Nos lectures d'Octobre 2013

Toujours dans L'usage du monde de Nicolas Bouvier. Je trouve la lecture très exigeante même si elle reste au demeurant un récit de voyage.

Entrain de finir "Der Atlas eines ängstlichen Mannes" de Christoph Ransmayr, idem pour "Pour cortège seul" de Laurent Gaudé. J'ai entamé "Les minimythes" d'Istvan Örkeny (fabuleux), aussi appelé (en diverses langues) "Nouvelles d'une minute" (et c'est vrai).

Je prends beaucoup de plaisir à lire La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec sur la vie du couple formé par Adèle et Kurt Gödel et j'ai commencé Un si fragile vernis d'humanité-Banalité du mal, banalité du bien de Michel Terestchenko.

"Jans va mourir" d'Anna Seghers (Editions Autrement)
"C'est la guerre" de Louis Calaferte (Folio)

Je continue Tigre en papier d'Olivier Rolin( Olivier, Sekotyn!) et cela me désole d'avoir tant de mal à avancer dans ce livre que j'adore, faute de temps.

Toujours avec Proust.
Albertine disparue ne m'est pas pour l'instant très agréable à lire.
C'est le deuil, le souvenir et une jalousie qui ne désarme pas, même face à la mort, ce qui est étonnant. J'ai de plus en plus la sensation que le Narrateur est vraiment malade. Il ne pense qu'à ses douleurs. Si on a besoin de démontrer que l'amour n'est que projection, et qu'à travers l'être aimé, on s'aime soi-même, alors il faut lire Proust.
Je tourne en rond.

En parallèle, j'ai pris un titre à l'allure légère (pour faire contrepoids ?) : l'homme heureux. De Paasilinna.
C'est "jubilatoire", comme on dit. Un rien schématique, voire simpliste, mais le soir, ça me repose des tourments proustiens.
Cela étant, je ne m'explique pas l'engouement pour cet auteur.

Le Voyage à travers les Alpes, parfois connu sous le nom de Voyage en Suisse, d'Alexandre Dumas, est en train de me tomber des mains. Pas sûr de finir, vraiment. Rien qui n'ajoute à son talent, à sa gloire littéraire. Ce n'est que mon humble avis  !

Treize heures (Deon Meyer)

kenavo a écrit:

... et vous lisez quoi en ce moment?

Que c'est beau !

Commencé Interpreter of Maladies de Jhumpa Lahiri

tina a écrit:

Toujours avec Proust.
Albertine disparue ne m'est pas pour l'instant très agréable à lire.
C'est le deuil, le souvenir et une jalousie qui ne désarme pas, même face à la mort, ce qui est étonnant. J'ai de plus en plus la sensation que le Narrateur est vraiment malade. Il ne pense qu'à ses douleurs. Si on a besoin de démontrer que l'amour n'est que projection, et qu'à travers l'être aimé, on s'aime soi-même, alors il faut lire Proust.
Je tourne en rond.

Oui mais une fois libéré de son fantasme tout va s'ouvrir... Et bon voyage à Venise! Un passage dont tu te souviendras.

Je continue ma lecture de Neige d'Orhan Pamuk, livre qui éclaire beaucoup sur la Turquie, sur les exactions, et plein de poésie avec cette neige qui tombe inlassablement, qui rend beau ce qui est laid et caché, silencieux ce qui est criant d'horreur, ce poète qui déambule...

Epi a écrit:

Que c'est beau !

j'aime tellement l'automne, comment ne pas commencer avec une photo qui me le rappelle

Flibustière a écrit:

Je continue ma lecture de Neige d'Orhan Pamuk, livre qui éclaire beaucoup sur la Turquie, sur les exactions, et plein de poésie avec cette neige qui tombe inlassablement, qui rend beau ce qui est laid et caché, silencieux ce qui est criant d'horreur, ce poète qui déambule...

... contente de lire que tu t'y plais toujours... bonne continuation

Je continue avec La grâce des brigands de Véronique Ovaldé et c'est toujours un grand plaisir de lire cet auteur.

Je viens de terminer L'usage du monde de Nicolas Bouvier. Exigeant comme lecture, je dis. Exigeant dans le sens que ça te sollicite entièrement et que tu voyages.