Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Donald Ray Pollock

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Igor
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ocean
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyJeu 3 Jan 2013 - 19:07

J'ai pris ce livre à la médiathèque car Lire l'avait élu livre de l'année à l'unanimité de la rédaction...

C'est très bien écrit, mais je l'ai trouvé trop oppressant; et puis, je suis athée et la religion a toujours une place (pour le pire) dans toutes ces vies déglinguées....Je n'en pouvais plus. J'ai arrêté à la moitié du livre....

Je verrais cela monté en film, par contre....Par les frères Cohen, peut-être!!!
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bix229
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyMer 13 Fév 2013 - 15:44

J' ai entendu Donald Ray Pollock hier sur France Inter. Sympa, l' homme et puis il a parlé d' auteurs que j' aime aussi...
Pour ceux qui voudraient l' écouter :

www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-donald-ray-pollock


Dernière édition par bix229 le Mer 13 Fév 2013 - 17:13, édité 1 fois
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ocean
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyMer 13 Fév 2013 - 16:25

bix229 a écrit:
J' ai entendu Donald Ray Pollock hier sur France Inter. Sympa, l' home et puis il a parlé d' auteurs que j' aime aussi...
Pour ceu qui voudraient l' écouter :

www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-donald-ray-pollock

Oui, mai "Le diable, tout le temps", je ne m'en suis toujours pas remise et en plus, je n'ai pas fini le livre!!!
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colimasson
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyLun 11 Mar 2013 - 17:46

Knockemstiff (2008)


Donald Ray Pollock - Page 2 Top-po10


La seule évocation du nom de cette bourgade américaine de Knockemstiff a longtemps dû donner des sueurs froides à Donald Ray Pollock, avant qu’il ne décide de s’atteler à décrire les mœurs glauques de ses habitants au patrimoine génétique dégénéré par la consanguinité. Oui, l’auteur sait très bien de quoi il parle lorsqu’il évoque Knockemstiff puisqu’il en est natif. Et oui, il existe réellement une ville portant ce nom absurde auquel on finit pourtant par s’habituer et par prononcer sans plus se poser de question, jusqu’à ce qu’un touriste bobo, perdu dans les vastes plaines de l’Ohio, finisse par demander à ses habitants demeurés : « Pourquoi Knockemstiff ? » -littéralement « bute les raides » ? Ceci dit, ce n’est pas plus troublant que le nom de cet autre bled perdu dans le fin fond de la Grande Amérique : « Toad Suck » - « Suce, crapaud ». Ici comme là-bas, les mêmes affaires cradingues se jouent selon des règles à peu près similaires, les hommes abrutis par des générations de travail épuisant, d’alcool et de pauvreté. Çà et là, quelques parcelles de bon sens émergent, quelques illuminations essaient de s’échapper d’une réalité peu reluisante, mais se laissent aussitôt piéger par un atavisme infernal qui piège ses proies dans le même cercle vicieux qui agit depuis des siècles.


Donald Ray Pollock sait de quoi il parle. Lorsqu’il évoque les boulots sordides et la fatigue du travail ouvrier, sans doute se réfère-t-il à sa propre expérience qui le fit s’agiter pendant 32 ans en tant qu’ouvrier dans une usine de pâte à papier, avant de devenir conducteur de camion. Donald Ray Pollock trouve malgré tout le courage de s’inscrire à des cours d’écriture créative à l’âge de 50 ans et, quatre ans plus tard, il imprime Knockemstiff sur cette pâte à papier auprès de laquelle il a si longtemps travaillé.


Donald Ray Pollock - Page 2 Sans_t11
Sans titre


Quoi de mieux, pour représenter l’éventail des familles et individus peuplant cette bourgade, que d’emprunter la forme du recueil de nouvelles ? Donald Ray Pollock scinde son livre en plusieurs parties que l’on peut considérer soit comme des chapitres, soit comme des nouvelles, selon si l’on préfère lire le roman d’un coup ou si l’on préfère venir y grappiller irrégulièrement. Il me semble toutefois que l’idéal serait de considérer que ces nouvelles forment un tout qu’il est préférable de lire sous le coup d’une seule impulsion. Toutes décrivent la vie à Knockemstiff dans une période relativement brève, car certaines situations se recoupent et introduisent des points de vue divergents autour de la même scène. Les sautes chronologiques sont rares, et lorsqu’elles figurent, elles relient le présent à un passé collant comme de la glu : impossible de se défaire de l’héritage de Knockemstiff. La lecture rappelle souvent Last Exit to Brooklyn de Hubert Selby : ici aussi, les destins s’affrontent en lieu clos et disposent de peu de moyens pour prendre leur envol. Dans la forme, également, on retrouve cet enchevêtrement d’existences désillusionnées qui confèrent son âme à la ville qui les abrite. Mais là où Donald Ray Pollock se distingue en particulier, c’est dans le langage qu’il utilise. Alors que Hubert Selby se contentait d’une écriture plate et ordinaire pour décrire les turpitudes de la vie des habitants de Brooklyn, Donald Ray Pollock manie avec souplesse un langage imagé qui tire ses références du monde prolétaire du 21e siècle -publicités, parcs d’attractions et hypermarchés en tête des valeurs indétrônables. Le pathétique y est moindre, les personnages ne se plaignent ni ne se lamentent dans une litanie de points d’exclamations. Pour autant, et peut-être même d’ailleurs, ce qui n’est pas dit transparaît de manière beaucoup plus éloquente dans les décisions que prennent les personnages et dans les comportements stéréotypés qu’ils adoptent, comme un nouveau langage dont les gestes seraient les mots et l’existence serait le sens.


Donald Ray Pollock - Page 2 Sans_t12
Sans titre


Donald Ray Pollock n’essaie pas non plus de véhiculer un message moral ou engagé : il décrit ce qui est tel qu’il le perçoit. Libre au lecteur d’en faire sa soupe. La construction même de ses nouvelles est unique : là où la plupart des textes relevant de cette forme littéraire s’achèvent par une conclusion abrupte censée déchirer le lien existant entre le lecteur et la nouvelle, Donald Ray Pollock semble au contraire vouloir prolonger son texte au-delà du point final. Ses personnages se métamorphosent ainsi peu à peu, au cours de la lecture : de crasses, ignares, vulgaires, demeurés qu’ils étaient dans les premières pages de la nouvelle, ils acquièrent une grâce dans les gestes et une cohérence dans les actes qui leur confèrent la même dignité qu’à tout homme moyen. La transmutation s’achève généralement dans les dernières lignes : le temps semble se ralentir et les personnages se figent en un tableau proche d’une crucifixion extatique. Donald Ray Pollock nous transporte de l’abrutissement télévisuel et alcoolique à la grâce divine sans avoir touché à l’intégrité de ses personnages, mais en se contentant de révéler la logique incontestable et inextricable de leur existence.



Citation :
La fille Mackey pouvait pas avoir plus de douze ans, mais elle se frottait en arrière contre son frère comme si elle avait fait ça depuis déjà pas mal de temps. […] Il la fourrageait deux ou trois coups, histoire de la rendre toute chose, ensuite ils sautaient en l’air tous les deux ensemble en levant les bras et hurlant « Sauve-moi, Jésus ! ». Et chaque fois qu’ils disaient ça, ils retombaient à la renverse dans la fosse en s’esclaffant. Ensuite Truman se replaçait derrière elle, en l’éclaboussant de cette eau brune dégueulasse, et ils remettaient ça. […] plus j’attendais, tapi là à les regarder, plus je me persuadais qu’ils avaient juste trouvé leur façon à eux de prier, et que peut-être ils voulaient réellement que le Sauveur ou même quelqu’un d’autre s’en vienne effacer leurs péchés.

Dynamite Hole


Donald Ray Pollock - Page 2 Mains10
Mains


Citation :
Mrs Leach s’est amenée avec la cafetière, a posé deux tasses avec des traces de rouge à lèvres orange et d’empreintes de doigts chocolatés dessus. […] / Elle avait beau regarder Jimmy, sa figure était tournée vers moi, rapport à son œil qui dit merde à l’autre. Le malheur et le ridicule, sans compter les heures de nuit qu’elle se fadait, l’avaient transformée en zombie juste bonne à renverser le café. On aurait pu lui clouer une croix sur le front, que la bonne femme n’aurait pas changé d’expression. […] Le pantalon blanc de son uniforme godait sous ses fesses, tout taché de café et de graillon de doughnuts. Si je m’étais présenté aux élections, c’est tout à fait le genre de personne à qui j’aurais pu plaire.

Bactine


Donald Ray Pollock - Page 2 Homme_11
Homme au bar


« Tout en le regardant, je repensais aux deux dernières années où je picolais. Beaucoup de gens se font des idées, ils pensent qu’il y a quelque chose de romantique ou de tragique à toucher le fond. »


Couverture et dessins de Yann Martinez
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyMar 12 Mar 2013 - 8:49

Je le note. (Et apparemment ça fait trois fois... !)
Il a un air du Seigneur des Porcheries, non ?
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyMer 13 Mar 2013 - 21:54

C'est marrant parce que je suis justement en train de lire ce Seigneur des porcheries et j'ai l'impression de continuer à m'imprégner des ambiances pourries des pires coins des Etats-Unis. Oui, il y a énormément de ressemblances... ce fond de crasse, sublimé par quelques rescapés miraculeux qui essaient tant bien que mal de lever les jambes de leur gadoue originelle.

Je le sens bien pour toi ce livre !
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2013 - 7:47

colimasson a écrit:
C'est marrant parce que je suis justement en train de lire ce Seigneur des porcheries et j'ai l'impression de continuer à m'imprégner des ambiances pourries des pires coins des Etats-Unis. Oui, il y a énormément de ressemblances... ce fond de crasse, sublimé par quelques rescapés miraculeux qui essaient tant bien que mal de lever les jambes de leur gadoue originelle.

Je le sens bien pour toi ce livre !

Il a été acheté !
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyVen 15 Mar 2013 - 22:02

Donc... bonne lecture Wink
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyDim 5 Mai 2013 - 19:10

Knockemstiff (2008)


Donald Ray Pollock - Page 2 Top-po10

Je regrette de n'avoir pas le livre avec la couverture du grand format, mais celle-ci est sobrement intrigante. Un éclat de blessure, ou un soleil bousillé ?


Colimasson en a extrêmement bien parlé. Limite à me demander si j'ai lu le même livre. Je ne pourrais pas être aussi enthousiaste, car comme Marko j'ai été gênée par une sorte de traitement superficiel, attaché aux faits, à des détails, des moments. A lâcher les personnages dans un suspens, avec rien d'abouti, et les retrouver plus tard, sans vraiment me rappeler qui ils sont.
ça m'a légèrement perturbée dans ma lecture que ce soit des nouvelles tout en étant liées les unes aux autres (alors que pour d'autres écrivains ça fonctionnait bien). Le problème, dans Knockemstiff, c'est que tous les personnages ne pourraient en être qu'un seul. La même vie de merde, d'alcool, de drogue, de virées en bagnole pour s'occuper, de sexe crade, de caravane moisie, de boulots merdiques, de mariages forcés par le temps qui passe et l'enfant qui nait... Du coup, quand je passais à une autre histoire, j'essayais de trouver qui étaient les personnages, si je les avais déjà vus, et dans quel contexte. Parfois Pollock glisse une phrase ou deux qui aiguillent, quand il ne le fait pas, jsuis paumée, et j'arrive pas vraiment à m'imprégner de l'histoire en tant qu'unité propre.
Peut-être aurais-je dû laisser tomber, et les prendre comme des histoires distinctes ? Les lire de manière plus espacées ?
Peut-être aurais-je dû faire des allers-retours pour situer régulièrement qui est qui ?

Bref.
Pollock, je trouve, ne sait pas faire des nouvelles qui se tiennent dans un tout (des personnages d'un même bled, qui se croisent, qui vivent des expériences liées entre elles, voir qu'on retrouve quelques années plus tard). Un "vrai" roman aurait été plus fort.

En plus de cela, c'est très répétitif. Et dans une surenchère qui finit presque par rendre l'horreur de ces vies merdiques "faciles à exploiter".

Pourtant, quand je me laissais aller dans une histoire, à m’imprégner de l'atmosphère et des gens, d'un coup, je ne pouvais que reconnaître le talent de Pollock pour donner une gueule à ses personnages, pour installer un décor bien glauque, morbide. A avoir l'impression de sentir les sales odeurs des lieux où le désespoir et la mort sont prédominants. Avec ses gens qui parlent sans arrêt de partir, mais qui sont comme enchaînés à ce bled où les magasins vont fermer peu à peu, où le temps va en faire une ville fantôme d'elle-même.

Et puis Pollock utilise parfois des métaphores qui font mouche, un style très imagé qui te plonge immédiatement le nez dans la mélasse. A ne pas en sortir indemne.

Une Amérique sombre, sale, violente, qui broie les mœurs et pisse sur les lois. Qui a mal. Qui finira mal.

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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyLun 6 Mai 2013 - 21:43

Queenie a écrit:

ça m'a légèrement perturbée dans ma lecture que ce soit des nouvelles tout en étant liées les unes aux autres (alors que pour d'autres écrivains ça fonctionnait bien). Le problème, dans Knockemstiff, c'est que tous les personnages ne pourraient en être qu'un seul. La même vie de merde, d'alcool, de drogue, de virées en bagnole pour s'occuper, de sexe crade, de caravane moisie, de boulots merdiques, de mariages forcés par le temps qui passe et l'enfant qui nait... Du coup, quand je passais à une autre histoire, j'essayais de trouver qui étaient les personnages, si je les avais déjà vus, et dans quel contexte. Parfois Pollock glisse une phrase ou deux qui aiguillent, quand il ne le fait pas, jsuis paumée, et j'arrive pas vraiment à m'imprégner de l'histoire en tant qu'unité propre.
Peut-être aurais-je dû laisser tomber, et les prendre comme des histoires distinctes ? Les lire de manière plus espacées ?
Peut-être aurais-je dû faire des allers-retours pour situer régulièrement qui est qui ?


Queenie a écrit:
Pourtant, quand je me laissais aller dans une histoire, à m’imprégner de l'atmosphère et des gens, d'un coup, je ne pouvais que reconnaître le talent de Pollock pour donner une gueule à ses personnages, pour installer un décor bien glauque, morbide. A avoir l'impression de sentir les sales odeurs des lieux où le désespoir et la mort sont prédominants. Avec ses gens qui parlent sans arrêt de partir, mais qui sont comme enchaînés à ce bled où les magasins vont fermer peu à peu, où le temps va en faire une ville fantôme d'elle-même.



Ce qui fait la différence, peut-être, entre nos deux lectures, c'est que je n'ai pas particulièrement cherché à retrouver les personnages d'une nouvelle à l'autre. De toute façon, j'ai du mal à retenir les noms et à m'attacher au cas particulier. J'ai lu ce Knockemstiff à la façon que tu décris dans la deuxième citation, et c'est sans doute pourquoi j'ai été emballée et toi un peu moins...
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyLun 6 Mai 2013 - 22:46

Oui, je sens vraiment que je suis passée à côté de ce livre (pas trop non plus), qu'il me faudrait m'y replonger. Cela dit, si l'écriture ne m'a pas tout le temps captivée, je ne peux croire que ce soit uniquement dû à un "mauvais moment" chez moi.

A (re)voir !
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyMar 7 Mai 2013 - 7:44

ca fait quelques temps que je tourne autour de ce livre. et puis un roman fait de nouvelles, c'est en train de m'accrocher de plus en plus. Finalement ce genre de forme en demande beaucoup plus au lecteur. Tout ne lui es pas livré tout cru. J'aime ça.
Allez, je le note!
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyJeu 16 Mai 2013 - 21:58

Je suis en pleine lecture de Knockemstiff mais ma critique sera plus brève et simple que les précédentes. Brut, glauque, violent, malsain, dég... donc génial!
Si vous avez d'autres conseils de lecture dans ce style, je suis preneur! bounce
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyVen 17 Mai 2013 - 8:18

Yukiguni a écrit:
Je suis en pleine lecture de Knockemstiff mais ma critique sera plus brève et simple que les précédentes. Brut, glauque, violent, malsain, dég... donc génial!
Si vous avez d'autres conseils de lecture dans ce style, je suis preneur! bounce

Oh, ça va pleuvoir les propositions de glauque et malsain.
Dans cette veine (mais rien à voir avec Knockemstiff), y'a La Maison Muette de John Burnside (Clic de fil). Hier, justement je suis retombée dessus dans ma bibliothèque, c'est peut-être bien un Signe.
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MessageSujet: Re: Donald Ray Pollock   Donald Ray Pollock - Page 2 EmptyVen 17 Mai 2013 - 12:07

Queenie a écrit:
Yukiguni a écrit:
Je suis en pleine lecture de Knockemstiff mais ma critique sera plus brève et simple que les précédentes. Brut, glauque, violent, malsain, dég... donc génial!
Si vous avez d'autres conseils de lecture dans ce style, je suis preneur! bounce

Oh, ça va pleuvoir les propositions de glauque et malsain.
Dans cette veine (mais rien à voir avec Knockemstiff), y'a La Maison Muette de John Burnside (Clic de fil). Hier, justement je suis retombée dessus dans ma bibliothèque, c'est peut-être bien un Signe.

Merci! En effet ça a l'air très différent, je ne sais pas si c'est ce malsain là dont je veux. rire
Bizarrement dans Knockemstiff, même si c'est brut et violent, je trouve que ce n'est jamais trop, le côté malsain est tout de même mesuré. Il s'arrête avant l'overdose et le voyeurisme pur et simple. C'est ça qui me plaît aussi. sourire
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