[BD] Anneli Furmark

Anneli Furmark (née en 1962 à Vallentuna) est un auteur de bande-dessinée suédoise.
Elle a grandi à Luleå, dans le nord de la Suède et a fait des études d'art à l'école des beaux arts d'Umeå. Elle a reçu deux fois le prix « Urhunden » décerné par la Seriefrämjandet, une association suédoise faisant la promotion de la bande-dessinée : en 2005 pour l'album Amatörernas afton et en 2008 pour Jamen förlåt då.
Source : Wikipédia

Bibliographie
2010 Peindre sur le rivage
2013 Le Centre de la Terre

Peindre sur le rivage

Citation :

Présentation de l’éditeur
En se replongeant dans son ancien journal intime, une femme revit par le souvenir une période turbulente de sa vie. En 1990, elle quitte Stockholm pour aller étudier dans l'école d'art d'une petite ville située au bord de la mer, au nord du pays. Là-bas, elle connaîtra de nombreux doutes quant à sa vocation artistique, tiraillée entre les voies contradictoires de la peinture de paysage et de l'art contemporain. Mais une grande partie de son temps sera consacré à l'amour, un domaine dans lequel elle a tout autant de difficulté à trouver son identité.

J’ai pioché dans les cadeaux de Noël de Maryvonne et je viens ainsi de découvrir Anneli Furmark.

Une BD qui m’a tout à fait dépaysé. Non seulement les paysages qui sont au centre de ce livre me sont tout à fait étrangers (mais rendus très, très beau, on a envie de faire un prochain voyage en Suède) mais aussi la situation et les états d’âmes de la jeune héroïne sont très loin de ma vie.

Mais n’empêche que j’ai eu un très bon moment de lecture.

Sa façon de peindre ses personnages n’est pas ce que je préfère en BD, mais elle collait bien avec l’histoire et surtout elle a fait de très belles images de la nature autour.
Je savais que je voulais continuer avec son autre livre paru en français.

Le Centre de la Terre

Citation :

Présentation de l’éditeur
Axel, jeune suédois de 16 ans, se voit obligé de poisser des vacances en Islande avec sa mère et Toralf, le compagnon de cette dernière. Coincé avec les deux adultes, il prend son mal en patience, jugeant mentalement leurs paroles et leurs actes, rêvant aux occupations des autres adolescents. Alors que le trio parcourt l'île et ses paysages extraordinaires, sa nature violente et spectaculaire, Toralf tente de nouer contact avec le jeune garçon renfermé... Sous le regard de Marie qui, aussi sensible que son fils, tente de maîtriser sa tendance à toujours s'inquiéter pour les siens.

Encore une fois un jeune héros, plus jeune encore que la femme dans Peindre sur le rivage. En pleine crise d’adolescence. Mais ce voyage en Islande va changer aussi bien Axel que sa mère et aussi leur relation.
Encore une fois une très belle lecture, surtout que je trouve qu’Anneli Furmark a une très belle approche pour les questionnements des jeunes/jeunes adultes.

Ce que j’ai déploré est son changement de style de coloriage. Dans Peindre sur le rivage c’était un genre d’aquarelle tandis que dans ce livre cela donne l’impression d’être colorié aux crayons de couleur qui ne m’a pas autant enthousiasmée, surtout qu’ici il y a beaucoup plus de place pour la nature… et en crayon, cela ne ressort pas si bien

Mais je suis partante pour d’autres traductions de cette auteure !!

Hiver rouge

Citation :

Présentation de l’éditeur
Fin des années 1970, en Suède. Les sociaux-démocrates ayant récemment perdu le pouvoir après plus de quarante années de règne sans partage, plusieurs partis d'extrême gauche s'activent au niveau national, mais aussi dans les rues et les entreprises d'une petite bourgade du nord du pays.
Mariée, mère de trois enfants et employée à la section jeunesse locale du parti social-démocrate, Siv tombe amoureuse d'un jeune maoïste, Ulrik, récemment arrivé du sud de la Suède pour militer et prendre le contrôle du syndicat des ouvriers de l'aciérie de la ville.
Témoins malgré eux des agissements de leur mère, les enfants de Siv observent ce qui se passe sans réellement comprendre.
Hiver rouge retrace le cheminement de deux engagements, amour passionnel et militantisme politique, qui vont se heurter de plein fouet.

En voyant cette nouveauté d’Anneli Furmark, je n’ai même pas essayé de trouver un résumé de l’éditeur, je savais que je voulais le lire. Et je n'en ressors pas déçue.

Son style de dessiner est méconnaissable, je me suis tout de suite retrouvée dans son monde. Bien qu’il soit plus « politisé » que dans ses deux autres ouvrages que j’ai lu d’elle, c’est bien d’avoir du nouveau d’elle.

Bien que l’histoire remonte un bon moment dans le temps… et même si je sais que ces temps étaient alors « lourd «  du côté des engagements politiques, je n’aurais jamais pensé que ce serait de telle sorte en Suède, j’avais pensé qu’ils étaient plus zen là-haut dans le grand nord

Je vais lui rester fidèle et j’espère qu’on va avoir bientôt d’autres livres d’elle de si bonne qualité.