[BD] Florent Calvez

Né(e) à : Brest , 1974
Biographie :

Florent Calvez est dessinateur de BD.

En 2005, U-29, un premier album, sort en sous-marin aux éditions Akileos.

C’est aux éditions Delcourt qu’il met en images et en 3 volumes Les aventures de Nelson Lobster qu’Eric Corbeyran a imaginées.

En 2009, il rencontre Fred Duval, Fred Blanchard et Jean-pierre Pécau avec qui il mitonne les tomes brigadiers, tigresques et anarchistes 3 et 4 de la série Jour J.

En 2011, en compagnie de Fred Duval, il fait monter sur les planches Sept Personnages, sous le regard bienveillant et moqueur de David Chauvel.

En avril 2012, il publiera American Tragedy, l’histoire tragique de Sacco et Vanzetti, qu’il s’est éperdu à faire vivre, puis mourir, tout seul comme un grand.

En fin d’année, un nouveau tome de Jour J, avec les gars Duval et Pécau, est prévu à base de Marie et d’Antoinette.
(source : Babelio)


son blog

American Tragedy
L’histoire de Sacco & Vanzetti

Citation :

Présentation de l'éditeur
"Tu n'as jamais entendu parler de l'affaire Sacco et Vanzetti ? Ça ne me dit rien... - Ça remonte à loin, 1927, à Boston. C'est normal que vous, les jeunes, vous ne connaissiez pas cette affaire. - OK, mais c'est qui, ces types-là ? - Des anarchistes italiens qu'on a condamnés à la chaise électrique. Une erreur judiciaire".

Et vous, vous connaissez l’affaire de Sacco et Vanzetti ? Je dois dire que je connaissais les noms.. et à peu près quelques détails, mais pas le tout et donc, cela m’a intéressé, surtout que je pensais qu’un « cours d’histoire » en BD devrait pas être trop mal.
Et j’avais raison, Florent Calvez a vraiment bien recherché son sujet (*), il a mis de belles planches sur cet infâme événement.



Un jour au Battery Parc à New York le grand-père décide de raconter l’histoire de Sacco et Vanzetti à son petit-fils.
Laissez-vous emporter avec lui dans ce moment de l’histoire d’Amérique. C’est bien plus qu’une « leçon ».


-Il a fallu attendre 1976 pour qu’ils soient réhabilités par l’Etat
-Un peu tard, non ?
-Oui, en même temps, l’Etat a reconnu qu’ils n’avaient pas eu droit à un procès équitable. C’est tout.



Et j’adore la dernière planche du livre qui montre la statue et le dialogue du grand-père et petit-fils :
-La statue c’est beau, hein ?
-C’est un beau message, nan ?
-Hé ben, le seul truc valable, là quand tu la regardes, c’est qu’elle tourne le dos.. à tout ce qu’on fait dans ce pays.
Tu vois, on peut faire ce qu’on veut avec les symboles…
Un symbole, ça ment toujours.


(*) à part une faute, dont je ne sais pas s'il s'agit d'une faute de frappe ou qu'il n'a vraiment pas fait attention: il ouvre l'histoire avec le grand-père qui décide un jour de 27 août de raconter le tout à son petit-fils, jour, comme il dit, de la mort de Sacco et Vinzetti, mais les deux ont été exéctué un 23 août