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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
Sujet: Graham Greene Mer 31 Jan 2007 - 19:54
Bon, incontestablement un monstre de la littérature anglaise ! Tout le monde connaît ses thrillers, dont ont été tirés de nombreux films, le plus célèbre étant « Le troisième homme ». Mais il a écrit également dans ce que certains appellent la « littérature sérieuse », quoiqu’il ait eu tendance, par facétie, à jongler entre les deux au sein de chaque roman…
Pour ma part, j’ai lu environ une vingtaine de ses romans et mes préférés sont :
Pour leurs finesses psychologiques : « la fin d’une liaison » et « Dr. Fischer de Genève » Pour sa drôlerie : « Voyages avec ma tante » Pour leur capacité à montrer l’extraordinaire capacité de résistance que peut avoir l’être humain : « La puissance et la gloire » et « Le facteur humain »
Ah, ce bon Dieu de facteur humain…
La fin d'une liaison : Une intrigue psychologique de grande classe…un homme revoit une ex maîtresse (mariée et qu’il ne peut oublier) pas tout à fait par hasard et noue des relations ambiguës avec elle et son mari et découvre... « Censuré pour donner envie»
Qu’est ce l’amour ? Qu’est ce la haine ? Qu’est ce la fuite ? Qu’est ce le commencement ou la fin ? Qu’est ce la croyance ? Qu’est ce le matérialisme ?... Nous naviguons sans cesse entre questions et pistes de réponses…ce roman n’est pas une autoroute de la pensée, il nous emmène sur des petites routes de campagne bien agréables que nous n’aurions sûrement pas eu l’idée d’emprunter. Graham Greene le tenait pour le mieux écrit de ses romans ; pour ma part je dirais qu’il est le plus subtil...
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: Graham Greene Dim 29 Juil 2007 - 14:20
J'ai lu le Troisième Homme nouvelle qui comme le dit l'auteur a été écrit pour le cinéma, j'ai beaucoup aimé, très alerte, se lit (excusez l'expression) cul-sec :)
je vais commencer Première désillusion qui a aussi été adapté au cinéma.
à bientôt
Cannelle Envolée postale
Messages : 245 Inscription le : 20/09/2007 Age : 85 Localisation : Belgique
Sujet: Re: Graham Greene Jeu 1 Mai 2008 - 20:21
j'ai lu plusieurs romans de Graham greene mais les deux qui m'ont le plusmarquée étaient : la puissance et la gloire et le troisième homme.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Graham Greene Dim 18 Mai 2008 - 15:52
La saison des pluies
Citation :
Présentation de l'éditeur Plus d'un roman de Graham Greene compte au rang des chefs-d'œuvre de langue anglaise du dernier demi-siècle. Tel est le cas d'Un Américain bien tranquille, de Notre agent à la Havane (chacun citera ses préférés) et de bien d'autres encore... Cette Saison des pluies fait partie de la liste considérable des livres de Greene qui ont cette caractéristique commune de nous distraire (ce sont des romans dont les personnages " sortent " littéralement des pages) tout en nous forçant - c'est une aubaine - à réfléchir. Ici, Greene, à travers Querry - l'architecte comblé qui décide de tout quitter pour se rendre au cœur de la forêt congolaise, dans la léproserie du docteur Colin - pose la question de la foi : reniement ? adhésion ? Le débat lancé par Greene, écrivain réputé catholique depuis la publication de La Puissance et la Gloire, souleva bien des discussions et une querelle avec son ami Evelyn Waugh, que l'auteur évoque dans sa préface. Le livre eut un immense écho et continue de se faire entendre du lecteur d'aujourd'hui. C'est une plongée " au cœur des ténèbres " à laquelle Greene, après Conrad, nous convoque ici.
Bon, je ne peux pas dire, combien de romans de cet auteur j’ai essayé de lire – mais rarement ai-je aboutie à la fin. Puisqu’il faisait partie de notre choix de ce mois, qu’il me restait encore un livre de lui dans ma PAL (j’adore l’Edition Pavillon Poche ) – je me suis dit – il va encore avoir une chance ! Et quel bon moment j’ai eu avec ce livre ! Extra ! Le sujet du livre peut conduire à des discussions en dehors du domaine littéraire, donc j’aime me limiter sur le point de vue écriture – mais je ne peux pas cacher que les points de vue décrits par Greene dans ce livre m’ont fait très, très plaisir ! Concernant l’écriture je ne peux pas situer les autres romans que j’ai essayé ou terminé avec beaucoup plus de peine de lui – donc je ne sais pas si écrit avant ou après – en tout cas, contrairement aux autres livres de lui, celui-ci me semble plus fluide et les 370 pages se remarquent à peine, tellement il sait attirer l’attention de son lecteur. Voilà donc tout pour me 'réconcilier' avec cet auteur et lui donner encore une autre chance
Invité Invité
Sujet: Re: Graham Greene Dim 18 Mai 2008 - 16:52
J'ai eu ce livre en main il y a quelques mois et j'ai longuement hésité de l'acheter (moi aussi j'aime beaucoup cette collection). Une grande question demeure : serais-je du même avis que kenavo ? La seule façon de le savoir, c'est de le lire à mon tour... retour au point de départ
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Graham Greene Dim 18 Mai 2008 - 17:02
sentinelle a écrit:
J'ai eu ce livre en main il y a quelques mois et j'ai longuement hésité de l'acheter (moi aussi j'aime beaucoup cette collection). Une grande question demeure : serais-je du même avis que kenavo ? La seule façon de le savoir, c'est de le lire à mon tour... retour au point de départ
Le désepoir pour Sentinelle - un livre que j'aime et qu'elle veut découvrir
Spoiler:
Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
Sujet: Re: Graham Greene Sam 9 Aoû 2008 - 20:57
L'écrivain est immense et je ne ferai qu'indiquer mes titres préférés La puissance et la gloire,Le ministère de la peur,La saison des pluies, Notre agent à La Havane,Le fond du problème,Rocher de Brighton mais je m'aperçois que je vais citer presque tout Greene.Et contrairement à beaucoup d'autres G.G. a été assez bien servi par le cinéma.Il y en a quelques-uns que je n'ai pas lus,Les comédiens,Le consul honoraire.
darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
Sujet: Re: Graham Greene Mer 6 Jan 2010 - 14:19
Voyages avec ma tante
Bon et bien je ne voyagerai pas plus loin que la p.140 , car j'en ai soupé des conneries jusqu'à cette page , il m'a fallu bien du courage et de l'abnégation pour en arriver jusque là. La tante en question , Augusta de son prénom , 75 ans décide de faire voyager son neveu (un célibataire en retraite de sa banque qui ne vit que pour ses dhalias ) et en profite pour égrener ses souvenirs de vieille cocotte snob mais attention avec ce brin d'excentricité qui fait si chic et "so british" . Oui mais alors là , le "so british" est pathétique tellement les souvenirs sont plus ridicules et débiles les uns que les autres , entre un amant qui s'est fait marcher sur le pied par un éléphant (ah oui il est dans le cirque....) et qui décide d'ouvrir une église pour chiens (??????) , un ami qui victime d'une attaque , charge la tante de lui dégotter un palais de 52 pièces à Venise pour en changer chaque semaine ( comme ça il aura l'impression de vivre plus longtemps ) , un amant noir de 30 ans son cadet(vachement plausible) qui fourvoie de la marijuana à n'importe qui sur son passage et j'abrège car la liste est longue , c'est du grand NIM-POR-TE-QUOI En plus évidemment , cette dame est si irrésistible que tous les bonhommes lui sont tombés dans les bras et ne lui ont fait fréquenter que les villes dignes de ce nom : Paris , Venise , Lausanne , ben voyons..... C'est le genre de roman qui me fait me ruer sur L'assommoir " ou "Germinal" , et le bouquet c'est quand l'auteur fait parler le noir , ça donne ça :
"li tiliphone y en a jasé tout li temps que t'y es pas là, j'y di tout l'monde t'y as fouti le camp à bel enterrement très chic"
finaud n'est-ce pas ? des fois qu'on n'aurait pas compris qu'il s'agissait d'un noir , non là décidément c'est trop ..... m'en vais écrire un mot à Christine Ferniot de Telerama qui l'a conseillé .
Vraiment j'avais lu "Rocher de Brighton " , un livre sombre , profond , émouvant , et là qu'est-ce que j'ai entre les mains ? une grosse farce sans intérêt , à oublier très vite.
domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
Sujet: Re: Graham Greene Mer 6 Jan 2010 - 16:05
darkanny a écrit:
Voyages avec ma tante
Vraiment j'avais lu "Rocher de Brighton " , un livre sombre , profond , émouvant , et là qu'est-ce que j'ai entre les mains ? une grosse farce sans intérêt , à oublier très vite.
Tu as raison celui ne parait pas être à la hauteur des autres, voir ceux cités par bellonzo plus haut - je ne pensais pas que Greene s'était essayé à ce genre de livre! (sans conviction apparemment!)
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Graham Greene Mar 16 Aoû 2011 - 13:48
La Saison des pluies
Un antique bateau à aube remonte le cours d’un fleuve d’Afrique centrale. Nous sommes au Congo belge à la moitié du XXe siècle. A son bord le capitaine – un prêtre – s’entretient avec un homme mystérieux dont on ignore tout. Ce dernier débarque dans une léproserie (le point le plus éloigné desservi par voie fluviale) et s’y établit. Il noue un contact avec le docteur Colin en poste depuis 15 ans et les prêtres missionnaires. Au fur et à mesure des pages et des chapitres, le personnage de Querry s’étoffe : un très célèbre architecte aux œuvres nombreuses, adulé par tous à travers le monde entier. Riche et au franc succès auprès de ces dames malgré un âge le démarquant nettement des jeunes premiers. Alors que tous s’interrogent sur la présence de ce grand homme dans un coin si reculé de l’Afrique, Querry revit peu à peu sous nos yeux : il prend une part de plus en plus importante dans la petite communauté, participe activement et vient en aide à son prochain.
Récit d’un homme désillusionné, lassé de la vie de faste qu’il menait. Brisé, dégouté de lui-même, des femmes et de son ancienne religion qu’il a reniée. Pas de haine, mais beaucoup d’indifférence. Récit d’une reconstruction lente et difficile d’un homme ne s’appartenant plus. Graham Greene, à travers Querry, s’interroge sur ce qui pousse les hommes à se dépasser, à aller de l’avant, sur leurs motivations : vocations, désir amoureux, foi religieuse. Introspection d’un personnage hors norme qui s’interroge sur lui-même, se cherche après s’être égaré.
Beaucoup d’ironie dans ce livre : Querry était considéré comme un homme « vrai », un modèle pour beaucoup, détenteur de la vérité alors qu’il menait une vie pleine de fausseté. Puis ce même public ne le comprend plus, ne le croit plus et l’accuse au moment où celui-ci se rend compte de ses erreurs et repart dans le droit chemin.
Un très beau texte. Une écriture alerte pleine de dialogues. Une écriture vive pour un récit très lent, plombé par l’intense chaleur africaine, la moiteur de la forêt tropicale, la langueur des jours et la file d’attente des malades patientant à la porte du dispensaire.
Même sentiment que Kenavo : une atmosphère envoutante qui permet aux 370 pages de s’écouler sans que le lecteur s’en aperçoive.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Graham Greene Mar 16 Aoû 2011 - 13:56
Harelde a écrit:
Même sentiment que Kenavo : une atmosphère envoutante qui permet aux 370 pages de s’écouler sans que le lecteur s’en aperçoive.
contente de lire ton commentaire.. j'ai vraiment adoré ce livre
Voilà une histoire qui n' est pas une variation de plus sur l' amour à trois, le mari, la femme et l' amant. D' abord parce que de l' amour, il n' y en a pas entre le mari et la femme. Ou plutot, il est le fait du seul mari. Quant aux amants, après une période très passionnés, ils se sont séparés et vivent mal leur séparation. La frustration et la haine tournent à l' obsession et son encore de l' amour en creux.
A ce jeu là, Bendrix, l' amant se comporte mal. Rongé par la préocupation d' etre indigne de Sarah, il continue à faire preuve de cruaté, de méfiance et de jalousie à son égard. C' est ainsi qu' il avait gaché leur relation en la jugeant condamnée. La fin d' un amour c' est déjà quand on commence à l' admettre ou à la redouter. On désire follement ce qu' on désire ou ce qu' on a perdu. Mais c' est aussi de la folie.
Je dois dire que je trouve Sarah très supérieure à Bendrix. Elle attire à elle tous les regards et pas seulement parce qu' elle est belle et désirable, mais aussi généreuse, attentive aux autres. Au point qu' elle renonce à sa passion pour Bendrix par crainte de faire souffrir un mari tellement dépendant. Mais elle est broyée pas ses contradictions et elle décide en dernier recours de se tourner vers Dieu. J' ai resssenti cette conversion comme un aveu de faiblesse et de désepoir. Un désir de mort. Et c' est bien ce qui se produit. Le dire, ce n' est pas le conter. On le sait dès le début.
Telle est cette histoire tragique et belle. Non ce n' est pas un polar métaphysique, comme aurait pu la qualifier Malraux le cocainomane ! C' est un livre remarquablement écrit avec des variations de tons et une conduite du récit tout à fait attachante et habile... Certainement le meilleur de Graham Greene.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Graham Greene Ven 24 Aoû 2012 - 19:48
bix229 a écrit:
La Fin d' une liaison. - 10/18
Le film (de Neil Jordan) m'avait donné envie de lire le livre... (il aurait fallu dire au présentateur qu'il n'y a pas Silvester Stallone dedans, quand même).
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Graham Greene Mar 18 Mar 2014 - 10:13
La Puissance et la Gloire
Avec « la puissance et la gloire », Graham Greene nous emporte au Mexique dans les années 30, alors que le pays subissait la forte influence de l’ancien président Plutarco Elías Calles, père de la Constitution mexicaine de 1917 et du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) né en 1928. Fort de lutter contre une société encore très féodalisée, Calles prend des mesures anticléricales drastiques : expulsion des ecclésiastiques étrangers, fermeture de la plupart des églises, interdiction des célébrations religieuses. Les prêtres mexicains sont défroqués et mariés de force : ils doivent désormais honorer leur bourgeoise comme tout homme qui se respecte et tout acte religieux leur ait interdit.
Ces lois ne sont pas appliquées avec le même zèle dans les états. Le Tabasco, état du sud du pays et théâtre du roman de Greene est l’un des plus répressifs alors que le Chiapas voisin – qui jouxte le Guatemala – célèbre des messes quotidiennes.
Le personnage central de Graham Greene est un prêtre misérable. Contrairement à ses semblables, il n’a pas fui dans une province voisine. Ce n’est pas véritablement un choix conscient mais davantage une non-décision qui l’a d’abord poussé à attendre un peu dans l’espoir que les choses se tassent d’elles-mêmes. Puis, le temps passant, son inertie lui est apparu comme un acte de résistance dont il ne put s’empêcher de tirer un certain orgueil. Sa vie se compliqua alors singulièrement. En fuite permanente, il fut dans l’obligation de se cacher pour ne pas être pris, emprisonné et exécuté. Se cacher des autorités d’abord, puis des villageois ensuite. Non pas que les petites gens l’eussent dénoncé – encore qu’on ne soit jamais trop prudent –, mais l’aide que ceux-ci auraient pu lui porter leur auraient coûté, l’armée fusillant toute personne assistant le fuyard.
Le dernier prêtre de l’état, irréductible, résistant encore et toujours aux marxistes se mit à boire. Et pas seulement le vin de la messe qu’il célèbre chaque fois qu’il le peut malgré l’interdit. Des trucs plus forts comme le cognac ou tout autre alcool qu’il parvenait à se procurer à prix d’or. Car, comme aux USA, un régime de prohibition sévissait à cette même époque faisant naturellement flamber les prix même s’il ne diminua jamais la consommation.
Et c’est sous l’emprise de cet alcool prohibé que l’irrémédiable se passa : le prêtre se trouva au lit avec une femme. De cet épisode de luxure – pêché mortel dont il ne pouvait se confesser faute de confesseur – naquit une petite fille : Brigitte. Même s’il ne put se sédentariser pour vivre sa vie de famille, l’homme de Dieu aima profondément sa faute…
Tout autour de ce personnage emblématique, une cohorte de personnages secondaires agrémente le roman : Mr Tench dentiste, le « jefe » (le chef de la police) à la dent cariée, Mr et Mrs Fellows et leur petite fille, Mr et Miss Lehr… et les « chemises rouges », milice paramilitaire plus royaliste que le roi.
Le lecteur suit cet homme indigent qui ne sait plus à quel saint (sein) se vouer. Il erre sans fin entre les marécages littoraux et les montagnes de l’intérieur, les plaines et les épaisses forêts entre chaleur sèche et violents grains de la saison des pluies. Je retrouve la belle écriture de Graham Greene déjà rencontrée dans « La saison des pluies » écrite 20 ans plus tard, la même chaleur étouffante qui écrase tout, la même atmosphère tropicale.
Graham Greene, fervent catholique, signe un roman qui fit polémique et qui fut condamné par le Saint-Siège.
shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
Sujet: Re: Graham Greene Mar 18 Mar 2014 - 10:55
Etant à la recherche de livres sur le Mexique, je note La Puissance et la Gloire, merci Harelde !