Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

 

 Jim Fergus

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
mimi54
Zen littéraire
mimi54


Messages : 6043
Inscription le : 02/05/2010

Jim Fergus  Empty
MessageSujet: Jim Fergus    Jim Fergus  EmptyDim 11 Nov 2012 - 18:39

Jim Fergus  Avt_ji10


Jim Fergus, né le 23 mars 1950 à Chicago, est un auteur américain.

Né de mère française et de père américain, Jim Fergus se passionne dès l'enfance pour la culture Cheyenne alors qu'il visite l'ouest du pays en voiture avec son père pendant l'été. Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado ou il poursuit ses études. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980. Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture. Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux. Son premier livre, A Hunter's Road, mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.

Son premier roman, One Thousand White Women, l'histoire de femmes blanches livrées aux indiens par le gouvernement américain pour partager leur vie, est publié aux États-Unis en 1998 et rencontre le succès. Son second roman The Wild Girl, paraît en 2005, celui-ci raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.

Bibliographie


* Espaces sauvages (A Hunter's Road, 1992), trad. française, Le Cherche midi, 2011 (ISBN 978-2-7491-1132-2), 466 pages
*Mille femmes blanches (One Thousand White Women: The Journals of May Dodd, 1998), traduit en 2000, Pocket, éd. 2004 (ISBN 2-2661-1078-0), 505 pages
* La Fille sauvage (The Wild Girl: The Notebooks of Ned Giles, 2005), trad. française, Le Cherche midi, 2011 (ISBN 978-2-2662-1745-3), 460 pages
*Marie-Blanche (Marie-Blanche, 2011), trad. française, Cherche-midi (Mai 2011);Pocket,en mai 2012 (ISBN 978-2-2661-9274-3)
Revenir en haut Aller en bas
http://leblogdemimipinson.blogspot.com/
mimi54
Zen littéraire
mimi54


Messages : 6043
Inscription le : 02/05/2010

Jim Fergus  Empty
MessageSujet: Re: Jim Fergus    Jim Fergus  EmptyDim 18 Nov 2012 - 21:18

Jim Fergus  97822611
Mille femmes blanches, Jim Fergus
Le cherche-midi (13 Avril 2000)/ Pocket (Juillet 2004 et 2011)
392/495 pages

4ème de couverture :
Citation :
En 1874, à Washington, le président américain Grant accepte dans le plus grand secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf: troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du périple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des "Mille femmes" viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les États-Unis d'Amérique... Parvenue dans les contrées reculées du Nebraska, l'une d'entre elles, May Dodd, apprend alors sa nouvelle vie de squaw et les rites inconnus des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, May Dodd assiste alors à la lente agonie de soi, peuple d'adoption...

Partant d’un fait réel de l’histoire de la jeune nation américaine, Jim Fergus dresse dans Mille femmes blanches, un tendre et attachant portrait d’une femme né un siècle trop tôt, et une galerie de personnages captivants.
May Dodd, jeune femme issue d’un milieu social aisé et éduqué, éprise de liberté et rebelle à toute hypocrisie sociale et religieuse, se voit internée sur des motifs fallacieux plus destinés à maintenir l’ordre puritain qu’à garantir la protection des personnes vulnérables. C’est plus par désespoir, et désir de vivre qu’elle accepte de partir avec d’autres femmes auprès des populations indiennes pour s’y marier et fonder une famille, en applications d’obscures tractations entre le président Grant et le chef Cheyenne Little Wolf.

Citation :
« La terreur qu’inspire à mon cœur cette aventure nouvelle semble bien insignifiante, comparée à l’idée de poursuivre mon existence de détenue dans cette immonde
prison-car c’est une prison bien plu qu’un hôpital, et nous des prisonnière bien plus que des patientes.
»

Au-delà du destin peu commun de cette femme, de son insoupçonnée personnalité, de son immense sagesse, Jim Fergus nous propose une immersion au cœur de la civilisation amérindienne aux multiples peuples.
Citation :
« Vivre chaque journée comme elle vient, et refuser tant les regrets que les inquiétudes pour l’avenir. Je n’ai de toute façon aucun pouvoir sur hier ni sur demain. »

Le lecteur prend conscience des conditions de vie de ces peuples, des manigances, violences et trahisons fédérales qui ont contribué au déclin inexorable des Indiens d’Amérique. Ce livre est intéressant à plus d’un titre.
La construction de ce roman basée sur des carnets fictifs écrits par May. Il s’agit en réalité d’un journal. L’écriture y est fluide. Même s’il comporte quelques longueurs qui n’ont rien d’insurmontables, ce premier roman montre les grandes qualités de conteur de Jim Fergus.

Revenir en haut Aller en bas
http://leblogdemimipinson.blogspot.com/
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Jim Fergus  Empty
MessageSujet: Re: Jim Fergus    Jim Fergus  EmptySam 1 Juin 2013 - 9:03

Article de journal qui m'a donné envie de découvrir le nouveau livre de cet auteur:

Jim Fergus, un cow-boy à Paris

Par Marianne Payot (L'Express), publié le 30/05/2013

Fan des grands espaces, l'écrivain du Colorado est aussi un amoureux de la France et du Montparnasse des années 1920. C'est là qu'il plante le décor de son dernier roman. Histoire d'une passion.

Dans son atelier du boulevard Edgar-Quinet, en plein quartier Montparnasse, un Américain rayonne. C'est ici que son héroïne Chrysis, jeune artiste peintre de bonne famille, vécut il y a près de quatre-vingt-dix ans. Or l'atelier en question, boboïsé à souhait, se loue désormais à la semaine. Jim Fergus sourit de sa trouvaille, heureux de ces allers et retours dans le temps et à travers les continents. Depuis qu'il a foré ses origines françaises, l'auteur de Mille Femmes blanches n'en finit pas d'arpenter Paris. "Je suis confortable ici", explique l'écrivain du Colorado et de l'Arizona dans son français appliqué. D'autant plus confortable que son éditeur dans l'Hexagone, Le Cherche Midi, publie, avant même toute édition outre-Atlantique, son nouveau roman, Chrysis. Paris, le nouvel eldorado des lettres américaines?

Les années ne sont plus si folles, les ombres de Fitzgerald, de Miller ou de Hemingway ont déserté le Dôme et la Rotonde, mais l'élégant Jim Fergus, 63 ans, perpétue la grande tradition des années 1920. C'est ici, sur le Vieux Continent, qu'il trouve aujourd'hui son inspiration, sans oublier totalement les grandes plaines de son Ouest sauvage... L'histoire remonte à l'été 2007. Avec sa femme, Mari, alors très malade, Jim chine sur le vieux port de Nice. Chez un antiquaire, Mari s'emballe devant un tableau représentant un groupe de jeunes gens en tenue légère, électrisée par "l'impression de joie et d'innocence" dégagée par ces bacchanales. Au dos, une étiquette: "Orgie, Chrysis Jungbluth, vers 1925". Un an plus tard, Mari est décédée; six ans plus tard, Jim a acheté toutes les toiles disponibles de Chrysis et enquêté sur cette mystérieuse peintre au leste pinceau. Résultat: 288 pages de romance pimentée sur fond de Montparnasse artistique d'après guerre (voir l'encadré).

Nul doute, le généreux Jim Fergus sait ausculter l'âme féminine. Une empathie qu'il prouve de livre en livre, depuis son best-seller Mille Femmes blanches (400 000 exemplaires en France, 650 000 aux Etats-Unis), imaginé à partir du stupéfiant marché proposé par le chef cheyenne Little Wolf au président Grant: 1 000 chevaux contre 1 000 femmes ! Avant cette entrée tonitruante sur la scène romanesque, Jim Fergus a été professeur de tennis (en Floride) puis journaliste free-lance pour la presse "hook and bullet" (littéralement, hameçon et balle) et ardent défenseur de la nature sauvage, à l'instar de ses amis Jim Harrison et Rick Bass.

La pêche à la mouche, la chasse, la monte, autant de passions inculquées par son père, un temps joueur de polo quasi professionnel, avec qui, né à Chicago, il a bourlingué, jeune, tous les étés, dans le Montana et le Wyoming. Le 23 mars 1966, arrêt brutal des vacances en famille: le matin même du 16e anniversaire de Jim, son père meurt d'un emphysème, deux jours après le suicide de... sa mère, Marie-Blanche, Française débarquée aux Etats-Unis à l'âge de 18 ans, alors soignée dans une clinique de désintoxication à Lausanne. Zoom avant: un jour de l'an 2000, Jim reçoit une lettre d'une lectrice bourguignonne de Mille Femmes blanches, qui lui dit reconnaître sa cousine sous le personnage d'une certaine Marie-Blanche, glissé discrètement dans le roman-fleuve. Touché! La signataire de la missive a bien connu sa mère et détient nombre d'objets de leur enfance commune. Jim Fergus remonte alors le temps, se passionne pour l'histoire de sa branche française, découvre les frasques de sa riche grand-mère, grande manipulatrice multimariée (qui vendra sa maison de Saint-Tropez à... Brigitte Bardot), et les racines des tourments maternels.

Au terme de son exploration, il publie, en 2011, Marie-Blanche, fresque familiale sur un siècle. Un joli succès en France, pas encore publié aux Etats-Unis. Jim Fergus s'en désole: "Mon éditeur américain l'a refusé, car il n'y a pas d'Indiens dedans. Il voudrait que je refasse éternellement le même livre, c'est insupportable." Une étiquette "indienne" qui risque de coller encore longtemps à l'homme du Midwest, Mille Femmes blanches devant bientôt être adapté par la société de production de Johnny Depp, Infinitum Nihil.

Si Jim, le fils de Marie-Blanche, revendique sa francité (allant jusqu'à fixer un drapeau bleu-blanc-rouge sur sa porte lors du boycott de 2003 des produits hexagonaux aux Etats-Unis), l'auteur Fergus n'est pas en reste : "Comme le dit Jim Harrison, la France nous traite beaucoup mieux que notre propre pays. Ici, l'écrivain est respecté. Et lu. Même mon boucher m'a parlé de mes romans, chose inimaginable aux Etats-Unis!" Jim Fergus sera de retour en septembre à Paris pour un recueil d'articles titré... Mon Amérique



Jim Fergus  1378-315

Les amants de montparnasse

"Au portrait de Chrysis, je voulais ajouter une touche d'histoire d'amour, raconte Fergus, mais je tâtonnais. Dès que je me suis assis à ma table de travail, dans mon cabanon perdu du Colorado, je me suis souvenu d'un incroyable vieux cow-boy, croisé il y a quarante ans. Il m'avait raconté avoir combattu en France durant la Grande Guerre, être tombé amoureux d'une petite Française, mais être retourné, par devoir, dans son ranch familial. Voilà, c'est lui qui allait rencontrer Chrysis !" De son côté, Gabrielle Jungbluth, née le 23 janvier 1907 à Boulogne-sur-Mer, suit des cours de peinture aux Beaux-Arts dans l'atelier Humbert, où passèrent avant elle Braque et Marie Laurencin. Loin de son colonel de père, l'impétueuse et talentueuse apprentie, autobaptisée "Chrysis" après avoir lu l'Aphrodite de Pierre Louÿs, s'encanaille. Du Sélect au Bal nègre, et jusqu'à la Belle Poule, maison close qui lui permet d'être au plus près de ces corps qu'elle aime à représenter dans toute leur sensualité. Au-delà de la peinture subtile du "Village" (ainsi appelait-on le Montparnasse de la bohème), c'est la justesse du personnage de la jeune femme, aux prises avec les interdits de son temps, qui frappe le lecteur.


source
Revenir en haut Aller en bas
simla
Envolée postale



Messages : 249
Inscription le : 10/01/2013
Age : 73
Localisation : Nouvelle calédonie

Jim Fergus  Empty
MessageSujet: Jim Fergus   Jim Fergus  EmptyMer 7 Aoû 2013 - 6:40

Mille femmes blanches de Jim Fergus.

J'ai été un peu déçue par ce roman, pas mal, je m'attendais à plus d'informations sur les moeurs des indiens, je trouve que c'était un peu léger..jypeurien 

L'héroïne, May, tient son journal et rend compte de ses journées passées avec les Cheyennes, mais on reste sur sa faim. Le côté "romance" avec le capitaine est un peu à l'eau de rose...contrairement au commentaire précédent, je ne trouve pas que les personnages soient captivants, intéressants, sans plus.

Je n'ai pas trop accroché quoique je l'ai lu sans déplaisir...

Il semble que l'histoire soit basée sur des faits authentiques méconnus. C'est surtout là son principal intérêt.

Je vais , néanmoins,  essayer d'autres romans de cet auteur, oui
Revenir en haut Aller en bas
simla
Envolée postale



Messages : 249
Inscription le : 10/01/2013
Age : 73
Localisation : Nouvelle calédonie

Jim Fergus  Empty
MessageSujet: Jim Frgus   Jim Fergus  EmptyMar 26 Aoû 2014 - 7:45

Chrysis


Une jeune femme s'échappant de son milieu conventionnel (un père militaire) élève aux Beaux-Arts, se plonge dans la vie mouvementée de l'après-guerre (14-18) de Montparnasse, ses artistes originaux, une vie très émancipée dans ce milieu qui s'autorise tout, les parties fines, les soirées quelque peu orgiaques. tchintchin ..Elle rencontre un cow boy, Bogey, échappé de son ranch natal venu combattre les "huns" et essayant d'oublier les horreurs de la guerre dans ce Paris des années folles.


Pas mal, mais je trouve le personnage inconsistant, j'ai eu du mal à m'y intéresser. Une histoire d'amour intense, mais qui ne survivra pas à l'éloignement .

Ce qui est assez touchant est le fait que Jim Fergus ayant perdu prématurément sa compagne, décédée d'un cancer, a eu l'idée de ce roman à la suite d'une visite chez un antiquaire où lui et sa compagne sont tombés en admiration devant un tableau de cette artiste. Il l'a d'ailleurs acheté pour en faire cadeau à sa compagne peu de temps avant sa disparition..;et l'idée a germé.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Jim Fergus  Empty
MessageSujet: Re: Jim Fergus    Jim Fergus  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Jim Fergus
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Le cœur du forum : Commentons nos lectures en toute liberté… :: Littérature nord américaine (par auteur ou fils spécifiques) :: Auteurs étasuniens à découvrir-
Sauter vers: