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| | Ophélie Jaësan | |
| | Auteur | Message |
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Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 56
| Sujet: Ophélie Jaësan Jeu 3 Déc 2009 - 8:23 | |
| Ophélie JaësanPoète et romancière née en 1978 à Nantes, où elle vit et travaille. (citation-blog de l'auteur) | |
| | | Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 56
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Jeu 3 Déc 2009 - 8:24 | |
| Iceberg memoriesMona et Augusto ont fui l’Argentine des années noires. La mort arrache Augusto au couple et laisse Mona dans la torpeur. En attendant l’arrivée de ses filles, Mona se remémore son histoire, les sombres souvenirs remontent des tréfonds de son âme. La rencontre familiale s’achève par un aveu dramatique. Comment ne pas sortir ébranlée de ces 67 pages. Je garde mes frissons et les traces de ce texte que je n’oublierai pas. P 26 : - Citation :
- « Je pris ensuite une chaise que je tirai au chevet d’Augusto et m’assis. Sa main dans la mienne, encore tiède. J’avais dormi à ses côtés, sans lui. Avec son absence. Je ne comprenais pas comment sa soudaine disparition au monde ne m’avait pas réveillée… Avait-il geint, appelé ? Un souffle avait dû passer sur mon corps, que je n’avais pas senti. Je maudissais l’instant qui m’avait dérobé mon amour. C’était trop brusque. J’écartai le drap, m’allongeai et me blottis contre lui. Comme autrefois, comme hier. Il me fallut soulever sa main, lourde de sang. Je faillis encore oublier mon nom , en oubliant le sien. Nom partagé depuis plus d’un quart de siècle. Saisie par l’angoisse, je me mis à parler. Je parlai pendant des heures et quand enfin ma langue n’eut plus de salive, mon cœur n’eut plus de sang, je serrai encore plus fort contre mon corps ce corps qui me restait de lui et me dépouillait de mes larmes. »
P36 : - Citation :
- « J’ai lu quelque part que ce n’est pas notre différence avec les monstres qui est effrayante, mais bien notre ressemblance. Nous sommes cela aussi, il ne faut jamais l’oublier. »
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Jeu 3 Déc 2009 - 10:38 | |
| Merci pour ce fil grâce à ta récommandation je l'ai lu.. et tout comme toi je suis impressionnée par ce récit et une écriture qui donne envie de découvrir plus | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Jeu 3 Déc 2009 - 11:56 | |
| Je lis pas vos com', je me garde la surprise de la lecture! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Ven 4 Déc 2009 - 21:58 | |
| - Nathria a écrit:
Ophélie Jaësan Poète et romancière née en 1978 à Nantes, où elle vit et travaille. (citation-blog de l'auteur) Je m'empresse de vous retrouver sur ce fil...Un grand merci à Nathria qui m'a fait découvrir Ophélie Jaesan... Après des études d’architecture et de design (Toulouse, Nantes, Rennes), Ophélie Jaësan décide de se consacrer à l’écriture. Mais elle est une artiste pluridisciplinaire! - En 2005, elle crée sa compagnie de théâtre : Cie Le Pouls électrique. - En juin 2006, elle reçoit le Prix de Poésie Marcel Bleustein-Blanchet pour son recueil « La mer remblayée par le fracas des hommes ». (Cheyne éditeur) - En juillet 2006, sa première pièce de théâtre « Née trouée » est jouée au festival d’Avignon( non publiée) - Un roman, Le Pouvoir des écorces, chez Actes Sud en 2008 - Un autre roman, Iceberg mémories vient de sortir chez Actes Sud Elle vit et travaille aujourd’hui dans le sud de la France, à Montpellier. Ophélie Jaësan est aussi photographe. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Ven 4 Déc 2009 - 22:02 | |
| Icebergs memories
Chacun des 7 chapitres de ce livre porte le nom d’une femme. Celui de Mona , lié aux autres prénoms, est à la tête de quatre de ces chapitres. Et puis il y a ceux de Lisa, Luisa et Katia. Un autre est évoqué, Katarina Lucia, « morte de chagrin » en Argentine.
« Je connais mal ma mère, son enfance argentine, l’histoire de ses parents, de sa rencontre avec mon père. Nous avons fui, disait-elle. Mais d’où, de quel pays avez-vous fui ? Voilà ce que je lui demandais. L’Argentine – c’était pour moi le pays argenté, aux mille reflets, l’immense fleuve, la pampa, les mauves jacarandas et toute cette flore tellement faune, indomptée. Une terre de rêves, dont ma mère prétendait qu’elle était aussi terre de cauchemars – et elle n’expliquait rien, haussait les épaules, montrait dans des cadres accrochés aux murs de la maison les photos qui racontaient son enfance et celle de mon père, comme autant de preuves d’un quelconque ratage. » (O. Jaesan)
Mona et son mari Augusto ont fui Buenos Aires et la dictature argentine en 1976 et se sont réfugiés en France. Que s’est-il passé réellement qui provoqua leur départ ? Pourquoi ne sont-ils jamais rentrés ?
« Mon père répétait souvent cette phrase de Sarmiento :La terreur est une maladie de l’esprit aussi contagieuse que le choléra. Mes parents- Mona et Augusto- avaient fui l’Argentine, leur terre natale, croyant fuir la terreur, mais ils l’emportèrent avec eux, dans leurs bagages et dans leurs cœurs. » A leurs deux filles, Katarina et Lisa, les parents n’ont pas parlé de l’horreur vécue. Elles l’ont apprise à travers ce qu’ils ont écrit, ou imaginée derrière leurs silences. Une vérité partielle seulement. Toutes deux, chacune à sa manière ( l’une par l’écriture, l’autre par des voyages inexpliqués-des fugues ?- répétés entre France et Argentine) aspirent à connaître la vérité sur Luisa, son “ éternelle absence”.
Augusto est mort et la mémoire de Mona est menacée par la maladie. Alors Mona décide de parler à ses deux filles du drame vécu à Buenos Aires en 1976 juste avant le départ pour la France…
Mona : « Depuis l’aube, j’avais noirci des pages et des pages de ce passé, de mes souvenirs, et je m’étais hâtée de les livrer au papier, avant que la maladie ne les emporte. Cela pouvait aller vite, la grande marche vers le blanc, vers l’effacement que je m’apprêtais à faire… »
Ophélie Jaesan est poète…Le dire c’est parler assez de son style d’écriture. Fine et épurée . Pudique. Le livre est minuscule (64 pages) et magistral… | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Ven 4 Déc 2009 - 22:06 | |
| LA MER REMBLAYÉE PAR LE FRACAS DES HOMMES ( Éditions Cheyne / 2007 ) Prix de Poésie de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet Ce recueil est composée de deux parties : Diastasis desombres et La mer remblayée par le fracas des hommes.
En exergue, une citation de D.H. Lawrence: « Le vieil océan gronde au fond de l'homme ». Les mots parlent de violence et de corps séparés … de détresse et d’attente…d’espoir ?...
« Je crois aux ombres, aux silhouettes, aux gestes parasites, aux peintures des schizophrènes, à ceux qui me disent j’ai deux mille ans, aux cracheurs de feu, aux regards des loups, et à toutes ces galeries sous la terre…
Je crois en toi. La terre est sang. Le ciel –lymphe. Nous dressées sur nos pointes, ballerines, bras tendus : Liens et liantes. »
Extraits de Diastasis des ombres :
0.6
« Quand l’homme parle aux canons des fusils, je parle aux ronds noirs des pupilles.
Quelque part, c’est le même questionnement.
Il est des nuits où je te rêve sépia. Ma tête sur ta poitrine, ta main sur ma joue, te dire enfonce ton âme là en te montrant mon poumon droit.
C’est une femme qui parle à ma bouche, avec des sentiments d’autres temps. Vois : elle n’est d’ici que par erreur. C’est la mère de toutes les mères qui n’a pas encore enfanté.
Enfanter comme inventer : les enfants en rang dans la cour tirent des balles à blanc sur la peur de n’être jamais à la hauteur, car on leur demande l’impossible sans échelle ni échasse ni béquille.
Et ils se cassent tous la gueule les uns après les autres – vingt ans –, cherchant des yeux, cherchant des bras, les leurs parfois, pour ceux qui n’en ont pas.
Pleurent les enfants, les nerfs tiraillent. Heureusement l’alcool, les clans, l’illusion du bercail (...) »
3.7
"Le côté réel des choses m’assomme. Le hors du sentiment, de l’émotion, de la sensation M’assomme. Même le quotidien doit être prenant, Sinon il me déshabite. »
4.2 « Derrière la vitre, c’est moi. Derrière toutes les vitres, c’est moi. A crier, c’est moi. »
Extraits de La mer remblayée par le fracas des hommes :
Mon nom « Que dire de la violence et de tous mes mots en r : rouge noir râle raide rude dur colère brûlure éraflure mur arme alarme larme armure Ame et hume – pour alléger.. Pas amertume. […] Entendez comment se fibrose ma résistance à la souffrance, Ecoutez les litanies que je scande pour faire pleurer les murs. Revenir à la raison. Revenir. Venir… »
Aperçu « Je ne me sens d’attache à l’instant Que celle de cette main, la mienne, Que je vois écrivant.
C’est assez beau, la nuit, avec l’ombre portée sur la page. »
Dans le vent -accrochée à la branche « On apprend plus des hommes dans les brèches de leurs phrases, dans leurs silences, et même dans leurs frôlements. »
« Amour – rien n’a jamais été plus lourd, ni le plomb ni la pierre. »
« Existence - cette suite de rendez-vous réussis ou manqués dont nous ne sommes que des variations. » | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Lun 21 Déc 2009 - 19:41 | |
| Le Pouvoir des écorces est le premier roman d’ Ophélie Jaesan paru chez Actes Sud en 2008 (coll. "Un endroit où aller").
109 pages... à chaque ligne force et poésie.
« Le confortable désespoir des femmes... Le confortable désespoir de l'attente qui n'en finit pas. L'attente de l'être aimé ou bien l'attente de Dieu. Parce qu'il faut bien que les femmes attendent quelque chose, il faut bien qu'elles se sentent investies par cette attente. Mais qu'est-ce qu'elles attendent, au fond, toutes ces femmes, si ce n'est que quelqu'un ou quelque chose les révèle à elles-mêmes ? L'attente de ma mère était une attente mystique. On ne pouvait pas l'atteindre dans cette attente. Cette attente la séparait du commun des mortels. Rien ni personne, pas même moi, n'aurait pu l'en distraire. »
C’est ce que se dit une romancière, Christina, en lisant le roman d’Agustina Bessa Luis, Le confortable désespoir des femmes.
Christina, essaie d’écrire justement, pour la comprendre, la vie de sa mère. Une femme qui a attendu rituellement chaque vendredi la visite de l’homme qu’elle aimait, jusqu’à ce qu’il meure, et sans jamais dire à sa fille avant ce moment-là qu’il était son père. Une attente qui a toujours tenue Christina éloignée de sa mère, ce dont elle a souffert : « Je me souviens de l’écart qui existait entre ma mère et moi. Comme si, depuis le départ, nous avions été chacune sur la rive différente d’un fleuve. »
Déjà, auparavant, Christina avait tenté d’écrire. Des lettres, qu’elle avait finalement brûlées, ce qu’elle regrettait : « Je crois que nous en aurions discuté. Je crois même qu’elle m’aurait demandé de lui pardonner, et je lui aurais pardonné. Maintenant qu’elle est morte, tout est irrécupérable. Tout n’est qu’un immense gâchis. Et écrire ce roman me permet juste de dialoguer avec les morts qui me hantent. »
Ecrire le roman de sa mère est une tâche difficile pour Christina : « Mon erreur est de croire que je connais mes personnages et que le souvenir que je garde d’eux coïncide avec ce qu’ils étaient réellement. » Mais elle croit qu'en le faisant, elle saura si sa mère a mis fin volontairement à ses jours. Elle croit qu'elle apprendra et comprendra davantage.
Et tandis que Christina écrit : « Je jure que jamais ça ne m’arrivera à moi, d’attendre un homme. De l’attendre à en devenir folle. ». ...tandis qu’elle peine à écrire cette vie d’attente, elle réalise qu’elle-même souffre aussi continuellement de l’absence et du manque de son mari, Stéphane, toujours entre deux voyages professionnels avec leurs secrets, leurs mensonges… Des voyages qu’il multiplie et prolonge jusqu’à manquer l’anniversaire d’une de leur deux filles.
« Elle n’avait plus envie de se voiler la face. Stéphane ne resterait jamais longtemps à la maison avec elle et les filles. Aussitôt rentré, il allait repartir. Elle savait bien qu’il lui faudrait passer des jours, des semaines entières à l’attendre. Comme sa mère. »
Soudain, ce n’est plus de la vie de la mère dont il est question mais de celle de Christina…
Le livre est court…J’en ’ai posé le cadre et vous rassure : je ne dévoile en rien, ce que sera cette histoire bouleversante. | |
| | | Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 56
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Lun 21 Déc 2009 - 20:24 | |
| Je note "Le pouvoir des écorces", (j'avais lu et aimé "Le confortable désespoir des femmes" de Bessa Luis que j'avais choisi à cause du tire également ) le thème me parle... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Mar 22 Déc 2009 - 16:08 | |
| La nuit du symboleCe texte de 30 pages est dans le même recueil que Le pouvoir des écorces mais il ne lui est pas lié, si ce n’est par la présence importante des arbres et de la mort. Je ne suis pas certaine d’avoir décodé le symbole… Une jeune femme qui sort difficilement d’un trip sous pilules hallucinogènes semble un matin revenir dangereusement des enfers, sentant encore leur appel… « La mort se moquait de ma misère, elle raillait la peur que j’avais d’elle… […] Je sais que tu as eu cette vision de toi en tombant, raide morte sur le sol, mais tu as tort, tu ne devrais pas avoir peur : tu es déjà tombée. Ce qui est est ce qui fut : entends-tu bien cela ? »Ophélie Jaesan dresse pour le lecteur fasciné un « tableau funèbre », angoissant et non dénué d’une certaine beauté.… « La lune, celle qui se reflétait dans l’eau noire du fleuve, me subjugua par sa beauté et, pensant plusieurs minutes, je me fondis dans la mouvance lactée de ce reflet. »
« Les arbres que je croisais paraissaient vouloir interrompre ma marche et me parler, mais je ne pouvais pas m’arrêter et j’en étais bien désolée. Si je m’arrêtais maintenant, même une fraction de seconde, il était clair que mon cœur n’y résisterait pas, et qu’il cesserait aussitôt de battre. Car marcher faisait battre mon cœur. En marchant, je me maintenais de ce côté-là du monde. Et malgré cela, je savais confusément que si j’avais pu m’arrêter à ce moment-là, devant tel ou tel arbre, celui-ci m’aurait confié un secret. »J'aime vraiment cette auteure... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Sam 20 Fév 2010 - 9:21 | |
| Iceberg memories
Tout petit roman lu cette nuit. Une écriture très forte et qui reste dans le flou, faisant surgir des images extrêmement violentes, étouffantes et tragiques.
Je reconnais toutes les qualités d'un tel livre, mais j'ai un peu du mal avec ces hybrides entre poésie et roman, entre récit et narration... Le format court ne m'aide pas non plus.
Fort dans l'instantané du moment, pour moi, mais qui, du coup, ne laissera probablement pas un souvenir impérissable. Peut-être une sensation et des images (la première scène du livre est vraiment vraiment terrible, et j'aurais vraiment voulu que ça soit plus long tout le livre. Je suis frustrée, même si je comprends tout l'intérêt de ne pas en rajouter plus) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Sam 20 Fév 2010 - 23:00 | |
| - Queenie a écrit:
- Iceberg memories
Je reconnais toutes les qualités d'un tel livre, mais j'ai un peu du mal avec ces hybrides entre poésie et roman, entre récit et narration... Le format court ne m'aide pas non plus.
Moi j'aime beaucoup de temps à autres...La poésie sans en avoir l'air... Je pense que cette forme passerait difficilement en format long. Je suis contente de voir ce fil remonter... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Sam 14 Déc 2013 - 16:28 | |
| - Queenie a écrit:
- Iceberg memories
Tout petit roman lu cette nuit. Une écriture très forte et qui reste dans le flou, faisant surgir des images extrêmement violentes, étouffantes et tragiques.
Je reconnais toutes les qualités d'un tel livre, mais j'ai un peu du mal avec ces hybrides entre poésie et roman, entre récit et narration... Le format court ne m'aide pas non plus.
Fort dans l'instantané du moment, pour moi, mais qui, du coup, ne laissera probablement pas un souvenir impérissable. Peut-être une sensation et des images (la première scène du livre est vraiment vraiment terrible, et j'aurais vraiment voulu que ça soit plus long tout le livre. Je suis frustrée, même si je comprends tout l'intérêt de ne pas en rajouter plus) Je l'ai relu. 3 ans et 10 mois plus tard. Pourquoi ? Parce que je l'avais remis dans ma PAL tant je ne m'en souvenais plus, et qu'il était tellement court que je me disais que ce serait bien de le relire. Parce que c'est un cadeau. Parce qu'il y a Iceberg dans le titre, et qu'on est en hiver. Et, au final je garde les mêmes impressions. Sauf pour le côté froid, je dirais. Finalement, ce n'est pas du tout une écriture froide. Par contre très poétique, elliptique, mystérieuse, toujours. Et toujours cette frustration d'en vouloir plus. C'est clair que c'est beau et puissant pour ceux qui arrivent à prendre quelques mots d'une phrase poétique et à en extraire la substance de manière à les transporter. Faisant remonter ce fil, je me dis que ça pourrait attirer quelques PP ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ophélie Jaësan Sam 14 Déc 2013 - 20:17 | |
| - Queenie a écrit:
- Faisant remonter ce fil, je me dis que ça pourrait attirer quelques PP !
Mais c'est mon jour de chance aujourd'hui!...Voici que remonte le fil d'Ophélie Jaësan!... Tu me donnes envie de relire Le pouvoir des écorces. | |
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| Sujet: Re: Ophélie Jaësan | |
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| | | | Ophélie Jaësan | |
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