Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Dazai Osamu

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Arabella
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MessageSujet: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptySam 27 Sep 2008 - 13:39

Osamu Dazai



Dazai Osamu 200px-10


Biographie copiée sur Even
Citation :
Shuji Tsushima de son vrai nom, dixième de onze enfants, grandit dans une famille riche et puissante. Brillant élève au Centre d'Etudes Supérieures de Hirosaki jusqu'en 1927, année que son idole, l'auteur Akutagawa Ryûnosuke, se suicide et que Shuji délaisse ses études au profit d'une vie de dandy décadent, se consacrant à la littérature, l'alcool et les geishas. En 1929, il échoue dans la première de ses six tentatives de suicide et s'inscrit à l'université impériale de Tokyo, section littérature française. Shuji publie essentiellement des poèmes, jusqu'à ce que paraît sa nouvelle 'Le train' (1933) sous son nom de plume Osamu Dazaï. En 1935, il termine le recueil 'Dernières années', supposé être son adieu au monde avant une autre tentative. Durant la guerre du Pacifique, Osamu est réformé à cause de sa tuberculose mais réussit à publier bon nombre de textes malgré une censure accrue. Après la guerre, la célébrité arrive avec la publication de ses romans les plus célèbres 'Soleil couchant' (1947) sur le déclin de l'aristocratie japonaise et 'La Déchéance d'un homme' (1948), portrait d'un personnage autodestructeur, considéré un classique de la littérature japonaise. Dans toute son oeuvre, Dazaï met sa propre vie autodestructrice en scène, écrivant dans un style simple et ironique à la première personne, passant du mélodrame à l'humour. Empreints d'un profond pessimisme, les personnages considèrent le suicide comme la seule issue à leur vie infernale.
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Arabella
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptySam 27 Sep 2008 - 13:51

Pays natal



Ce livre écrit pendant la deuxième guerre mondial est un récit de voyage, voyage que l'écrivain a effectué dans sa région d'origine, le Tsugaru. C'est un voyage vers les souvenirs de l'enfance, vers des personnes qu'il a connu enfant ou adolescent, mais aussi l'occasion de mieux connaître cette région où il est né et dont beaucoup d'endroits ne lui sont pas familiers.

L'écrivain voyage comme une sorte de vagagond, dans des vêtements plus que modestes, faisant une partie de la route à pied. Mais finalement il fait peu de tourisme, il revoit ou rencontre des gens, fréquente les auberges, et à chaque fois c'est l'occasion de manger mais surtout de boire, même si dans ces temps de restrictions, obtenir du saké demande parfois un peu d'imagination.

L'auteur nous fait d'abondantes citations, soit de ses propres Souvenirs, soit d'autres auteurs qui ont écrit sur la région, son histoire en particulier. Le livre est un kaléidoscopes, entre impressions de voyages, des moments de beuverie, et anectodes ou éléments historiques concernant les encroits visités. C'est parfois un peu décousu, souvent drôle, on apprend aussi des choses sur l'histoire et la mentalité japonaise, j'ai été particulièrement intéressée par les évocations des aboriglènes, sujet qu'on évoque peu quand on parle du Japon, et Dazai nous fait entrevoir une multitudes de peuples et de cultures, peu à peu écrasée par la culture dominante.

Un livre dont j'ai trouvé la lecture agréable, sans être essentielle. C'était mon premier livre de Dazai, et j'ai crû comprendre que ses autres écrits étaient très différents, beaucoup plus sombres. Je pense me laisser tenter par leur lecture à un moment ou un autre.
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyLun 10 Nov 2008 - 19:14

Bambou-Bleu et autres contes

Trois contes en tout dans ce tout petit livre :
- Bambou-Bleu
- A propos d'amour et de beauté
- Lanternes romantiques

quelques mois que ça trainait dans la pal, acheté au hasard d'une promenade qui a croisé un vide grenier où le libraire avait un stand ! (et oui). L'occasion d'un weekend bien rempli en perspective me décide, c'est court, c'est des contes, ça m'intrigue et ça se trouve pratique. Le quatrième de couverture parle d'une libre réécriture de contes traditionnels chinois et européens.

Bambou-Bleu, l'histoire d'un lettré fauché et mal aimé qui se transforme un temps en corbeau est le plus proche du traditionnel. La lecture est un peu bizarre, mélange de conte et de langue un peu au-dessus ? (ou une sombre histoire de traduction ?). Quelques beaux morceaux, un peu de morale de conte, des beaux passages et des retournements/tournants dans l'histoire pas inintéressant. Mais, je vous avoue que ce premier conte ne m'a pas complètement emballé.

Sans plus de motivation j'ai attaqué la suite, qui se présente différemment : quatres frères et soeurs avec chacuns leurs caractères et surtout leurs faiblesses construisent une histoire, chacun à son tour, en reprenant là où le précédent l'a l'aissée. C'est un peu mille-et-une-nuit-que comme procédé et ça devient intéressant, l'écriture ne fait pas de cadeau à ces jeunes... qui ne s'en font pas. On découvre donc leurs caractères et leurs penchants l'histoire d'amour un peu étrange et triste d'un vieux prof de math déconsidéré... ce sera la mère qui terminera le conte et nous laisse très agréablement surpris par la construction habile et l'équilibre difficile entre une démonstration qui peut sembler cruelle (dans le principe) et une tendresse certaine.

Dernière nouvelle sur le même principe, de l'histoire composée mais sur un thème de conte européen : l'histoire d'amour entre un prince et une fille de sorcière... autour des enfants qui planche sur l'histoire, une mère, une domestique et des grands parents. Au moins aussi réussie que la précédente.

Oubliés là dedans, l'image d'un japon jeune fasciné par l'occident et quelques petites choses : de l'humour, des vanités brisées, un regard de premier abord peu compatissant... m'enfin ça marche très bien avec cette construction qui nous emmène justement un peu à côté du chemin... (huhu.)

Après le doute, c'est l'envie d'aller voir un peu plus loin cet auteur !

rem : trad. du japonais par Hélène Morita (on sait qu'on a un spécialiste qui suit tout ça de près donc on précise !)
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyLun 10 Nov 2008 - 22:17

un peu tordu le jeu de qui raconte une histoire, c'est un peu à qui se sauvera avec le meilleur morceau et la part d'injustice (si on veut) qui va avec.

un petit extrait tout de même :

Citation :
Il n'était plus sûr de lui du tout. Il se sentait très seul. "Ah... sur ma table, dans ma chambre, il y a le livre du professeur Takagi", pensait-il, mais il ne pouvait tout de même pas s'interrompre et aller chercher son manuel. Tout était si clairement expliqué dedans. Il avait envie de pleurer, sa langue s'embrouillait, sa poitrine tremblait et il finit par lancer d'une voix aussi aiguë qu'une plainte :
"Bref..."
La tête baissée, ses frères et soeurs gloussaient.
"Bref..."
Et sa voix à présent était presque un sanglot.

C'est représentatif, à mon sens de cette image que donne le texte des personnages quand ils ne sont pas à la hauteur de l'image qu'ils voudraient donner, désemparés. Mais ne pas s'y tromper, la forme est bien celle du conte. Et c'est aussi ce qui fait l'intérêt mécanique de ce petit ensemble.

Et j'ajoute aussi que le regroupement et l'enchainement des trois nouvelles à un sens et n'est pas désagréable rétrospectivement. L'ensemble gagne en sens et en portée.
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptySam 17 Jan 2009 - 20:40

La déchéance d'un homme

quatrième de couverture a écrit:
«Je suis devenu bouffon. C'était mon ultime demande adressée aux hommes. Extérieurement, le sourire ne me quittait pas; intérrieurement, en revanche, c'était le désespoir.» Ainsi se présente Yôzô, né dans une famille riche du nord du Japon, qui veut être peintre, abandonne ses études au lycée de Tôkyô pour travailler dans des ateliers, mais s'initie plus vite au saké et aux filles qu'au dessin et à la peinture. D'amours malheureuses en amours malheureuses, après n'avoir été qu'un médiocre caricaturiste de revues de second ordre, il échoue à vingt-sept ans, malade, tel un vieillard, dans une vieille chaumière, irréparable d'où il rédige l'histoire de sa vie, «vécue dans la honte», et alors qu'il ne connaît plus désormais ni le bonheur ni le malheur.

ça promet comme petit dos avant de plonger dans le livre non ?

ensuite ça commence comme ça, par une présentation extérieure du personnage qui va nous raconter son histoire (le même principe referme le livre) :

Citation :
J'ai vu trois photographies de cet homme.
La première est une photo de jeunesse; c'est celle d'un enfant d'environ dix ans, autant qu'on puisse en juger. L'enfant est debout, entouré de nombreuses filles (j'imagine que c'étaient des soeurs aînées ou cadettes, des cousines plus âgées ou plus jeunes que lui), au bord d'une pièce d'eau dans un jardin. Il est vêtu d'un hakama à larges rayures; la tête est tournée de trois quarts vers la gauche; il sourit d'un sourire laid. Laid ? Cependant, quand des personnes à l'esprit dénué de finesse et de sensibilité (j'entends par là une insensibilité à la beauté et à la laideur) faisaient ce compliment de courtoisie indifférente : "Un gentil enfant, n'est-ce pas ?", ce compliment n'était pas entièrement vide de sens, car le visage souriant de cet enfant ne manquait pas d'une certaine gentillesse. Toutefois je ne sais si une personne un peu exercée à juger de la beauté et de la laideur n'aurait pas dit au premier coup d'oeil : "Oh ! Cet enfant est déplaisant !" d'un air maussade et en faisant voler au loin la photo du geste dont on chasse une chenille.
pour les autres photographies il faudra lire le livre...

Le récit en lui même est celui d'un homme, à la première personne, de son enfance jusqu'à une fin qui n'en est pas forcément une... mais c'est tout de même une vraie fin désabusée.

Ce n'est pas un livre à retournement de situations, cet homme est constant. Il a peur du monde, de l'humanité et se construit une façade... seulement ça ne fait pas tout, la peur ne diminue pas et se chercher tout en cherchant à parfaire la façade, façade de "bouffon"... ça fait descendre assez bas, avec des hauts parfois, un peu de beauté mais beaucoup d'alcool... puis la morphine.

Lecture qui n'aura pas bénéficié de circonstances idéales (trop de travail et de fatigue) et dans laquelle je ne crois pas être vraiment rentré. Le personnage est attachant, un peu agaçant parfois mais lucide aussi et quelques passages pas forcément réjouissants ou encourageants sont marquants et assez stupéfiants dans leur drôle de beauté claire. Il y a aussi le fait, à la réflexion, que la sensation de retrait nous gagne, il y a peu de descriptions, on ne s'attarde pas, on devine un peu parfois plus qu'on ne lit.

Citation :
J'ai vécu une vie remplie de honte.
Pour moi, la vie humaine est sans but. Je suis né dans un village du nord-est et j'étais déjà grand lorsque j'ai vu un train pour la première fois. En voyant, au-dessus de la gare, le pont où des gens montaient, descendaient, je ne comprenais pas qu'il était fait pour franchir les voies et je pensais que l'enceinte de la station était un lieu d'amusement à la mode étrangère, arrangé uniquement pour les personnes élégantes. Qui plus est, j'ai pensé ainsi assez longtemps. Monter, descendre le pont, c'était pour moi un sport distingué; parmi les emplois du chemin de fer, c'était l'un des plus spirituels. Mes yeux se sont ouverts subitement quand, plus tard, j'ai découvert que cela n'avait d'autre but que de traverser les voies.
De même, lorsque au temps de mon enfance je vis dans un livre illustré un chemin de fer souterrain, l'utilité de ce dernier ne m'apparut pas; je pensai qu'aller en voiture sous terre au lieu d'aller en voiture sur terre était simplement un amusement original.

A force de culpabilité (de ne pas se sentir à la hauteur et de "tromper" les autres), il en arrive à refuser le bonheur, voir à s'en éloigner pour ne pas l'abimer, un beau moment là-dessus... mais ce n'est pas l'extrait qui suit (pour pas tout vous casser non plus) :

Citation :
Au loin, on entendait faiblement, comme dans un rêve, ce chant mélancolique d'une jeune fille. Le malheur. Il y a sur terre une foule d'hommes malheureux, ou plutôt, on peut le dire sans exagérer, tous les hommes sont malheureux. Toutefois, ces hommes pouvaient protester hardiment contre leur malheur, et puis le monde comprenait aisément leur protestation et leur accordait sa sympathie. Mais à mon propre malheur, personne ne pouvait rien en raison de toutes mes fautes. Si, en bredouillant, je commençais à élever un seul mot qui ressemblait à une protestation, j'étais sûr que non seulement Hirame, mais tout le monde s'écriait : mais... nous avons déja entendu tout cela, nous en avons par-dessus la tête ! On m'accusait d'être capricieux ou, au contraire, d'être exagérément faible; je ne connaissais pas très bien moi-même les raisons des uns et des autres. En tout cas, j'avais l'air d'avoir accumulé tant de fautes que partout les malheurs ne cessaient de s'abattre sur moi et il n'y avait aucun moyen pratique de m'en protéger.

je regrette un peu une distance que je suis resté incapable de franchir, parce que, bien que je sois volontiers réservé aussi sur ce genre de sujet, j'ai vraiment l'impression d'avoir raté une partie de l'ouvrage... cette distance contraste avec une sensibilité qui pointe très à nu entre des passages plus troubles... à l'image de la vie maybe, et c'est un des points forts du livre, mais je suis un peu sur ma faim jemetate
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 21:13

animal a écrit:
Le personnage est attachant, un peu agaçant parfois mais lucide aussi et quelques passages pas forcément réjouissants ou encourageants sont marquants et assez stupéfiants dans leur drôle de beauté claire.
C'est un peu comme ça que j'avais lu Cent vues du Mont Fuji, dont cela fait des mois que je me dis qu'il faudrait que je griffouille une petite critique (lu au Japon, du côté du Fuji dentsblanches )
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 21:23

il s'embarque dans des descriptions dans cent vues du mont fuji ? quasi absence de descriptions dans la déchéance d'un homme.

finalement c'est presque plus marquant après que pendant cette lecture...
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 21:44

Dans ce recueil de nouvelles (qui sont autobiographiques ou quasiment), il y a sans doute un peu plus de descriptions que dans La Déchéance d'un homme (que je n'ai pas lu).
Mais les descriptions, ce n'est pas tellement ce qui l'intéresse. Son sujet, c'est lui-même.
On y apprend toutefois des détails qui permettent d'alimenter les conversations mondaines :
Citation :
"Les pentes du Mont Fuji convergent à un angle de quatre-vingt cinq degrés sur les peintures de Hiroshige, et de quatre-vingt quatre degrés sur celles de Bunchô ; mais il suffit d'étudier une carte d'état-major pour constater que l'angle des pentes est-ouest est de cent vingt-quatre degrés et celui des pentes nord-sud, de cent dix-sept degrés. […] Chez Hokusai, cet angle est d'à peu près trente degrés : on dirait la tour Eiffel ! En réalité, le Fuji forme un angle obtus : il est tout en pentes douces. " (page 82)
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MessageSujet: Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 21:50

Judicieuse, ta remarque, Animal !

Les impressions d' après-lecture sont parfois bizarres.
On peut avoir peiné à lire un livre et l' apprécier après coup...et ça m' est arrivé après la lecture d' Ott... Un peu avant, quand meme, en fait.

Et puis il y a des livres, qu'on lit avec plaisir et qu'on oublie aussitot !
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 22:01

bix229 a écrit:
Et puis il y a des livres, qu'on lit avec plaisir et qu'on oublie aussitot !
La mémoire, c'est comme une éponge, et il y a de l'encre dans un livre, ce qui fait que plus on passe de temps à lire un livre, plus on s'en souviendra.
Un livre qu'on lira avec plaisir, on aura tendance à le lire vite, et donc à moins s'en souvenir. Alors qu'un livre bien pénible, on s'en imprégnera bien... l'encre aura bien le temps d'imprégner l'éponge rachidienne (ou un truc comme ça)...
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 22:04

eXPie a écrit:
La mémoire, c'est comme une éponge, et il y a de l'encre dans un livre, ce qui fait que plus on passe de temps à lire un livre, plus on s'en souviendra.
Un livre qu'on lira avec plaisir, on aura tendance à le lire vite, et donc à moins s'en souvenir. Alors qu'un livre bien pénible, on s'en imprégnera bien... l'encre aura bien le temps d'imprégner l'éponge rachidienne (ou un truc comme ça)...
et oui.. c'est moi.. hors sujet comme si souvent.. mais c'est trop joli dit pour ne pas le dire Very Happy
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MessageSujet: Ozamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 22:21

Effectivement, l'idée d' extraire des passages de livres comme dans Au fil des lectures, oblige à des lectures plus lentes, mais plus profitables...

Ceci dit, il y a des livres qui nous ennuient pendant la lecture et qu'on oublie aussi.

Sans parler de ceux qu'on balaie vigoureusement avant de les jeter à la poubelle de l'oubli !

Et Dazai ? J'ai lu La déchéance d'un homme et je l'ai oublié...jypeurien
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyDim 18 Jan 2009 - 22:31

bix229 a écrit:

Ceci dit, il y a des livres qui nous ennuient pendant la lecture et qu'on oublie aussi.

Pour moi cela fonctionne en général comme ça Very Happy

Lire vite ne veut pas forcement dire que l'on survole, en dehors du temps passé sur un livre, il y a je pense aussi la qualité de l'attention qu'on lui consacre, et pour les livres inintéressants je crois que cette qualité n'est pas très grande.
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MessageSujet: Re: Dazai Osamu   Dazai Osamu EmptyLun 16 Jan 2012 - 22:43

Dazai Osamu Dazai-10

La Femme de Villon (Viyon no tsuma, 1947). Traduit en 2005 par Silvain Chupin. 66 pages, Editions du Rocher.

Citation :
"La porte d'entrée s'est ouverte brutalement, et ce bruit m'a réveillée, mais comme ce ne pouvait être que mon mari qui rentrait ivre mort à la maison, je n'ai rien dit et je suis restée couchée." (page Cool.
C'est bien le mari. Il se montre anormalement gentil. Il s'enquiert de la santé du "petit".
Citation :
"Cela non plus, ce n'était pas banal. Notre garçon aura quatre ans cette année, pourtant, peut-être parce qu'il est sous-alimenté, à cause de l'alcoolisme de mon mari, ou bien d'une maladie qu'il aurait attrapée, il est plus chétif qu'un enfant de deux ans, il tient même à peine sur ses jambes, et quant à parler, c'est tout juste s'il est capable de bredouiller « agaga » ou « nan nan », au point qu'on peut se demander s'il n'est pas idiot." (page Cool.
Mais, rapidement, deux voix se font entendre. Un homme et une femme à qui le mari de la narratrice doit de l'argent. Il prend la poudre d'escampette, laissant sa femme gérer la situation face au couple.
La narratrice :
Citation :
"- Pardon. Je vous en prie, entrez et racontez-moi ce qui s'est passé, leur ai-je dit avant de retourner dans l'entrée, où je me suis accroupie. Je peux peut-être arranger les choses. S'il vous plaît, la maison est sale, mais veuillez entrer.
Mes deux visiteurs ont échangé un regard, ce sont mis d'accord d'un léger hochement de tête, puis l'homme, rectifiant sa tenue, m'a dit :
- Quoi que vous disiez, notre opinion est faite, madame. Mais je vais quand même vous raconter ce qui s'est passé." (page 14).

La narratrice est une femme qui, malgré l'adversité, lutte ("Le principal, c'est qu'on soit en vie", page 66). Elle ne reste pas à se lamenter. Le mari, lui, ressemble furieusement à Dazai...

Une bonne nouvelle, pas misérabiliste.
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