Repérages nouveautés 2014

Arabella a écrit:

le 6 octobre Szum de Magdalena Tulli, les critiques sont excellentes :

quelle sublime couverture...

Là, j'ai peur que même si c'est traduit, vous n'y aurez pas droit.

Arabella a écrit:

Là, j'ai peur que même si c'est traduit, vous n'y aurez pas droit.

oui, je le pense aussi... mais je ne vais pas me mettre à étudier le polonais

kenavo a écrit:

Arabella a écrit:

le 6 octobre Szum de Magdalena Tulli, les critiques sont excellentes :

quelle sublime couverture...

C'est splendide !!!!!! Je rêve ............

Le Shâhnâmè de Shah Tahmasp - Le Livre des Rois (Editions Citadelles).


Le livre des rois, c'est le fameux poème épique ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Shâh_Nâmeh ) de Ferdowsî ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdowsî ).
On en trouve de larges extraits chez Actes Sud, et une version intégrale (je crois) chez Imago.
  

La version de Citadelles... ne donne pas le texte. Il y a un résumé, des explications, etc., puis un manuscrit enluminé :

Citation :

Cette vaste épopée littéraire donna lieu à de nombreuses éditions, la plus remarquable étant celle exécutée à Tabriz pour Shah Tahmasp, qui gouverna l'Iran de 1524 à 1576. D'une exécution remarquable, ses miniatures, alliant la finesse de la calligraphie et du dessin à l'art du coloris, sont considérées comme l'un des plus grands manuscrits enluminés au monde. Ses 258 folios illustrés, désormais dispersés entre des collections publiques et privées de l'Amérique du Nord, de l'Europe et du Moyen-Orient, sont ici pour la première fois rassemblés en un seul volume et reproduits avec un soin extrême (cinquième couleur or incluse).

( http://www.citadelles-mazenod.com/home/184-le-shahname-de-shah-tahmasp.html )
Bizarrement, sur le site de Citadelles, on ne voit pas de reproductions (ou bien ai-je mal cherché ?).
Donc, deux photos prises avec mon smartphone, pour donner une idée (il y a plus de deux cents pages comme ça) :
   

eXPie a écrit:

Le Shâhnâmè de Shah Tahmasp - Le Livre des Rois (Editions Citadelles).


Le livre des rois, c'est le fameux poème épique ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Shâh_Nâmeh ) de Ferdowsî ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdowsî ).
On en trouve de larges extraits chez Actes Sud, et une version intégrale (je crois) chez Imago.
  

La version de Citadelles... ne donne pas le texte. Il y a un résumé, des explications, etc., puis un manuscrit enluminé :

Citation :

Cette vaste épopée littéraire donna lieu à de nombreuses éditions, la plus remarquable étant celle exécutée à Tabriz pour Shah Tahmasp, qui gouverna l'Iran de 1524 à 1576. D'une exécution remarquable, ses miniatures, alliant la finesse de la calligraphie et du dessin à l'art du coloris, sont considérées comme l'un des plus grands manuscrits enluminés au monde. Ses 258 folios illustrés, désormais dispersés entre des collections publiques et privées de l'Amérique du Nord, de l'Europe et du Moyen-Orient, sont ici pour la première fois rassemblés en un seul volume et reproduits avec un soin extrême (cinquième couleur or incluse).

( http://www.citadelles-mazenod.com/home/184-le-shahname-de-shah-tahmasp.html )
Bizarrement, sur le site de Citadelles, on ne voit pas de reproductions (ou bien ai-je mal cherché ?).
Donc, deux photos prises avec mon smartphone, pour donner une idée (il y a plus de deux cents pages comme ça) :
   

Juste les images sans le texte ?

L'édition chez Imago n'est pas l'édition complète, à ma connaissance une version exhaustive n'est actuellement pas disponible malheureusement.

Arabella a écrit:

Juste les images sans le texte ?  

Il y a peut-être la traduction des vers qu'on voit à chaque page (mais je n'en suis vraiment pas sûr : j'ai vu une petite analyse, résumés, historique...) En plus, les quelques vers de chaque page ne peuvent pas former la totalité du texte, qui représente beaucoup de vers ("40 000 à 60 000 distiques de deux vers de onze syllabes", dit Wikipedia).
C'est donc un complément... Mais quand j'ai vu que Citadelles publiait cet ouvrage, j'ai vraiment pensé qu'on aurait de belles reproductions, mais également une belle traduction bien exhaustive, appareil critique, etc.

Une idée pour La Pléiade, s'ils manquent d'inspiration.

eXPie a écrit:

Une idée pour La Pléiade, s'ils manquent d'inspiration.

Mais ce sera sans images.

Arabella a écrit:

eXPie a écrit:

Une idée pour La Pléiade, s'ils manquent d'inspiration.

Mais ce sera sans images.

Oui... Diane de Selliers, alors ! Parfois, elle publie des textes dans des nouvelles traductions, je crois (Le Cantique des Oiseaux).

D'ailleurs, elle vient de publier (et c'est un texte inédit) "Des mérites comparés du saké et du riz - Illustré par un rouleau japonais du XVIIe siècle", c'est très beau.

Citation :

La culture japonaise au XVIe siècle

Si l’intérêt de ce rouleau réside dans sa valeur artistique et esthétique, il constitue également un précieux témoignage sur la société japonaise et ses pratiques culinaires. Chaque détail des peintures est accompagné d’un commentaire iconographique qui en éclaire le sens.

Un ouvrage de référence, en coédition avec la Bibliothèque nationale de France

Synthèse des recherches menées pendant plus de cinq ans, ce livre est publié en coédition avec la BnF et bénéficie de la contribution de spécialistes internationaux de la gastronomie, de la culture, de la littérature et de l’art japonais des XVIe et XVIIe siècles. Pour la première fois, une campagne photographique complète a été réalisée sur le manuscrit de la BnF: une prise de vue des quatre sections, des onze scènes et de trente-neuf détails permettent une lecture où chaque détail du rouleau est mis en valeur.

On pourra lire la suite (et voir plus d'illustrations) sur : http://www.editionsdianedeselliers.com/livre-des-merites-compares-du-sake-et-du-riz-illustre-par-un-rouleau-japonais-du-XVIIe-siècle

Victor I. Stoichita, Oublier Bucarest

Citation :

Bucarest, 1956. Le narrateur a sept ans, et sa famille – une lignée de médecins-chercheurs et artistes, éprouvée par les expropriations et les emprisonnements arbitraires – est réunie pour fêter la libération du grand-père et de l’oncle. En grandissant, il se passionne pour la littérature et l’histoire ; le régime roumain se détend, les jeunes s’entichent des Beatles tout en bûchant leurs examens en faculté. À l’issue de la première année universitaire, une lueur d’espoir : quelques bourses sont proposées pour l’étranger, mais la fin brutale du Printemps de Prague rend tout rêve incertain.
Le récit de cette jeunesse roumaine se lit comme une traversée salvatrice du rideau de fer, tenue par la posture résiliente d’un narrateur étonnamment conscient de sa chance au cœur d’un système qui aurait pu le broyer. Loin de l’imagerie grise et plombée d’une dictature communiste, on découvre la version nettement plus contrastée d’une vie sociale, culturelle et familiale qui force les liens en dépit de la peur, qui connaît le prix de chaque once de libre arbitre ou d’évasion. Avec comme indiscutable vertu d’ouvrir une fenêtre généreuse, humaniste et authentique sur une Roumanie inattendue.