8 fois debout [Xabi Molia]

Histoire de se donner la patate :

Citation :

Elsa vit de petits boulots et essaie de décrocher un véritable emploi, afin de pouvoir assumer la garde de son fils. Mathieu, son voisin de palier, enchaîne, lui aussi, les entretiens d'embauche avec un art consommé du ratage. Bien qu'étant dans une situation de plus en plus précaire, tous deux cherchent à rebondir dans un monde qui ne semble pas fait pour eux. " Sept fois à terre, huit fois debout " ?

Si vous êtes allergiques aux films français, fuyez.
Le film est long, lent, surtout basé sur des dialogues.

Moi, j'ai été charmée. Y'a quelque chose d'à la fois super violent, avec cependant des scènes bourrées d'humanité.
Julie Gayet est extra. Podalydes aussi.
J'ai été touchée, après la Rafle, ça m'a fait du bien de voir que je suis, malgré tout, un être sensible..

[quote="Maryvonne"]Histoire de se donner la patate :


Heu, la patate, je ne sais pas, là.
Chronique d'une précarité ordinaire.
Oui mais, relevé par un humour vraiment fin (les entrevues d'embauche).
Deux stradivarius : Julie Gayet et Denis Podalydès.
Mise en scène un peu plate, dommage, c'est un premier film.
Bon, c'est un peu inégal. De jolies scènes, non dénuées de poésie (tir à l'arc dans la forêt), d'autres qui passent sans laisser de trace.
Mais non, en fait, ce n'est pas si désespéré, le fil de l'espoir est ténu mais il existe.
Les deux letmotive du film : 7 fois à terre, 8 fois debout ; atteindre son but et passer à côté de tous le reste.
J'ai un peu pensé à Versailles, mais c'est moins fort quand même.

Un film sensible mais pas sans cible (le tir à l'arc).

traversay a écrit:

Heu, la patate, je ne sais pas, là.
Chronique d'une précarité ordinaire.
Oui mais, relevé par un humour vraiment fin (les entrevues d'embauche).
Deux stradivarius : Julie Gayet et Denis Podalydès.
Mise en scène un peu plate, dommage, c'est un premier film.
Bon, c'est un peu inégal. De jolies scènes, non dénuées de poésie (tir à l'arc dans la forêt), d'autres qui passent sans laisser de trace.
Mais non, en fait, ce n'est pas si désespéré, le fil de l'espoir est ténu mais il existe.
Les deux letmotive du film : 7 fois à terre, 8 fois debout ; atteindre son but et passer à côté de tous le reste.
J'ai un peu pensé à Versailles, mais c'est moins fort quand même.

Un film sensible mais pas sans cible (le tir à l'arc).

Vu aussi.

Des personnages un peu perdus mais regardés avec une certaine douceur. Julie Gayet et Denis Podalydès sont excellents.
Un film sociologiquement intéressant, sur le chômage, la destructuration de l'emploi du temps, l'attente des entretiens, le mensonge pour garder la face... et la désaffiliation progressive quand les liens n'existent plus.
Le film est noir, montre une certaine violence sociale, mais traité avec humour ; avec l'idée de quelque chose de dérisoire, de plus léger au coeur de ces situations désespérées...
La mise en scène n'est en effet pas d'une folle originalité, mais c'est un petit film honnête devant lequel on passe un bon moment.



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