily Kandinsky, El Lissitzki, Naum Gabo et Alexander Archipenko. La même année, il publie un album de gravures Bubu d’après le livre de Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse. 1923 marque son second séjour au Brésil, il s’installe définitivement, acquiert la nationalité brésilienne, se marie en seconde noce avec Jenny Klabin, brésilienne aujourd'hui reconnue pour ses traductions de Molière et de Racine en langue portugaise. Deux fils naîtront de ce mariage. Il arrive à Paris en 1928.
Maria Martins (1894-1973)
Maria Martins, admirée par André Breton, me fait penser à une sorte de Louise Bourgeois brésilienne par ses thématiques sexuelles et organiques, ses monstres phalliques ou ses araignées inquiétantes.
Citation :
Maria Martins, de par sa poétique extrêmement individualisée, se présente comme une figure singulière dans l'histoire de l'art brésilien. Mariée à l'ambassadeur Carlos Martins en 1926, elle passe la plupart de sa vie à l'étranger. Dans sa jeunesse, elle a étudié la musique et la peinture. Ce n'est qu'en 1936 qu'elle se consacre à la sculpture, sous l'orientation d'Oscar Jesper, alors qu'elle vit en Belgique. Puis elle part à Washington D.C. en 1939 et vit aux Etats-Unis jusqu'en 1948. C'est là qu'elle travaille artistiquement le plus et obtient la reconnaissance des cercles précurseurs de l'époque.
Au fil des ans, Maria Martins se voit reconnue comme l'un des principaux sculpteurs liés au mouvement surréaliste. Sa première exposition, en 1941 à la Corcoran Art Gallery de Washington D.C., présente cependant des sculptures figuratives réalistes effectuées à partir de thèmes issus de la culture brésilienne ou religieux et exécutées avec divers matériaux (plâtre, bois, argile et bronze). Elle aménage la même année son atelier à New York et étudie avec Jacques Lipchitz (1891 - 1973) et Stanley William Hayter (1901 - 1988). Dans cette même période, la ville est en pleine effervescence artistique à cause de l'émigration de plusieurs artistes européens qui fuient la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945). Ces contacts amènent Maria Martins à absorber de nouveaux contenus tout en incorporant des éléments surréalistes.
Le changement se fait plus net lors de sa seconde exposition individuelle, en 1942, à la Galerie Valentine de New York. Elle y présente des formes oniriques d'inspiration surréelle en bronze. À la suite de cette exposition, elle fait la connaissance d'autres surréalistes, comme l'écrivain André Breton (1896 - 1966), les artistes André Masson (1896 - 1987), Yves Tanguy (1900 - 1955), Marcel Duchamp (1887 - 1968), Max Ernst (1891 - 1976) et Michel Tapiè (1909 - 1987). Sa seconde exposition à la Galerie Amazonia de New York est un véritable succès. Elle continue de travailler sur des thèmes issus des mythes et traditions brésiliens et la référence à la nature devient symbole de la puissance du sauvage et du désir, en opposition à la nature domestiquée de la civilisation occidentale. Maria Martins crée, à partir du bronze, des formes organiques de plus en plus dénuées de figuration réaliste. À l'exemple d'autres artistes surréalistes, ses titres sont suggestifs: Não Te Esqueças Nunca que Eu Venho dos Trópicos [N'Oublie Jamais que Je Viens des Tropiques] (1942), Cobra Grande [Grand Serpent] (1943) et Sem Eco [Sans Echo] (1943).
Cette emphase du sauvage et du désir fascine André Breton qui écrit en 1947: "Maria, et derrière elle - je veux dire en elle - le Brésil merveilleux où, au-dessus des plus vastes espaces, s'étend encore l'aile du non-révélé. L'immense porte juste entrouverte sur les régions vierges où les forces intouchées, complètement nouvelles du futur, se cachent. (...) Les angoisses, les tentations, les agitations, mais aussi les aurores, les bonheurs et même parfois les purs délices, c'est ce que Maria, sur des bronzes tels que Yaci [Yaci], Bouina [Bouina] et Yemanjá [Yemanjá] a su capter comme personne en leur source primitive. (...) Elle ne doit rien à la sculpture du passé ou du présent". Désormais, Maria Martins participe à de grandes expositions du surréalisme comme celle qu'André Breton organise à Paris en 1947.
Chez Maria Martins, l'évocation d'une nature non domestiquée par la technique se joint à des éléments de l'inconscient pour créer des images de fort impact visuel, chargées d'érotisme, de violence, mais aussi d'une certaine docilité et de lyrisme. Dans l'oeuvre Impossível [Impossible] (1944), dont elle réalise plusieurs versions en bronze, l'une d'entre elles appartenant au Musée d'Art Moderne de New York - MoMa depuis 1946, des êtres hybrides (homme et femme avec l'aspect d'animaux ancestraux) sont placés face à face et suggérent un désir profond, mais aussi l'agressivité et la mort, paraissant mettre l'accent sur les limites de la pleine union entre les êtres. C'est ainsi que des animaux comme le serpent et l'araignée sortent de l'univers mythologique des légendes amazoniennes pour incarner des symboles liés au vécu de Maria Martins. Dans However (1944), le serpent du désir comprime et emprisonne le corps de la femme. Dans le cas de A mulher Perdeu Sua Sombra [La Femme a Perdu son Ombre] (1946), deux serpents sortent de la tête d'un corps féminin étendu, probable référence à des pensées libidineuses.
José Pancetti (1902-1958)
Citation :
Fils d'immigrés italiens, José Pancetti est né à Campinas (Etat de São Paulo).
Le portrait est une constante dans sa carrière. Ce sont des compositions simplifiées, de peu d'éléments. Les modèles expriment souvent une sensation d'abattement, comme dans Menina Triste e Doente [Petite Fille Triste et Malade] (1940) ou en Retrato de Lourdes [Portrait de Lourdes] (s.d.). Il se consacre également aux auto-portraits à travers lesquels il transmet son admiration pour Vincent van Gogh (1853-1890) et Paul Gauguin (1848-1903). Il se représente souvent comme un travailleur manuel pour rappeler son origine modeste. Il est rarement de face. L'expression assombrie, la tête et le buste peints avec un soin géométrique (procédé dérivant du cubisme) et les clairs-obscurs structurent ces compositions très représentatives de son oeuvre. Plus de 40 toiles sont connues.
Dans les années 40, il peint des scènes urbaines, la plupart réalisée avec des couleurs sombres où prédominent les tons d'ocre. Il s'en dégage une grande mélancolie, comme dans O Chão [Le Sol] (1941) ou Pátio da Rua de Santana [Une Cour de la Rue de Santana] (1944). Dans ces paysages, de même que dans certaines natures-mortes, il révèle son intérêt pour les oeuvres de Paul Cézanne (1839-1906) et d'Henri Matisse (1869-1954). Dans d'autres tableaux, comme Campos de Jordão [Campos do Jordão] (1944), il peint avec des nuances de vert et de bleu un peu plus lumineuses, malgré les tonalités pâles, et explore la verticalité des troncs d'arbres.
Les marines de José Pancetti sont plus connues. Elles reflètent son expérience de marin ainsi que son amour pour différents endroits du littoral: Itanhaém, Mangaratiba, Cabo Frio et Arraial do Cabo (villes côtières des Etats de São Paulo et de Rio de Janeiro). Il compose ses tableaux avec une grande simplicité formelle, comme par exemple, Cabo Frio [Cabo Frio] (1947). Dans ce tableau, José Pancetti peint des lignes en zigzag. Ce sont des diagonales qui parcourent sa toile. Ces diagonales seront désormais constantes dans son oeuvre. Dans Paisagem com Dunas [Paysage avec Dunes] (1947) ou Praia em Cabo Frio [Plage à Cabo Frio] (1947), on remarque le cadre inhabituel. José Pancetti réalise une série de toiles à Arraial do Cabo où il peint les maisons modestes des pêcheurs, le sable très blanc et les barques colorées.
En 1950, il s'installe dans l'Etat de Bahia. Son oeuvre commence à se modifier, sa palette acquiert de fortes couleurs chaudes. Ses marines se remplissent de lumière. Il peint la ville de Salvador et ses environs: la plage de Itapoã, le Phare de la Barra et le Lac du Abaeté. Ce dernier est largement représenté dans ses tableaux. Ses eaux obscures contrastent avec le blanc du sable et les tissus colorés des lavandières. Dans certains paysages de Bahia, il explore la consistance, la luminosité et la couleur dorée du sable, comme dans Farol da Barra [Phare de la Barra] (1954). Les tableaux qu'il peint vers la fin de sa carrière se rapprochent de l'abstraction, comme Itapoã [Itapoã] (1954), où des bandes de couleurs vibrantes et lumineuses composent le paysage.
José Pancetti a toujours produit des "compositions désencadrées", aux angles inhabituels. Il redonne ainsi vie non seulement à la peinture de marines, mais aussi aux compositions de paysages et de portraits. Il est reconnu comme étant l'un des grands peintres brésiliens de marines, pour avoir créé des images d'une intense poésie et révélé une grande sensibilité à la couleur.
Alberto Da Veiga (1896-1962)
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 20:11
Merci pour ce compte-rendu Marko. Je m'y rendrai probablement dans les semaines qui viennent, en tout cas tu m'as convaincue d'y aller !
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 20:15
sentinelle a écrit:
Merci pour ce compte-rendu Marko. Je m'y rendrai probablement dans les semaines qui viennent, en tout cas tu m'as convaincue d'y aller !
C'est très intéressant même si ça n'est pas toujours bien mis en valeur. En tout cas c'est immense et je n'ai mis qu'un fragment de l'ensemble. Je t'attends pour compléter éventuellement Il y a aussi des images que je n'ai pas trouvées. Cette fois j'ai pris l'iphone pour pouvoir récupérer les photos. Je rage de ne pas savoir accéder à mes photos de Bavière, de Francfort et de Moulins aussi.
Mon vrai coup de coeur reste Oswaldo Goeldi.
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 20:19
Marko a écrit:
sentinelle a écrit:
Merci pour ce compte-rendu Marko. Je m'y rendrai probablement dans les semaines qui viennent, en tout cas tu m'as convaincue d'y aller !
C'est très intéressant même si ça n'est pas toujours bien mis en valeur. En tout cas c'est immense et je n'ai mis qu'un fragment de l'ensemble. Je t'attends pour compléter éventuellement
Bien volontiers, je prendrai mon petit carnet pour noter les références.
Marko a écrit:
Il y a aussi des images que je n'ai pas trouvées. Cette fois j'ai pris l'iphone pour pouvoir récupérer les photos.
On peut prendre des photos si je comprends bien ? Ou tu as pris les photos "discrètement" ?
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 20:22
sentinelle a écrit:
Marko a écrit:
Il y a aussi des images que je n'ai pas trouvées. Cette fois j'ai pris l'iphone pour pouvoir récupérer les photos.
On peut prendre des photos si je comprends bien ? Ou tu as pris les photos "discrètement" ?
Je ne sais pas trop en fait! Mais j'étais souvent seul dans les salles et on ne m'a pas couru après pour me dire d'arrêter. Je n'utilise pas le flash remarque (évidemment!).
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 20:28
Marko a écrit:
sentinelle a écrit:
Marko a écrit:
Il y a aussi des images que je n'ai pas trouvées. Cette fois j'ai pris l'iphone pour pouvoir récupérer les photos.
On peut prendre des photos si je comprends bien ? Ou tu as pris les photos "discrètement" ?
Je ne sais pas trop en fait! Mais j'étais souvent seul dans les salles et on ne m'a pas couru après pour me dire d'arrêter. Je n'utilise pas le flash remarque (évidemment!).
Tout comme moi, je me lance souvent au culot (sans flash tout de même) et je prie pour ne pas avoir de réprimande Ok, je prendrai avec moi mon appareil alors, en espérant qu'il y ait aussi peu de monde. Je suis étonnée par contre que tu étais souvent seul pour une visite le we D'habitude je prends une aprem de congé en semaine afin d'éviter la foule, cela ne semble pas vraiment nécessaire pour cette expo ?
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 20:30
J'aime beaucoup ces "humanoïdes dionées attrape-mouche".
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 22:49
sentinelle a écrit:
D'habitude je prends une aprem de congé en semaine afin d'éviter la foule, cela ne semble pas vraiment nécessaire pour cette expo ?
Non c'était vraiment tranquille mais aussi relativement tôt (vers 10h30). J'ai vu aussi l'expo sur Polanski dont l'intérêt est relatif mais qui permet de voir quelques photos inédites et un panorama de ses films. On en a vite fait le tour.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Dim 20 Nov 2011 - 22:53
sentinelle a écrit:
J'aime beaucoup ces "humanoïdes dionées attrape-mouche".
Un petit portrait (en portugais):
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Lun 21 Nov 2011 - 0:28
Citation :
« Tiradentes écartelé » peint par Pedro Americo en 1893 décrit la pendaison puis l’écartèlement en 1792 du révolutionnaire Tiradentes. En 1889, quatre ans avant la réalisation de cette toile, la république brésilienne était proclamée. Les contours du pays sont métaphoriquement repris dans le tableau, dans les traits du torse du bras et de la jambe. Ils marquent le démembrement de l’Amérique latine portugaise. Le Christ et son martyr sont directement invoqués dans ce tableau aux influences de ses maîtres européens : Ingres, Hippolyte Flandrin et Carle Vernet rencontrés après sa formation à l’académie de Rio.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Lun 21 Nov 2011 - 9:12
Cela a l'air sublime.. que de découvertes à faire.. merci
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Lun 21 Nov 2011 - 10:17
kenavo a écrit:
Cela a l'air sublime.. que de découvertes à faire.. merci
Une exploration sans fin... Et tant mieux!
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Lun 21 Nov 2011 - 19:12
Marko a écrit:
J'ai vu aussi l'expo sur Polanski dont l'intérêt est relatif mais qui permet de voir quelques photos inédites et un panorama de ses films. On en a vite fait le tour.
Tu confortes mes doutes quant à cette expo. La Pologne est à l'honneur ces derniers temps à Bruxelles (suite à la présidence polonaise de l'Union européenne ?). Une anthologie du cinéma polonais (et brésilien) est d'ailleurs toujours en cours à la Cinematek de Bxl.
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Sam 7 Jan 2012 - 15:18
J'y suis allée, avec un guide en prime !
Je complète ta présentation avec Tarsila do Amaral. Quelles couleurs !
Invité Invité
Sujet: Re: Brazil Brasil (Bozar de Bruxelles) Sam 7 Jan 2012 - 15:25