Musée du Luxembourg

Sur le chemin du Musée du Luxembourg, rencontre devant l'Institut Hongrois.


Voilà, nous sommes arrivés. Nous allons visiter l'exposition "Le cercle de l'art moderne".

Citation :

"Au milieu du XIXème siècle, Le Havre connaît un formidable essor. Le port se modernise et les importations de matières premières font la prospérité de la « Porte Océane ». Des entrepreneurs-négociants bâtissent des fortunes dans le coton, le café et les bois précieux, qu’ils consacrent à l’art. Installés depuis peu au Havre, ces hommes d’affaires font preuve d’innovation tant au sein de leur entreprise que dans la constitution de leur collection. Leurs affaires florissantes influencent très directement la vie culturelle locale Eugène Boudin résumera l’équation en une formule lapidaire : « Pas de coton, pas de tableaux ».

A la fin du siècle, une nouvelle génération de collectionneurs apparaît.[...]
Plus ouverts à la jeune création, ils fréquentent à Paris les expositions du Salon d’Automne et des Indépendants, les galeries de Druet, Bernheim, Vollard…, les ateliers d’artiste, les salles des ventes. A la pointe de l’avant-garde, ils achètent des oeuvres impressionnistes, postimpressionnistes et fauves.
[...]
Leur esprit d’entreprise les conduit à soutenir de jeunes artistes : en créant le « Cercle de l’Art Moderne » en 1906, ils permettent à des peintres havrais comme Braque, Dufy ou Friesz, d’exposer dans leur ville.. . Guillaume Apollinaire, Claude Debussy et Frantz Jourdain apportent leur parrainage à l’association, qui affiche d’emblée sa filiation avec le jeune Salon d’Automne.
[...]
Le Havre s’impose ainsi comme l’un des hauts lieux du fauvisme, un mouvement artistique qui vient juste d’émerger. Le port, sans cesse modernisé, devient le sujet de leurs tableaux, dans la continuité de Monet qui y a peint Impression soleil levant (1874), tableau qui a donné son nom au mouvement impressionniste.
[...]

Ces collections présentées au musée de la ville du Havre mais également dispersées dans les plus grands musées du monde, de Londres à New York, de Venise à Zurich, sont réunies pour la première fois dans cette exposition"

( http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/p_exposition-16/ )

L'éclairage est assez faible. On ne s'en rend pas forcément compte tout de suite, car l'oeil compense, mais l'appareil photo, lui, a eu du mal.
Il est possible de photographier presque toutes les oeuvres. Certaines, par contre, proviennent de musées qui n'autorisent pas les photos. La signalétique est très claire.


Eugène Boudin : Le Bassin du Commerce au Havre (1878)


Claude Monet : Le Vieux Port du Havre (1874). Philadelphia Art Museum.


Gustave le Gray : Bateaux quittant le port du Havre.

Johan Barthold Jongkind : Quai à Honfleur


Pissarro : Un Carrefour à l'Hermitage, Pontoise (1876)


Camille Pissarro : Quai du Porthuis, bords de l'Oise


Armand Guillaumin : Paysage de neige à Crozant

Félix Vallotton : Pont à la romaine à Cagnes (1923). Musée d'Art Moderne André Malraux.
Deux détails :
  


Félix Vallotton : La Route romaine à Cagnes (1920). Collection particulière.


Félix Vallotton : Le Rayon (1909). Collection particulière.


Félix Vallotton : La Valse (1893). Musée d'Art Moderne André Malraux.

Albert Marquet : Intérieur à Sidi Bou Saïd. Musée d'Art Moderne André Malraux.


André Derain : Le Vieil arbre (1904). Centre Pompidou.


Alfred Sisley : Le Loing à Saint-Mammès (1885). Musée d'Art Moderne André Malraux.


Eugène Boudin : La Plage de Trouville vue de Deauville (1889).


Camille Pissarro : Soleil levant à Eragny (1894).


Claude Monet : Soleil d'hiver, Lavacourt.


Claude Monet : La Seine à Vétheuil (1878).

Robert Frémond : Les collectionneurs havrais visitant une galerie de peinture. Vers 1910. Aquarelle sur papier très sympathique !


Claude Monet : Le Parlement, effet de brouillard. Musée d'Art Moderne André Malraux.


Pierre Auguste Renoir : L'Excursionniste (vers 1888).
Bon, en vrai, c'est plus beau. Ma photo est floue. Sinon, c'est déjà plus proche de :



Pierre Auguste Renoir : Portrait de Nini Lopez.
Les deux Renoir sont vraiment plus que pas mal. Ça change des éternelles jeunes filles aux joues rouges et dodues...

Pierre Bonnard : Intérieur au balcon.


Edouard Vuaillard : Au coin de la fenêtre (1915). Musée d'Art Moderne André Malraux.
Très beau pastel sur papier.


Albert Marquet : Le Port de la Ponche, Saint-Tropez. 1904.


Albert Marquet : Le Port de Collioure. 1914. Collection particulière.


Charles Camoin : Le Vieux-Port de Marseille. 1904


Charles Camoin : Le port de Marseille. notre Dame de la Garde (1904)

Henri Manguin : Les Grands Chênes-Lièges, villa Demière. 1905.


André Lhote : Les arbres à Avignon. Vers 1909-1910.


Les expos, ça épuise !


Raoul Dufy : La Rue pavoisée. 1906.


Kees Van Dongen : La parisienne de Montmartre. La toile de l'affiche !


Modigliani : Femme au corsage noir

Ah, on est dans la salle des nus scandaleux :


Albert Marquet : La femme blonde


Felix Vallotton : La Belle Florence. 1906.


Charles Camoin : La saltimbanque au repos.


Charles Camoin : La Blonde au Miroir

Albert Marquet : Le Bassin du Roy au Havre. 1906.


Charles Camoin : Versailles, jardin du petit Trianon. Vers 1907.


Albert Marquet : Notre-Dame. 1906.


Albert Marquet : Balcon, avenue de Versailles.


Albert Marquet : Le 14-juillet au Havre. 1906.

Une future artiste (ou faussaire ?) est à l'oeuvre.


Camille Pissarro : L'Anse des Pilotes et le brise-lame est, Le Havre, après-midi, temps ensoleillé.



C'est fini !

Voilà. Une exposition de qualité, pas trop longue.

Dehors, juste à la sortie, une publicité pour un lieu de perdition est mise bien en évidence...

merci pour les photos qui compensent (et font empirer aussi) le fait de ne pas la voir.

ça avait l'air bien !

animal a écrit:

merci pour les photos qui compensent (et font empirer aussi) le fait de ne pas la voir.

ça avait l'air bien !

Oui, ça valait le coup d'oeil (notamment les Vallotton). Il y a quand même de très nombreuses toiles qui proviennent du Havre, les collectionneurs de là-bas ayant eu le bon goût de faire des donations.
Ça donnait un peu l'impression que les musées du Havre étaient venus jusqu'à nous, mais quand même, il faudra aller là-bas pour le visiter en vrai, le Musée Malraux...

Merci pour cette présentation qui donne envie.

Ah oui Angelina.....la dernière fois que j'étais à Paris, j'ai voulu me faire un petit goûter....j'avais oublié que le dimanche, c'est hyper archi bondé, et qu'il y avait la queue...

Ce sera pour une prochaine fois en semaine

Très bien pour l'expo

eXPie a écrit:

Les expos, ça épuise !

merci pour cette visite virtuelle...