Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 François Sureau

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Marie
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Marie


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MessageSujet: François Sureau   François Sureau EmptyDim 29 Mar 2009 - 1:03

François Sureau Franao10


François Sureau est un écrivain français né en 1957, avocat, énarque, maître des requêtes au Conseil d'État. Il est également le cofondateur et codirecteur de la Revue française d'économie. il est également président fondateur de l'association Pierre Claver, aidant les personnes déplacées par force de leur pays d'origine et trouvant refuge en France.

Bibliographie:

* La Corruption du siècle, 1988, Prix Colette
* L'Infortune, Grand Prix du roman de l'Académie française, 1990
* L'Aile de nos chimères, 1993
* Les hommes n'en sauront rien, 1995
* Le Sphinx de Darwin, 1997
* Lambert Pacha, 1998
* Les Alexandrins, Prix Méditerranée, 2003
* L'Indépendance à l'épreuve (économie)
* La Chanson de Passavant, 2005
* L'Obéissance, 2006

Merci Wikipedia.
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Marie
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MessageSujet: Re: François Sureau   François Sureau EmptyDim 29 Mar 2009 - 1:30

François Sureau L_obai10


L'obéissance
Folio

Présentation de l'éditeur:

Alors que la Première guerre mondiale vit sans le savoir ses derniers mois, de grandes batailles sanglantes à l’issue incertaine se rallument sur la ligne de front franco-allemande.

C’est le moment que choisit le roi de Belgique pour présenter à la France une bien singulière requête : lui prêter la guillotine et le bourreau de Paris, Deibler, pour assurer de manière spectaculaire l’exécution capitale d’un soldat prétendument coupable du viol et de l’assassinat de deux femmes belges.

Or l’exécution doit se dérouler à Furnes, localité situé de l’autre côté du front… Après de longues négociations, un convoi improbable va tenter de passer à travers les balles et les obus. Il y parviendra, non sans dommages, et la sinistre guillotine finira bel et bien par se dresser, au petit matin, sur la grand-place de Furnes. Mais rien ne se passera comme prévu…

Construit comme un recueil de correspondances échangées et de notes de services pondues par des fonctionnaires zélés, L’obéissance est l’étrange récit, concis, rythmé et d’un irrésistible humour noir, d’un des épisodes les plus extravagants de la Grande Guerre.


Oui, c'est l'absurde jusqu'au bout. Où l'on voit que pour tuer " légalement" un individu , les politicards vont jusqu'au bout, et il n'y aura pas qu'un mort. Mais il faut ce qu'il faut, et quelles que soient les circonstances, il faut appliquer la justice telle qu'elle est écrite, on ne discute pas. Vont partir donc la guillotine avec bourreau et aides, et une escorte militaire. Plongée dans la bêtise ordinaire avec échanges savoureux de lettres entre hauts fonctionnaires et hauts gradés, c'est vrai qu'on en rirait si ce n'était pas si triste. Et puis, chaque personnage à son tour, avec chacun son style, raconte.
Rassurez-vous, la justice est passée. Heureusement. Le condamné, qui avait combattu bravement pendant des années, ce qui l'avait un peu perturbé, n'avait plus aucune raison de vivre. Sinon, il se serait suicidé, quel désastre!!!

C'est magnifiquement écrit.

Petit extrait

...Je suis content qu'il ait survécu. Les meilleurs soldats meurent au début des guerres. Défilent à la fin les enfants, des embusqués, et de très rares braves que le dieu des batailles a épargnés pour qu'ils puissent admirer leurs généraux ventrus. Les généraux sont immortels.
Je suivrais ce légionnaire au feu, si j'avais encore à y suivre quelqu'un.
C'est une grande pitié d'avoir à obéir à des bureaucrates, généraux ou politiciens. Quand ont-ils découvert que l'Europe avait des frontières? Quand ils ont été nommés ministres. Les bureaux et l'intrigue auront fait autant de morts que les Boches. Oublions cela...


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MessageSujet: Re: François Sureau   François Sureau EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 10:22

Inigo

François Sureau Inigo


Inigo tel un feu. Tel ce feu de la conversion qui brûle et ravage Inigo López de Loyola, celui qui fonda en 1539 la célèbre Compagnie de Jésus. Ce livre, qui se démarque du paysage littéraire français par la très grande qualité de son écriture, n’aborde ni le pèlerinage en Terre Sainte ni la période jésuite d’Ignace de Loyola. Il se penche sur le jeune gentilhomme espagnol avide de gloire et de hauts faits, qui défend coûte que coûte les contreforts de la citadelle de Pampelune face aux assauts de l’infanterie et de la cavalerie françaises. Blessé par un boulet, la jambe brisée, celui-ci se retrouve cloué au lit pendant de nombreuses semaines. Temps de doutes, d’angoisse et de remises en cause. S’ensuit le récit assez hallucinant d’une conversion spirituelle que rien ne laissait présager. Touché par la grâce divine, Ignace décide d’abandonner le métier des armes, et se fera pèlerin puis ermite, vivant d’ascèse et de prières.

Inigo, comme je l’ai déjà dit, est un livre sur la conversion. Tout le talent de l’auteur est d’en restituer l’incommensurable violence. Submergé par l’amour de Dieu, Ignace n’en saisit ni les tenants ni les aboutissants. Il choisit de laisser désormais cette force spirituelle guider sa vie. En une invitation permanente au service désintéressé, à l’oubli de soi, à l’abandon total. Le lecteur assiste au combat de ce soldat contre ses pulsions d’homme : honneur, désir de gloire, plaisirs de la chair. Le style extrêmement sensible de François Sureau nous transporte dans un tourbillon d’états d’âme, au beau milieu d’une bataille spirituelle dont le protagoniste sortira éprouvé mais réconcilié avec lui-même. Et l’auteur de citer Rimbaud en épitaphe : « le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes ». Avec cet ouvrage il fait œuvre de portraitiste, où pour le dire plus précisément de peintre de la conscience. Un exercice de style brillant, à l’évocation puissante, mais qui ne nécessitait pas les quinze pages d’apostille finales.
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MessageSujet: Re: François Sureau   François Sureau EmptyJeu 16 Mai 2013 - 12:20

Je viens de dévorer Inigo (devrait être intitulé "Iñigo" d'ailleurs, non ?) à un point tel que j'entreprends la relecture sitôt achevé: quelques incandescences et autres pistes de réflexion ont dû m'échapper.
SCOman a écrit:
la très grande qualité de son écriture
A la fois concise et experte, l'art de faire lever une matière riche sur une pâte légère. Vocabulaire parfois ad hoc, par nécessité de la peinture du temps et de cet homme-là, mais jamais poseur, affecté: le plus souvent une grande limpidité, en fait.
En outre les recherches bibliographiques vont autrement plus loin que quelques clics sur la Toile additionnés d'un farfouillage du premier rayon de bibliothèque jésuite venu.
Minuscule erreur toutefois, de l'ordre du tout infime détail sans la moindre importance, le massif environnant Montserrat n'est pas calcaire, c'est du conglomérat (du "pudding", si vous préférez).
SCOman a écrit:
Inigo, comme je l’ai déjà dit, est un livre sur la conversion. Tout le talent de l’auteur est d’en restituer l’incommensurable violence. (...) Et l’auteur de citer Rimbaud (...) : « le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes »

Oui c'est bien cela la "matière". On est loin d'une évection rythmée, cyclique. Loin d'une douce confiture en dévotion. Ou d'une ascension lente mais régulière vers quelque sommet d'azur et d'éther.

Extraits, pardonnez leur nombre et leur longueur, comprenez que ce livre est présent, ample dans mon humble actualité du jour:
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SCOman a écrit:
Avec cet ouvrage il fait œuvre de portraitiste, ou pour le dire plus précisément de peintre de la conscience.
Oui, c'est marqué "portrait" sur la première de couverture. Donc pas un roman, ni une biographie. Pas une fiction ni une étude. Mais ce n'est pas un portrait "d'après modèle qui pose". Ni non plus un portrait évanescent, ou abstrait, ou suggéré et déduisez-en ce que vous y lirez. La clef est dans l'ajout postface, que tu qualifies d'"apostilles", on pourrait -mais est-ce digne d'intérêt ? - discuter cette appellation que tu choisis:
SCOman a écrit:
Un exercice de style brillant, à l’évocation puissante, mais qui ne nécessitait pas les quinze pages d’apostille finales.
Pour ma part, à l'opposé, je ne pense pas que ce soit un exercice de style, en ce sens que je ne pense pas que l'auteur s'exerce. A moins qu'exercice fasse signe pour les fameux "Exercices Spirituels"d'Ignace de Loyola scratch ?
Les quinze dernières pages hors propos proprement dit sont cruciales à plus d'un titre. On est en droit de se demander si -c'est du domaine de l'hypothèse que je n'irai pas vérifier- l'auteur ne livre pas aussi, en lui-même, une lutte identique ou identifiable du moins, avec des similarités. Ce qui fera rire, si ça a le mérite de les intéresser, les enfants du siècle, atrophiés volontaires ou culturels de toute spiritualité en notre occident contemporain. Les tout derniers mots du livre sont-ils, à cet égard, assez parlants ?

François Sureau a écrit:
Sans doute ai-je espéré, en m'approchant de ce domaine mystérieux, attirer sur mes proches et sur moi, au-delà du temps, l'amitié de mon objet d'étude, et en recueillir des bienfaits insoupçonnés
En négligeable apport suggérons un clin d'oeil :
"Si pérégrinant" , tendrons-nous vers le "discernement" ?
François Sureau Portrait-ignace-loyola004
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