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| Paul Féval (père) | |
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Senhal Envolée postale
Messages : 165 Inscription le : 17/07/2007 Age : 42 Localisation : Villeurbanne
| Sujet: Paul Féval (père) Ven 29 Fév 2008 - 21:18 | |
| Sa carrière d'écrivain est incroyablement fournie. Avec Balzac et Dumas, c'est un des auteurs prolifiques du XIXe siècle français. Si l'on prend en compte le fait que Dumas n'écrit pas seul, c'est peut-être l'auteur qui a aligné le plus de mots en ce siècle. 72 romans en 109 volumes, 18 pièces de théâtre, 69 nouvelles, 8 volumes d'études historiques, 4 volumes autobiographiques, nombreuses brochures édifiantes. La quasi-totalité des genres romanesques est passée sous sa plume, du cape et d'épée au fantastique, avec pas moins de trois romans vampiriques. C'est le roman noir de Walter Scott et d' Ann Radcliffe qui l'influencent dans sa veine fantastique ; Ann Radcliffe elle-même intervient d'ailleurs en tant que protagoniste dans l'une de ses histoires de vampires. Féval a la particularité et le mérite d'avoir écrit trois fois sur les vampires de trois manières différentes (chronologiquement) : modernisation, parodie, pastiche. * La Vampire (in : Les Drames de la mort) (1856) * Le Chevalier Ténèbre (1860-1861) -> dispo sur wiki-source * La Ville-Vampire (1875) Lire l'article complet (senhal pour vampirisme.com) | |
| | | Senhal Envolée postale
Messages : 165 Inscription le : 17/07/2007 Age : 42 Localisation : Villeurbanne
| Sujet: Re: Paul Féval (père) Ven 29 Fév 2008 - 21:19 | |
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| La Ville-Vampire (1875) est le troisième récit « vampiral » (l'adjectif est de Féval lui-même) de cet auteur prolifique. Après avoir d'abord modernisé la figure du vampire, il s'emploie ici à un pastiche de l'écriture de la romancière Ann Radcliff, employant l'astuce d'un récit-cadre où il est question qu'une confidente de l'écrivaine raconte une histoire entendue auprès d'Ann Radcliff elle-même, qui aurait vécu et été inspirée par cette aventure dans sa future œuvre narrative.
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Paul Féval, pour tout effet de réel, rapporte ces propos qu'on lui aurait confiés afin qu'il les publie sous son nom. L'histoire centrale, qui est la principale, commence de manière assez classique par l'enlèvement d'un futur marié (qui est traîné jusqu'en Illirie... où sinon ? Les vampires sont de l'Est, tout le monde le sait...) par un vampire, dit M.Götzi, possédant des caractéristiques assez inhabituelles. Le tout devant aller (mais non finir encore), vers la destruction dudit vampire, on découvre à l'occasion que cette espèce possède sa cité sur Terre. [...] Les lecteurs en recherche de variations inédites autour de la figure du vampire ne pourront pas être déçus. Poppy Z Brite, la fée de l'absinthe, a peut-être puisé son inextinguible vert dans les lignes de La Ville-Vampire : le vert, c'est la couleur du vampire, celle où baigne l'aventure et qui donne une esthétique surnaturelle. De la chair et des yeux du vampire, en effet, émane une lueur verte, qui va jusqu'à pousser Féval à écrire qu'il ressemble, dans le noir, à une bouteille verte éclairée de l'intérieur. D'autres détails incongrus concernent le vampire : lire l'article complet (senhal pour vampirisme.com) PS : La collection "Petite Bibliothèque Ombre" dans laquelle est notamment paru ce texte comporte d'autres textes de la même veine, je la trouve très jolie. | |
| | | | Paul Féval (père) | |
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