Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Lolita Pille

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Pichnette13
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MessageSujet: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 13:50

Lolita Pille
Lolita Pille Lolita10
(1982 - )

Je ne sais pas si c'est un auteur apprécié de ce forum mais je voulais tout de même en parler car je trouve que ses oeuvres sont assez frappantes.

Je n'ai pas trouvé grand chose sur sa vie mais en quelques mots: "Lolita Pille est une romancière française née le 27 août 1982 à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, d'un père architecte et d'une mère comptable.

Durant son adolescence, elle fréquente assidûment, tout comme les héroïnes de ses deux premiers romans, la jeunesse dorée (les nappies) et les boîtes de nuits. Après l'obtention en 2001 de son baccalauréat littéraire, elle s'inscrit deux mois en faculté de droit à Assas puis abandonne. La lecture de 99 francs (auquel elle fait référence dans Hell) de Frédéric Beigbeder lui redonne le goût de l'écriture.
"

Cette auteur est donc dans la veine de Beigbeder, de par les sujets evoqués: une haute société corrompue et déséspèrée, et son style provocateur, cynique, hachuré, un bon tableau de cette société qui méprise tout parce qu'au fond, elle voudrait être enfin un peu "normale" et vivre, au lieu de s'enfoncer dans le gouffre que creuse leurs soirées de débauches et leur vie extravagante.

Hell Etant donner que le titre est très évocateur et qu'on peut difficilement résumer ce livre je vous place ici les premières phrases de ce roman: "e suis une pétasse. De celles que vous ne pouvez supporter; de la pire espèce, une pétasse du XVIe, mieux habillée que la maîtresse de votre patron. Si vous êtes serveur dans un endroit «branché» ou vendeur dans une boutique de luxe, vous me souhaitez sans doute la mort, à moi, et à mes pareilles. Mais on ne tue pas la poule aux œufs d’or. Aussi mon engeance insolente perdure et prolifère‑t‑elle…
Je suis le symbole éclatant de la persistance du schéma marxiste, l’incarnation des Privilèges, l’effluve capiteux du Capitalisme.
En digne héritière de générations de femmes du monde, je passe plus de temps à me laquer les ongles, à me dorer la pilule au Comptoir du soleil, à rester le cul sur un fauteuil et la tête dans les mains d’Alexandre Zouari, à lécher les vitrines de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, que vous à travailler pour subvenir à vos petits besoins.
Je suis un pur produit de la Think Pink generation, mon credo : sois belle et consomme.
Embrigadée dans le tourbillon polycéphale des tentations ostentatoires, je suis la muse du dieu Paraître sur l’autel de qui j’immole gaiement chaque mois l’équivalent de votre salaire.
Un jour, je ferai sauter mon dressing.
Je suis française et parisienne et je n’en ai que faire, je n’appartiens qu’à une seule communauté, la très cosmopolite et très controversée Gucci Prada tribe; le monogramme est mon emblème.
Je suis un peu caricaturale. Avouez que vous me prenez pour une sacrée conne en total look Gucci, sourire bleeching et cils papillonnants.
Vous avez tort de me sous-estimer, ce sont des armes redoutables, c’est grâce à elles que je dénicherai plus tard un mari au moins aussi riche que papa, condition sine qua non de la poursuite de mon existence si délicieusement et exclusivement futile. Car travailler n’entre pas dans la liste de mes nombreux talents. Je me ferai entretenir et voilà. Comme mère et grand-mère avant moi. Cela dit, depuis quelques décennies, la concurrence est rude sur le marché matrimonial de grand luxe. Les bons partis sont sollicités de toute part par une armada de mannequins, de secrétaires, et autres soubrettes ambitieuses dont les dents blanches rayent le parquet et qui ne reculent devant rien pour se tailler la part du lion. La part du lion = un appartement de réception rive droite + une classe A + une armoire de fringues griffées de mauvais goût + deux têtes blondes + narguer les anciennes collègues moins bien tombées.
Et oui, Paris ouest, nous sommes tous beaux, nous sommes tous riches.
Riches, vous y croyez sans peine, vu le prix du mètre carré, si nous n’étions pas riches, nous n’habiterions pas là. Beaux, je vous sens dubitatifs. Réfléchissez un peu. Dans un monde où la promotion sociale par le cul fait rage depuis des générations, les familles laides ont été épurées à coup de mésalliances qui, unissant un gros plein de soupe et de millions à une arriviste bien foutue, ont abouti en général à la progéniture parfaite, puisque dotée du physique de maman et du compte en banque de papa. On ne gagne pas à tous les coups, certes, et pour peu que papa se fasse rouler par son homme d’affaires et que les gènes de maman n’arrivent pas à s’imposer, l’enfant peut également naître laid comme papa et pauvre comme maman. C’est ce qu’on appelle la malchance, mais je ne m’étendrai pas sur ce point. Je n’ai pas pris la plume pour vous décrire l’existence de gens pauvres et laids : primo, j’en ignore tout, secundo, ce n’est pas un sujet des plus réjouissants.
Vous savez, le monde est divisé en deux, il y a vous et puis il y a nous. C’est sibyllin, je vous l’accorde…
Je m’explique. Vous avez une famille, un job, une voiture, un appartement que vous n’avez pas fini de payer. Embouteillages, boulot, dodo, tel est votre lot si vous avez de la chance. Métro, ANPE, insomnie car problèmes d’argent pour les moins bien lotis. Votre avenir se résume à la répétition de votre présent. Vos enfants, s’ils se débrouillent, vivront peut-être dans 50 mètres carrés de plus et recouvriront de cuir les sièges de la Safrane familiale. Vous serez fiers d’eux. Ils vous amèneront les petiots en vacances dans la maison que vous achèterez dans le sud de la France une fois retraités et à bout de forces.
Vous êtes des bourgeois moyens, vous savez réparer une télé et madame fait bien la cuisine. Heureusement pour elle, sinon vous la largueriez pour la même en plus jeune, étant donné que cela fait vingt ans qu’elle vous fait le coup de la migraine. La dernière fois que vous l’avez touchée remonte au dernier match France-Italie, quand vous avez agrippé fébrilement son bras parce que la France marquait à trente sec de la fin. «Excuse-moi, chérie.»
Vous avez quelques soucis en ce moment; vous devez réparer la machine à laver, Jennifer s’est teint les cheveux en rouge et se révèle plus adepte des piercings que du catéchisme, Kevin a adopté un accent des banlieues des plus déplaisants. Tous deux sont médiocres, et laids. Ce doit être l’hérédité. Votre femme frustrée laisse intentionnellement traîner sur votre bureau des exemplaires de Men’s Health. Vous vous surprenez à rêver de votre secrétaire en string, de votre nièce en string, de tout le monde en string. Votre vie ne vous satisfait plus.
Cela pourrait être pire. Vous pourriez habiter un trois-pièces-cuisine en banlieue, sans télé et sans lave-vaisselle. La version avec télé serait pire encore, car vos six enfants la feraient hurler en permanence, en particulier pendant les émissions de real TV.
Vous pourriez vivre dans la rue.
Vous pourriez aussi être des nôtres…
Mais qui sommes-nous? "

Bubble gum:" Bubble gum est la suite logique de Hell. Poursuivant son exploration haineuse de la société chic et people, la romancière choisit cette fois une construction à deux voix. La première est celle de Manon, une jeune provinciale prête à tout pour réussir. C’est le double parfait de la Hell du premier roman, insatiable mais insatisfaite, lucide mais aveuglée par les néons de la gloire, rageuse, mais profondément désemparée. La seconde est celle de Derek, un milliardaire cynique et désabusé, étouffé par l’argent et l’oisiveté, lui aussi photocopie d’Andréa, le ténébreux personnage masculin du premier roman. Le but de Manon est simple : quitter son village de cul-terreux – symboliquement appelé Terminus ! – et devenir célèbre, à tout prix. Celui de Derek l’est tout autant : «J’ai décidé de détruire quelqu’un, briser une existence, massacrer un destin, et tout à fait injustement, choisir un innocent, quelqu’un qui pourrait être heureux (…) et en faire une épave dans mon genre (…)». Entre eux, ce sera la collision fatale…

Si Hell résonnait comme un cri de rage ininterrompu contre les mirages de la jet-set, Bubble gum comporte cette fois une intrigue plus consistante. Et la violence brute que l’on avait appréciée chez Lolita Pille s’efface parfois ici au profit d’une construction alambiquée. On sent que la jeune femme peine à tenir son histoire, laquelle finit d’ailleurs par une sorte de conclusion apocalyptique un peu inutile. Bien évidemment, le talent est toujours là et le style a mûri. Lolita Pille fustige les rêves de gloire et de reconnaissance qui ne riment à rien. Avec un style hallucinatoire, elle dénonce les diktats du luxe et de l’apparence qui happent vers le néant. Dans des descriptions totalement barrées, oscillant entre rêve décousu et réalité speedée, on perçoit encore une fois la révolte sincère contre le miroir aux alouettes que tend une société malade : «On n’était même pas des artistes maudits, on n’était pas des artistes. On avait tenté de détourner l’art à notre petit profit : on voulait la gloire et le pognon. On ne devient pas une star pour de mauvaises raisons. On n’avait pas d’idées à défendre, pas d’idéaux, pas de passion, pas de talent, à peine une âme. En fait, c’était moral, c’était bien fait. On était des arrivistes maudits. Ca ne nous aurait pas dérangés de faire de la merde, pour peu qu’on nous adule et qu’une foule en délire hurle nos noms connus devant des boîtes de nuit.»

Malgré ses faiblesses, Bubble gum distingue une fois de plus la jeune Lolita Pille. Alors que la plupart des collègues de sa catégorie – jeunes écrivains friqués et branchés, Frédéric Beigbeder et Nicolas Rey en tête – s’abîment parfois dans une fascination gênante pour les paillettes, Lolita Pille fait la différence : ce monde de parvenus, elle semble d’autant plus le détester qu’elle n’arrive pas à s’en extraire. Et d’afficher parfois un fatalisme sans appel qui pourrait presque la faire passer pour une moraliste : «Tape-toi la terre entière, suce des queues, pratique le triolisme et la sodomie en plein air, sur des parkings par exemple, puisqu’il n’y a que ça qui t’intéresse. Les préservatifs machin : plus rien ne t’empêche d’être une salope


Bien sûr il faut apprécier son style provocateur et cette atmosphére de fin du monde. Personnellement, j'ai pris une claque en lisant ces deux ouvrages, peut-être cela vous donnera-t-il envie de les lire... Laissons de côté l'adaptation cinématographique de Hell qui ne refléte pas du tout le roman dont il issu.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 14:08

Lors d'une récente interview, j'avais été assez amusé par son attitude (c'est tout juste si elle ne disait pas que le bouquin dont elle était censée faire la promotion était une sombre merde), par contre, je ne l'ai jamais lue, et je ne suis pas sûr que ça soit le genre de littérature que j'aime, déjà la référence à Beigbeder n'est pas trop pour me mettre en confiance, je crains un peu que le ton de ses romans ne donne dans le cynisme de façade, autrement dit dans un filon commercial vaguement nihiliste (c'est un peu devenu une littérature de genre au meme titre que le polar) mais sans conviction et donc sans fond (comme Beigbeder quoi). Bref, du vide.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 17:16

Hank a écrit:
Lors d'une récente interview, j'avais été assez amusé par son attitude (c'est tout juste si elle ne disait pas que le bouquin dont elle était censée faire la promotion était une sombre merde), par contre, je ne l'ai jamais lue, et je ne suis pas sûr que ça soit le genre de littérature que j'aime, déjà la référence à Beigbeder n'est pas trop pour me mettre en confiance, je crains un peu que le ton de ses romans ne donne dans le cynisme de façade, autrement dit dans un filon commercial vaguement nihiliste (c'est un peu devenu une littérature de genre au meme titre que le polar) mais sans conviction et donc sans fond (comme Beigbeder quoi). Bref, du vide.

Effectivement, je crois qu'elle joue beaucoup de cette attitude "j'en foutiste" mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'une façade dans ses ouvrages, je pense seulement que c'est une manière d'exprimer son dégoût pour le monde dans lequel nous vivons. Ce n'est pas une littérature très mature mais j'aime sa façon provocante de parler des problèmes actuels. Mais ça dépend des goût de chacun, tu est libre de ne pas avoir envie de la lire.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 18:17

Tu fais bien de nous parler des livres que t'ont marqué Pichnette, cela dit moi aussi j'ai l'impression que ce n 'est pas pour moi, j'ai la sensation que cela convient mieux aux gens de ta génération, il y a toutes une série de références qui m'échapperaient.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 18:45

Pichnette13 a écrit:
Mais ça dépend des goût de chacun, tu est libre de ne pas avoir envie de la lire.

Disons qu'une partie de moi aurait envie de voir ce que donne la suite de ce que tu as copié de "Hell", et que l'autre se souvient de l'effet Beigbeder ressenti il y a une dizaine d'années, c'est à dire assez séduit par le cynisme clinquant du bonhomme, mais une fois l'effet clinquant passé, il ne reste pas grand chose voire rien de ses romans. Ca me ferait aujourd'hui le meme effet que lire le mode d'emploi d'une machine à laver.

J'aime ce qui détonne, mais il faut que je ressente de la sincérité dans ce que je lis, sans ça, pas de plaisir.

Je tacherai quand meme de lire Hell à l'occasion, pour me faire une idée plus juste.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 18:57

Arabella a écrit:
Tu fais bien de nous parler des livres que t'ont marqué Pichnette, cela dit moi aussi j'ai l'impression que ce n 'est pas pour moi, j'ai la sensation que cela convient mieux aux gens de ta génération, il y a toutes une série de références qui m'échapperaient.

Oui effectivement, c'est peut-être un problème de génération pour ce cas-là. C'est une littérature de génération comme je me prends souvent à l'appeler.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 19:35

en même temps, on peut facilement entrer dans la littérature estampillée "Brat Pack" (Ellis, McInerney, voire Coupland sur Generation X) sans pour autant appartenir à cette génération d'écrivains (c'est mon cas, je suis 10-15 ans plus jeune - ou moins vieux selon le point de vue Laughing - que ces écrivains, ça ne m'empeche pas de les lire avec plaisir).

je crois surtout qu'il y a des gens qui écrivent d'abord pour exprimer des choses qui leur tiennent à coeur, et d'autres pour se faire du fric et accéder à la célébrité, après je sais pas où se situe Pille, et je ne me permettrai pas de conjecturer là dessus, ne l'ayant pas lue (contrairement à Beigmachin)
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 21:10

Hank a écrit:
mais une fois l'effet clinquant passé, il ne reste pas grand chose voire rien de ses romans. Ça me ferait aujourd'hui le même effet que lire le mode d'emploi d'une machine à laver.

Moi il me reste pas mal de trucs des trucs de Beigbeder dans la tête. Pour moi le clinquant n'est pas synonyme de vide.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyLun 2 Fév 2009 - 21:20


Non mais.
Je vais finir par créer le Comité de Soutien Beigbeder - Julien Courbet !


(Allez hop, nomore Ferrero par ici)

...
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyMar 3 Fév 2009 - 11:17

Queenie a écrit:
Hank a écrit:
mais une fois l'effet clinquant passé, il ne reste pas grand chose voire rien de ses romans. Ça me ferait aujourd'hui le même effet que lire le mode d'emploi d'une machine à laver.

Moi il me reste pas mal de trucs des trucs de Beigbeder dans la tête. Pour moi le clinquant n'est pas synonyme de vide.

enthousiaste Merci c'est ce que je cherchais à exprimrer sans trouver les bons mots, simples poutant mais c'est ca!! bonjour
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyMar 3 Fév 2009 - 11:45

Ouais, t'inquiètes Pichnette, on est quelques-uns, aussi, à supporter Beigbeder par ici (de là à adhérer à un comité de soutien... pas sûr quand même... faut voir, si y'a des soirées buffets froids et champagne...)

Ces auteurs ont des idées et des façon de les exprimer qui sont totalement ancré dans l'immédiat, le maintenant il est urgent de le dire et de le dire ainsi. Et le je m'en foutisme en fait partie. Et l'appât du gain aussi. C'est tout un univers, un état d'esprit dans lequel je me retrouve. Surtout avec ce second degré qui fait qu'on est toujours les meilleurs à se foutre tout seul en l'air. Parce que l'auto-dérision est assez importante aussi dans ces livres/personnages il me semble.

Et ça ça manque parfois, en littérature : des gens qui savent en faire des tonnes et qui savent aussi se moquer d'eux-mêmes.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyMar 3 Fév 2009 - 13:32

Juste une précision, parce que j'ai l'impression qu'il y a un léger malentendu : mon propos n'était pas de démontrer que Beigbeder (ou Pille) faisait objectivement de la merde (c'est toujours qu'une affaire de point de vue), simplement que je ne me reconnaissais pas (ou plus) dans ce genre de littérature Wink
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyMar 3 Fév 2009 - 15:02


Pour avoir lu Hell et Bubblegum... Ca ne restera pas des chefs-d'oeuvres (rappelez-moi comment on accorde les noms composés...) de ma bibliothèque. Ca se lit vite, ça s'oublie aussi.

Sûrement dans la même veine que Beigbeder, un peu, mais Lolita Pille, ça me semble plus "léger de paillettes Claire's".

On se croirait un peu trop dans une page de CosmoDégueulagedeCuitedelaVeille.

Ca reste un genre qui me plait, mais Lolita Pille est loin d'être la meilleure dans cet exercice.
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyMar 3 Fév 2009 - 16:20

Mordicus a écrit:

Ca reste un genre qui me plait, mais Lolita Pille est loin d'être la meilleure dans cet exercice.
Des noms !
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MessageSujet: Re: Lolita Pille   Lolita Pille EmptyMar 3 Fév 2009 - 17:08

Queenie a écrit:
Ouais, t'inquiètes Pichnette, on est quelques-uns, aussi, à supporter Beigbeder par ici (de là à adhérer à un comité de soutien... pas sûr quand même... faut voir, si y'a des soirées buffets froids et champagne...)

Ces auteurs ont des idées et des façon de les exprimer qui sont totalement ancré dans l'immédiat, le maintenant il est urgent de le dire et de le dire ainsi. Et le je m'en foutisme en fait partie. Et l'appât du gain aussi. C'est tout un univers, un état d'esprit dans lequel je me retrouve. Surtout avec ce second degré qui fait qu'on est toujours les meilleurs à se foutre tout seul en l'air. Parce que l'auto-dérision est assez importante aussi dans ces livres/personnages il me semble.

Et ça ça manque parfois, en littérature : des gens qui savent en faire des tonnes et qui savent aussi se moquer d'eux-mêmes.

Exactement! je pense aussi que ce n'est pas une grande littérature mais je trouve qu'elle n'est pas non plus à exclure tout de suite. c'est un peu le type de littérature qui représente le côté cynique et auto-dérisoire de notre époque. C'est aussi un univers dans lequel je me retrouve, une attitude qu'on a tous par moment pour exprimer notre désaroi. Wink
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