Jean-Claude Walter Né en 1940, Jean-Claude Walter a toujours vécu en Alsace. A Thannenkirch, dans le Haut-Rhin. A Strasbourg, il est élève au Lycée Fustel, puis étudiant à l'Université de Strasbourg. Professeur de lettres modernes, il est nommé au lycée, puis au collège de Haguenau, Bas-Rhin, où il s'installe avec sa femme et leurs deux enfants. Il y habite aujourd’hui encore, dans un retrait volontaire du milieu éditorial et littéraire.
Il débute par un récit sur son enfance, Bois de sapin, écrit à 15 ans, publié dans la presse régionale. Premiers poèmes à 17 ans, dans la revue les Cahiers des Saisons, à Paris. Critique littéraire, dès l'âge de 20 ans, dans la presse et des revues en Alsace, il milite pour faire connaître les écrivains de sa région. A Strasbourg, ses rencontres avec le poète Maxime Alexandre, les professeurs Guy Demerson (seizièmiste, éditeur de Rabelais) et Jean Gaulmier (éditeur de Gobineau dans la Pleiade) furent déterminantes. A l'Université, il consacre un mémoire au poète Léon-Paul Fargue, texte publié chez Gallimard par Raymond Queneau.
Prix de poésie Charles Vildrac (Société des Gens de lettres de France) ; Prix de la ville de Mulhouse ; en Italie, prix de poésie Cesare Pavese.
Il est l'un des fondateurs, avec le professeur Wackenhaim, de la Revue Alsacienne de littérature. Vice-président de l'Académie des Marches de l'Est, chargé de la section littéraire.
Poésie, roman, essai, il écrit selon sa liberté et son inspiration...
(Source, raccourcie : Notice biographique chez l'éditeur, Gérard Louis)
Jean-Claude Walter est l’auteur d’une œuvre de haute exigence et d’une remarquable diversité, qui va du roman (L’évêque musclé, chez Flammarion, 1968) à l’essai (Léon-Paul Fargue ou l’homme en proie à la ville, chez Gallimard, 1973), de la poésie (Le Sismographe appliqué, chez Flammarion, 1966) à l’autobiographie (Les étincelles noires, Une enfance alsacienne). Des Poèmes des bords du Rhin (1972) jusqu’aux Dialogues d’Ombre (1996), il a publié chez Rougerie sept recueils de poèmes.
(Source du texte : © Editions Arfuyen )
BIBLIOGRAPHIE :Poésie :Le Sismographe appliqué, Flammarion, 1966.
Poèmes des bords du Rhin, Rougerie, 1972.
Paroles dans l’arbre, Grasset, 1974.
Fragments du cri, Origine, Luxembourg, 1975.
Récits du temps qui brûle, Rougerie, 1976.
Patience de la lumière, Rougerie, 1978.
L’amour parole, Rougerie, 1986.
Le Granit et la source, Simoncini, Luxembourg, 1987.
Poèmes premiers, Rougerie, 1988.
L’Herbe sauvage, Rougerie, 1992.
Dialogues d’ombre, Rougerie, 1996.
Douze poèmes d’amour, gravures de Erwin Heyn, chez l’artiste, 2000.
Prose : Le Rhin des poètes et des conteurs, essai, Saisons d'Alsace, 1966.
L’évêque musclé, roman, Flammarion, 1968.
Léon-Paul Fargue ou l’homme en proie à la ville, essai, Gallimard, 1973.
Que notre Alsace est belle, récit, La Nuée Bleue, 1983.
Erwin Heyn, graveur et sculpteur, essai, Michel Frères, Belgique, 1998.
Les étincelles noires. Une enfance alsacienne, récit, Gérard Louis, 2002.
Chemins de ronde, Éditions Arfuyen, Paris-Orbey, 2004.
Carnets du jour et de la nuit, Éditions Arfuyen, Paris-Orbey, 2010.
Le Rhin, Éditions Place Stanislas, 2011