Milos Forman

petite biographie tirée de wikipedia..

Citation :

Il est né à Cáslav (Tchécoslovaquie) et devient orphelin, ses parents sont déportés à Auschwitz et y meurent.

Il est élevé avec ses frères par le reste de sa famille et étudie le cinéma à l'École du cinéma de Prague. Il réalise des courts métrages et comédies, puis son premier long métrage, L'as de pique (1963) qui le fait connaître au-delà des frontières de son pays.

En 1968, à la suite de la répression du Printemps de Prague, il émigre aux États-Unis. Il réalise d'abord une comédie sociale Taking Off, puis change totalement avec Vol au-dessus d'un nid de coucou qui lui apporte la renommée internationale et l'Oscar du meilleur film, qu'il remporte à nouveau en 1985 pour Amadeus.

Il continue les biographies en réalisant Larry Flynt (1996) et Man on the Moon (1999), inspiré de la vie du comique américain Andy Kaufman.

Vol au-dessus d'un nid de coucou.

McMurphy (Jack Nicholson), prisonnir, se fait passer pour malade mental afin de rejoindre un hopital psychiatrique. Là, il se révolte contre le comportement des malades, souvent là volontairement. Il va tenter de faire bouger leurs vies, de différentes façons - en les emmenant pêcher, en essayant de leur faire comprendre qu'ils ne sont pas fous, en relevant quelques petits défis. Il va également faire voler en éclats toutes les règles de l'asile.
Ce film est adapté d'un roman de Ken Kesey.


Tout me plait dans ce film. Les acteurs jouent admirablement, et leurs personnages sont bouleversants. Il y a parmi les internés un indien très fort, Grand Chef, qui est sourd-muet. Son personnage est extrêmement touchant, mais bon je ne peux pas dire pourquoi, vu que ça dévoilerait une partie du film. Parmi les autres patients du pavillon, on trouve également des figures marquantes. Martini (Danny DeVito), qui répète souvent avec insistance qu'on lui donne des cartes, ses cigarettes.., et que les autres ignorent à moitié, continuant de parler, ce qui rend sur plusieurs scènes un espèce de tumulte grandissant. Billy Bibbit (Brad Dourif), un jeune homme qui bégaie, amoureux, timide. Le personnage de McMurphy, incarné à merveille par Nicholson, est très fort, plein d'énergie, et peut-être aussi d'une colère assez vaine, de désespoir face aux hommes du pavillon.



Je n'ai pas l'habitude de parler de films, mais enfin, celui-ci est vraiment exceptionnel. C'est d'ailleurs sûrement l'un de mes films préférés.

(bon et puis j'espère que quelqu'un viendra en parler mieux que moi, parce que vraiment - il est génial).

Vol au-dessus d’un nid de coucou
En plus de traiter des thèmes qui me branchent, le conflit entre folie et contrôle social, ce film met en scène un Jack Nicholson à l’apogée de son art, éblouissant. Il joue le héros du film, un homme libre et fort qui est, dès le début, interné. Il découvre alors un ordre répressif régit par l’infirmière en chef, la terrifiante Mme. Ratched. Mais très vite, il ébranle le système rigide par sa créativité et sa vivacité …
Suis d'accord avec toi Alaska, ce film est incontournable. Pour ses personnages consistants, pour plusieurs scènes saisissantes, pour une fin sublime (et je n'éxagère pas: mm les tragédies grecque ne m'ont pas autant troublées), et pour un Jack flamboyant.

Ah oui, Vol au dessus d'un nid de coucou était un film extraordinaire...Et une mise en cause très puissante de l'ordre répressif de la liberté, qui va là jusque la lobotomie...
C'est une adaptation d'un livre de Ken Kesey. Le personnage de l'infirmière castratrice est fabuleux...
https://www.dailymotion.com/video/x9t6j_ba-vol-audessus-dun-nid-de-coucou

De Milos Forman, j'ai vu deux films des débuts, tchèques, Les amours d'une blonde et Au feu les pompiers.
Il est aussi le réalisateur d'une des adaptations des Liaisons dangereuses, l'excellent Valmont, et bien sûr d'Amadeus.

Tiens, Marie, tu parles de lobotomie...
Ca me rappelle que la musique est interprétée à la scie, non ?
Je pensais que c'était juste pour faire bizarre.
Mais n'est-ce pas un choix super profond... lobotomie... scie... ? (même si - scie - Joyce Carol Oates, dans Zombie, explique comment faire ça sans ouvrir).

Ah oui, c'est vrai que c'est un fil consacré au cinéma.
Alors : excellent film.

Un film pregnant tant par le sujet que la magistrale interprétation de plusieurs des acteurs.

Un véritable (électro)choc ce film, que je revois à chaque fois avec le même intérêt et (presque) la même intensité.
C'est aussi un des rares cas où l'adaptation cinématographique vaut largement le roman dont il est tiré. J'irai même jusqu'à dire que je préfére le film, pour deux raison :
- le McMurphy joué par Nicholson est plus charismatique et moins agaçant que celui du livre, un rouquin costaud fort en gueule.
- le film a su dégagé l'essentiel du roman, qui compte tout de même quelques longueurs si je me souviens bien.
Enfin, il y a tous ses autres acteurs formidables (dont l'interprête de Miss Ratched, parfaite).

Le plus ironique dans cette histoire est que McMurphy est tout de même un homme violent, assez bestial même (il est même décrit comme psychopathe), pas forcément le genre d'individu à qui on confierait sa soeur. Mais dans le contexte de l'asile, il devient pourtant un héros de la liberté et de la dignité humaine. Et il possède ce pragmatisme, ce "bon sens", cette lucidité qui le rendent sympathique malgré tout.
J'aime par exemple la scène où il déclare aux pensionnaires de l'hôpital qu'ils ne sont pas dingues, en tout cas pas plus dingues que ceux qui se baladent à l'extérieur.

Par ailleurs, j'ai rarement vu de films qui accumulent autant les scènes mémorables (trop nombreuses même pour être citées).

Un autre film qui m'a beaucoup marqué aussi dans le même genre : "Luke La main froide", avec Paul Newman.

Vu (merci du tuyau Maryvonne et merci aux MK2 de ressortir des films) Taking off.



Une famille bien sous tous rapports, conventionnelles, bourgeoise et tout le toutim. Leur fifille de 15 ans fugue, une fois, deux fois. Ils partent à sa recherche, petit à petit découvre le New York des hippies des années 70, et sont confrontés au fossé qui les séparent de "l'autre" monde.



De film est Hilarant !


Les acteurs sont terribles, ce milieu proutprout coincé qui se bourre la gueule et apprend à fumer un joint, j'étais pliée.

C'est criant de vérité, avec une bonne grosse couche d'exagération (mais pas tant que ça, finalement).

Ce film est une perle pour se rendre un peu compte de ce que c'était à l'époque. Des intérieurs de maison horribles, des couleurs terribles, des coupes de cheveux incroyables, des têtes ahurissantes.

Un vrai bijou d'exotisme vu de notre époque.
(Et en même temps, on peut, évidemment, trouvé le thème complètement intemporel : les parents à la ramasse, la gamine qui rêve de rock star (elle court les auditions façon Nouvelle Star : on comprend l'intérêt de Maryvonne, et je suis sûre que ça va attirer Arabella du coup !!), l'impossibilité de communiquer, de se comprendre...


Des bijoux d'extraits :

how to smoke a joint

Le tube de l'été !
Ode to a screw

Extrait Nouvelle Tare version seventies :
Clic

Les fantômes de Goya, 2007, avec Natalie Portman, Javier Bardem, Stellan Skarsgard.

À la fin du XVIIIe siècle, alors que le royaume d'Espagne subit les derniers sursauts de l'Inquisition et que les guerres napoléoniennes bouleversent l'Europe, le frère Lorenzo, impitoyable inquisiteur, s'en prend à Inès, la muse du peintre Francisco Goya. Abusivement accusée d'hérésie, Inès se retrouve emprisonnée. Pour Goya, c'est le début d'une période qui changera sa vie et son œuvre à jamais...

Grosse déception. Tout d'abord, le titre est trompeur : Goya n'est qu'un bien pâle figurant.
Ensuite, comment peut-on faire un film aussi tiède sur deux sujets aussi forts (Goya et l'inquisition) ?

Je viens sur ce fil, un peu au hasard. J'adore un film, je le regarde régulièrement, j'y prends un plaisir indescriptible. Ce film, adaptation d'un comédie musicale, symbole d'une période que je n'ai pas connu, d'une période ou soufflait un vent.... un vent de ce qu'on veut....
Pourquoi par hasard sur ce fil ? Parce que j'étais persuadé que ce film était réalisé par Stanley Kubrick
Et ce soir, au hasard d'une discussion avec une amie, j'ai découvert mon erreur. (Après vérification parce que je n'admets pas facilement de me tromper !)

Donc, ce film, Hair, de Milos Forman !!!!!

Je n'ai pas trop envie de m’appesantir sur l'histoire. Vous la connaissez ? Ou non. Mais c'est l'histoire de la vie, de la jeunesse, de l'opposition, formidablement rendu par le jeu des acteurs.
Qu'est-ce que j'aime ce film, son humanisme décalé et démodé !

Steven a écrit:

Qu'est-ce que j'aime ce film, son humanisme décalé et démodé !

je me rappelle encore aujourd'hui le moment que je l'ai vu au cinéma, j'avais 15 ans... et j'y suis retournée encore 3 fois... et devenue hippie par la suite
entre temps je suis plus âgée, j'ai laissée mes habits flower power, mais j'aime toujours Hair