Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Frigyes Karinthy [Hongrie]

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Arabella
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MessageSujet: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyLun 6 Mai 2013 - 21:58

Frigyes Karinthy (1887-1938)




Frigyes Karinthy [Hongrie] Karint10


Présentation copiée sur Wikipédia

À quinze ans, admirateur de Jules Verne et déjà humoriste, il écrit un Voyage de noces au centre de la terre. À dix-neuf ans, il publie régulièrement des chroniques, des nouvelles et des poèmes. Dès 1909, il atteint la célébrité et fréquente les cafés littéraires où une cour l’entoure chaque jour à sa place d’habitué. En 1912, il publie un À la manière de... féroce, irrésistible et plus vrai que nature, où il saisit l’essence même des œuvres de ses concitoyens et des écrivains connus de son temps. Son succès est retentissant.

Dans les années 1910 à 1930, les éditeurs s'arrachent ses œuvres. Journaux, revues et périodiques attendent de lui une présence quotidienne, tandis qu'il écrit ses romans (Danse sur la corde, Capillaria, Voyage à Farémido), des pièces de théâtre et de nombreuses nouvelles.

Les multiples visages de l'écrivain sont tout à la fois celui d’un humoriste, d’un philosophe visionnaire et d’un poète. Le philosophe satirique en quête de vérités humaines essentielles et le ciseleur raffiné des caractères se cachent souvent derrière le visage de l'humoriste ou de l'écrivain de l'absurde. « En humour, je ne plaisante jamais » compte parmi l'un de ses aphorismes souvent cités. Le poète se révèle par des œuvres d’une grande originalité, dans une totale maîtrise de la rime et du rythme (Message dans une bouteille, Je ne peux le dire à personne).

En 1936, atteint d’une tumeur au cerveau, il est opéré à Stockholm par le meilleur spécialiste du moment, grâce à une souscription nationale. Il raconte sa maladie dans Voyage autour de mon crâne. Il meurt deux années plus tard d’une attaque cérébrale.

Frigyes Karinthy est l'inventeur du concept des six degrés de séparation, dans sa nouvelle Chaînes de 1929. Cette théorie veut que chacun d'entre nous, sur la planète, peut être connecté à une autre personne en suivant une chaîne de connaissances ne contenant pas plus de cinq intermédiaires.



Je mets le lien pour accéder à un site avec un certain nombre de textes de l'auteur en ligne : ici. Merci à Silou !


Dernière édition par Arabella le Dim 29 Déc 2013 - 22:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyLun 6 Mai 2013 - 22:00

Voyage autour de mon crâne

Dans ce livre l’auteur raconte sa propre expérience de la maladie, une tumeur au cerveau, jusqu’à l’opération réussie en Suède, grâce à une souscription nationale.

D’abord les premiers signes de la maladie : il entend un train qui part, tous les jours à la même heure, quel que soit l’endroit où il se trouve. Puis d’autres hallucinations, maux de têtes, nausées, malaises…Et bien sûr, toutes les fuites pour ne pas avoir de véritable avis médial. Faut dire qu’il est brièvement passé par des études de médecine, et que sa femme est médecin, profitant d’un séjour à Vienne dans une clinique, il lui dissimule tous les symptômes. Continue de vivre comme si de rien n’était jusqu’à ce que la fuite ne soit plus possible. Il raconte ensuite les examens, les traitements, jusqu’à l’opération, pendant laquelle il est conscient. Puis la période du retour à la vie.

Un livre étonnant. Karinthy est écrivain, et même s’il s’agit de parler d’une expérience vécue, il l’aborde avec son métier d’écrivain. Il y a un ton, humoristique certes, drôle parfois, mais c’est un peu le rire du désespoir. La peur de mourir, est là, palpable, même s’il tente avec élégance de ne pas en faire étalage, au contraire, de se concentrer sur des détails, sur des descriptions, et de faire de l’esprit. Cette relation à la maladie, un certain nombre l’ont évoquée, mais Karinthy le fait particulièrement bien, entre humour et angoisse, avec un côté surréaliste et onirique parfois, se faisant le reporter de son voyage en Suède, décrivant avec justesse et dérision le rapport du malade aux médecins, celui du malade aux biens portants, la joie de sortir vivant de l’épreuve.
Un livre étonnant, parlant de choses graves mais avec légèreté et pudeur.

Je me disais que ce livre pourrait peut être intéresser Topocl.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyJeu 16 Mai 2013 - 20:30

Au tableau !
Frigyes Karinthy [Hongrie] Esukudu_frigyes_karinthy_au_tableau Editons Chambourakis (poche) 2012

Je reproduis ici la 4ème de couverture qui résume bien je trouve ce délicieux petit livre :

"Dans ce livre d'humour bientôt centenaire, Frigyes Karinthy ouvre purement et simplement les yeux sur ce que sa vie de collégien a pu contenir de gaieté, d'étrangeté, d'espoirs et de chagrins.
Au tableau ! se présente comme une suite de saynètes rejouant l'épopée quotidienne d'un adolescent au "bahut" - le retard, l'interro surprise, l'exploit sportif, le bulletin scolaire, le fou rire, le mystère total des filles..
<<je sens qu'un jour je comprendrai ">> s'inquiète le jeune double de l'auteur. "

Au tableau ! a été écrit en 1913, un extrait du 1er chapitre : Sept heures du matin le réveil sonne l'élève Bauer n'arrive pas à se lever compte tenu des cours qui l'attendent, il se rendort d'un sommeil agité :

Citation :
Et oui, le Conseil de Discipline siège déjà, à la frontière de la Serbie et les membres délibèrent.

A mon humble avis, Monsieur le Proviseur, c'est quand même ce Bauer qui défendra la frontière de la Hongrie. Il a de mauvaises notes en mathématiques, c'est vrai, mais il fait vingt balancers flexion-extension à la barre parallèle et, en tant que
général en chef, c'est de ça qu'il a besoin...

Eh bien dis- moi un peu, M'sieur, quelle est la capitale de la Serbie ? Ah ah, tu ne sais pas n'est-ce pas ?! La capitale de la Serbie c'est Budapest, vu qu'à présent je l'occupe et que je vais l'annexer à la Hongrie.
Assieds-toi, je te mets un deux.

Mais où est donc cette Serbie ? Où est-elle ?

Ce qui est sûr et certain, c'est quelle est quelque part. Mais je ne la trouve pas . Oh là là ! M'sieur, j'trouve pas la Serbie, comment vais-je faire pour l'occuper ?

Bien sûr tu ne la trouves pas, petit vaurien, puisque tu n'as pas repassé sur la carte les frontières de la Hongrie à l'encre de Chine, et maintenant on ne peut pas savoir où commence la Serbie.
Les soldats sont postés à la frontière et ils n'osent pas la traverser, de crainte de marcher dans l'encre avant qu'elle ne soit sèche.
.

Plusieurs chapitres, comme Le bon élève est interrogé sont un régal, je pense que quelques profs et d'autres ! devraient passer de savoureux moments à cette lecture.

Une post-face très intéressante présente Karinthy et son oeuvre tout en analysant plus particulièrement Au tableau !


Dernière édition par silou le Jeu 16 Mai 2013 - 21:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyJeu 16 Mai 2013 - 20:57

Merci de ce commentaire Silou !
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyDim 29 Déc 2013 - 20:02

Farémido (Le cinquième voyage de Guliver)

Le livre est en fait déjà résumé dans le sous-titre. L'auteur imagine de donner une prolongation au fameux héros de Swift, pendant la première guerre mondiale, il se trouve engagé dans l'armée britannique, et transporté dans un pays imaginaire, Farémido. Le pays est peuplé par des machines, qui considère la vie, dont l'homme, comme une maladie de la matière. Notre personnage arrive quand même à communiquer avec eux, et cette communication se fait par la musique (d'où le nom du pays). Les machines lui démontrent toute l'inanité de la pensée humaine, et il rentre au pays, en attendant de pouvoir disparaître et de voir servir la matière première de son corps à la création de rouages de quelque machine parfaite.

Un petit livre amusant, dans le genre de. Frigyes Karinthy emprunte le ton et le style de Swift pour s'attaquer à quelques idées reçues de son temps. Certaines choses ont plus vieillies que d'autres, c'est inévitable dans ce type de livres, mais certains passages demeurent d'actualité, et le livre étant bref, cela passe tout seul.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyDim 29 Déc 2013 - 21:35

Arabella, est-ce  le texte que l'on peut lire en ligne ici : http://www.frigyes-karinthy.fr.nf/r_faremido.htm  ?
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyDim 29 Déc 2013 - 21:59

C'est en effet ce texte.

Je vais rajouter le lien que tu proposes dans la présentation de l'auteur, car on peut accéder à un certain nombre de textes de l'auteur.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyDim 29 Déc 2013 - 22:08

Merci Arabella, je vais tout de même essayer de voir s'il n'y a pas une version papier dans une bibliothèque pas trop éloignée, ce sera plus facile à lire.
Sais-tu s'il s'agit de deux traductions différentes ? c'est toujours intéressant.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyLun 30 Déc 2013 - 9:19

C'est la même traduction que celle du livre publié chez Cambourakis.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyJeu 18 Sep 2014 - 21:12

Frigyes Karinthy [Hongrie] Karint10     Frigyes Karinthy [Hongrie] Karint11
En couverture : Agnolo Bronzino, Allégorie du triomphe de l'amour, 1540-1545. Londres, National Gallery.
A propos de cette oeuvre : "Cette Vénus est enlacée par l'Amour dans une position lascive, à la limite de l'obscène. Autour, nous avons des personnages, dont le plus étrange est la femme que l'on voit au second plan à droite. Ses mains sont interverties, c'est-à-dire qu'elle a la main droite à la place de la main gauche, et dans celle-ci elle tient un rayon de miel. Cette femme, ensuite, prend dans sa partie inférieure la forme d'un monstre, moitié reptile moitié lion. Elle représente la Tromperie. Il est évident qu'il s'agit d'une allégorie. On comprend alors que tout le tableau est une allégorie de l'amour sensuel, lequel, favorisé par la Tromperie, est accompagné par la Joie représentée sous les traits d'un petit Amour qui avance avec des grelots à la cheville gauche, prêt à répandre les roses dont il a les mains pleines. Mais, dans le fond, à gauche, on distingue la Désespérance, une femme qui se prend rageusement la tête entre les mains ; et derrière, en haut, à droite, un vieillard ailé s'apprête à recouvrir le tout d'une tenture. C'est le Temps, qui à la fin éteindra toute passion.
Dans un tableau de ce genre, chaque fois qu'on l'étudie, apparaissent de nouveaux détails. Il y a peu de temps, le détail suivant échappait encore à tous, malgré la riche littérature qui a été consacrée à ce tableau : en même temps qu'ils s'enlacent, Vénus et Amour essaient de se voler l'un l'autre. Cupidon retire à Vénus son diadème de perle, tandis que Vénus, de son côté, cherche à soustraire les flèches du carquois de Cupidon. Ce tableau est une espèce de superposition presque infinie de thèmes symboliques et allégoriques.
" (Federico Zeri - fil ici, Derrière l'Image, page 10)

- Capillaria, le pays des femmes (Capillaria, 1925). Roman traduit par Véronique Charaire. Cette version est-elle complète ? Wikipedia dit que non.

Dans son avant-propos, l'auteur parle des rapports hommes-femmes, qui sont le sujet de son livre.
"On a formulé les lois de la pensée et de l'honneur, on a défini les droits et les devoirs des êtres humains comme si en pratique ces idéaux ne se manifestaient et ne se justifiaient que dans la vie des hommes. Dieu aussi, on l'a toujours imaginé sous l'aspect d'un homme ; sans doute, le premier être qui y ait pensé par hasard était un homme, et peut-être par distraction, étant justement seul à ce moment-là, a-t-il oublié l'existence de la femme.
Ce premier homme distrait a été suivi par d'autres, la distraction est aussi contagieuse que le bâillement. Les hommes discutaient entre eux et fabriquaient des théories, des définitions, des lois morales qui ne concernaient pas les femmes. L'homme doit être courageux, dit la loi - la femme n'a pas besoin de l'être, au contraire. L'homme doit être fort et musclé, dit la loi - la femme, on la veut faible et vulnérable.
" (pages 11-12).
"Aveuglé par l'imagerie biologique, par la reine des abeilles et autres fadaises, l'homme a accepté de payer l'amour, comme il paie sa nourriture, selon les lois éternelles de l'offre et de la demande : s'il n'en a pas très envie, il paie peu, si son besoin est impératif, il va jusqu'au sacrifice de sa vie. Il a admis la théorie absurde qui prétend que l'amour de la femme peut avoir un autre prix, une autre récompense que celui de l'homme." (pages 13-14).

Mais les relations hommes-femmes ne seraient pas celles que l'on croit... c'est du moins ce que ce court livre va nous montrer.

Notre héros est un chirurgien bien nommé Gulliver (Frigyes Karinthy a d'ailleurs écrit un livre intitulé Farémido : Le cinquième voyage de Gulliver), ce qui donne une bonne indication du type d'oeuvre que l'on est en train de lire.
Citation :
"Quand les Allemands ont attaqué par surprise ma patrie vénérée - qui projetait à ce moment même de s'emparer de quelques colonies allemandes - l'indignation a fait prendre les armes à tous les patriotes. Moi, j'ai fait de même." Notre devise : « Nous défendrons au prix de notre vie nos faibles femmes et nos enfants », a ému mon épouse bien-aimée : prête à tout sacrifier à la patrie, elle n'hésita pas à lui offrir jusqu'à mon sang. Elle m'encouragea à m'engager au plus vite." (page 18).
Mais pas sans avoir souscrit à une assurance-vie.
Le voici chirurgien sur un bateau, le Queen (on notera bien sûr la symbolique du nom), qui fait rapidement naufrage. Il croit mourir noyé... mais...
Citation :
"En ouvrant les yeux, j'ai aperçu une masse d'eau verte au-dessus de moi où glissaient ses poissons, des serpents, des lézards - en levant le bras, j'ai senti la résistance de l'élément liquide. Un bourdonnement me gênait : j'ai tâté mes oreilles et à leur place, j'ai senti des disques fixés à mes tempes comme des écouteurs. Je me suis rendu compte que je respirais normalement, ce qui m'a tout à fait éberlué. Je me suis assis en gémissant. Alors, j'ai entendu un léger bruissement et sur un fond doux et imprécis se détacha la tête d'une femme d'une beauté merveilleuse ; elle m'observait avec étonnement et incompréhension." (pages 21-22).

Il se trouve tout au fond de l'océan, dans une société où il n'y a apparemment que des femmes, les Ohias, qui passent leur temps à jouir d'un peu tout. Elle ne font que peu de cas de lui.
Il va apprendre leur langue pour mieux les comprendre.


Un très bon conte, très amusant, parfois étonnant (les habitudes culinaires des Ohias ; et puis ces étranges créatures, les Bullocks, qui consacrent leur énergie à bâtir d'immenses tours !).
Lorsque le chirurgien tente d'expliquer le fonctionnement de notre société (en tout cas de celle de 1925) terrestre à la reine des Ohias, cette dernière en tire des conclusions radicalement différentes de celles que nous dicte notre bon sens... mais on se dit que, finalement, elle n'a peut-être pas tort : ce sont les hommes qui sont asservis et opprimés !

Il a été réédité il y a peu chez Minos.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyDim 19 Oct 2014 - 21:16

Capillaria, le pays des femmes

Puisque le commentaire est déjà fait par eXPie, juste quelques remarques complémentaires. Déjà, ce livre se place à la suite de Faremido, et le même personnage principal reprend le récit de ses pérégrinations.
C'est vrai que c'est amusant, mais en même temps l'auteur dépeint le milieu social dans lequel il vit, ce qui ne représente pas la majorité, loin de là, de la population. Par exemple les femmes qui ne travaillent pas, sont très typées socialement. En Hongrie à l'époque, la majorité de la population était composée de paysans, et les femmes prenaient leur part très largement à la productions agricole, même si ce travail n'était pas souvent salarié.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyDim 19 Oct 2014 - 22:23

Arabella a écrit:
Capillaria, le pays des femmes

Puisque le commentaire est déjà fait par eXPie, juste quelques remarques complémentaires. Déjà, ce livre se place à la suite de Faremido, et le même personnage principal reprend le récit de ses pérégrinations.
C'est vrai que c'est amusant, mais en même temps l'auteur dépeint le milieu social dans lequel il vit, ce qui ne représente pas la majorité, loin de là, de la population. Par exemple les femmes qui ne travaillent pas, sont très typées socialement. En Hongrie à l'époque, la majorité de la population était composée de paysans, et les femmes prenaient leur part très largement à la productions agricole, même si ce travail n'était pas souvent salarié.
Ah, j'avais manqué le premier épisode, mince ! "Le cinquième voyage de Guliver"... je n'avais pas percuté qu'il s'agissait de ce Gulliver là, mais en relisant ta note de lecture, effectivement...

C'est vrai que la critique sociale était assez ciblée...
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyLun 20 Oct 2014 - 8:07

Les deux livres peuvent quand même parfaitement se lire indépendamment l'un de l'autre. Mais si tu as envie j'ai l'autre à ta disposition.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyMar 21 Oct 2014 - 8:09

Arabella a écrit:
Les deux livres peuvent quand même parfaitement se lire indépendamment l'un de l'autre. Mais si tu as envie j'ai l'autre à ta disposition.
Ah, je te remercie, effectivement ça m'intéresse (il n'est pas tellement disponible en bibliothèque, semble-t-il, c'est bizarre...).
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] EmptyMar 21 Oct 2014 - 8:17

C'est noté.
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MessageSujet: Re: Frigyes Karinthy [Hongrie]   Frigyes Karinthy [Hongrie] Empty

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