Nancy Mitford

Even donne cette biographie :

Fille aînée de Lord Redesdale et de son épouse Sydney, Nancy Mitford connaît une enfance paisible dans la campagne anglaise, entourée de ses soeurs et de son frère, ainsi que de leurs nombreux animaux de compagnie. Elle utilise souvent, dans ses romans, les souvenirs de ses jeunes années, calquant ses personnages sur sa propre famille. Eduquée chez elle, elle se passionne très vite pour la lecture en puisant régulièrement dans la bibliothèque familiale. Plus tard, elle commence à publier des articles dans des journaux sous la forme de carnets mondains. Elle rencontre ainsi ses premiers succès, et se fait connaître pour l'humour de sa plume. Elle épouse Peter Rodd, mais son mariage est un échec. Après la Seconde Guerre mondiale, elle souhaite s'éloigner de sa famille et emménage à Paris. Sa rencontre avec Gaston Palewski, un proche du général de Gaulle, est une révélation. Folle amoureuse, elle entretient avec lui une liaison qui dure des années. En 1945, elle publie son premier roman, 'La Poursuite de l'amour', qui devient un best-seller. Amie de nombreux artistes et intellectuels de son temps auxquels elle écrit presque tous les jours, son abondante correspondante est régulièrement publiée depuis sa mort, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs qui y retrouvent toute son ironie mordante.

Le cher ange

Une jeune anglaise Grace, épouse un aristocrate français, ils ont un fils, ils s'installent en France. Mais les différences culturelles ne rendant pas toujours la vie commune facile, et l'adaptation de Grace à la vie parisienne est parfois éprouvante, même si elle a des aspects plaisants. Et son mari est évidemment très infidèle. Elle décide de le quitter et part pour Londres avec son fils. Mais son mari et sa vie en France lui manquent, mais son fils Sigi trouve son compte à cette séparation de ses parents, et fait tout ce qu'il peut pour qu'il ne revivent pas ensemble.

C'est très léger, par moments amusant, mais quand même plein de clichés, et très attendu. Les différences entres les Français et les Anglais relèvent du stéréotype la plupart du temps, et il s'agit de toute façon d'une société aristocratique, très anachronique pour l'époque à laquelle se passe le roman de toute façon. Cela se lit facilement, n'est pas déplaisant, mais très mineur tout de même. Un soupçon d'humour, un peu une sorte d'Evelyn Waugh au féminin, rend tout cela très lisible mais vraiment pas inoubliable. Je n'exclu pas de lire La poursuite de l'amour, mais un jour ou j'aurais envie de très léger.

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Christmas Pudding

Citation :

Présentation de l’éditeur
Un Noël à la campagne dans le Gloucestershire. La perspective est séduisante pour un groupe de jeunes mondains, un peu las de la routine londonienne, qui décident de séjourner à proximité du domaine de Lady Bobbin et de ses enfants.
Multipliant péripéties invraisemblables et dialogues mordants, Nancy Mitford dresse un portrait décalé de la société anglaise dans les années 1930.

«En vérité, il s'agit moins ici d'un pudding que du soufflé d'un grand chef... dans lequel je vous incite à vous plonger avec délices.»
Joseph Connolly

«Ce livre dégage une énergie d'un genre particulier, alimentée par la volonté infaillible et louable d'une auteur qui préférerait mourir plutôt que d'ennuyer ses lecteurs.»
Rachel Cooke, The Guardian

Si cela n’aurait pas été à cause de ce titre que j’ai trouvé lors de ma recherche pour des livres pour la LC de Noël, je ne pense pas que j’aurais prévu de lire Nancy Mitford un de ces jours.

Mais là je sors assez contente de cette lecture qui est tout à fait parfait pour ce sujet.

Par moment j’ai pensé à Vita Sackville-West pour ce portrait de cette société anglaise des années 1930.

Cela se lit vite et sans déplaisir. Je ne pense pas renouveler avec cet auteur, mais pour une lecture distrayante et agréable, elle est certainement une valeur sûre.

n'aimant pas le pudding et suite au commentaire d'Arabella......................je crois que je vais faire l'impasse sur cette auteure.

Je crois que tu as raison, Bédoulène. Le commentaire de Kenavo, même s'il est diplomatique, n'est pas enthousiaste. Et cet univers me semble très daté, d'autant plus que la plume de la dame n'est pas la plus inspirée qui soit.

Arabella a écrit:

Je crois que tu as raison, Bédoulène. Le commentaire de Kenavo, même s'il est diplomatique, n'est pas enthousiaste.

Arabella, la diplomatie, elle connait pas.

Dans la vraie vie, on est bien obligé. Alors ici, on peut quand même se défouler.

Bédoulène a écrit:

n'aimant pas le pudding et suite au commentaire d'Arabella..

C'est trop bon le pudding ....
Pour l'auteur , je vous la laisse . Avec diplomatie .