kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Alicia Dujovne Ortiz [Argentine] Jeu 20 Mar 2014 - 15:13 | |
| ©Daniel MordzinskiNée en Argentine en 1940, Alicia Dujovne Ortiz vit en France depuis 1978 mais a conservé l’espagnol comme langue d’écriture. Elle est journaliste, poète, biographe, critique littéraire et critique d’art, romancière. Elle est traduite dans plus de vingt langues. Elle est également auteure de livres de voyages et de textes pour la jeunesse. En 2011, elle publie Chronique des ordures aux éditions Tango Bar ainsi que Le Monologue de Teresa chez Grasset. Dernière parution: Le Monologue de Teresa, Éditions Grasset, 2011, traduit de l’espagnol par François Rosso. source | |
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| Sujet: Re: Alicia Dujovne Ortiz [Argentine] Jeu 20 Mar 2014 - 15:13 | |
| Femme couleur Tango - Citation :
- Quatrième de couverture
Femme couleur tango incarne un des rêves de Julio Cortázar : la Mireya chantée dans les tangos argentins et la Mireille peinte par Toulouse-Lautrec ne font qu'une. Celle-ci est différente des autres filles de Madame. Elle vient d'Albi et en a le parler rocailleux, elle ne se corsète pas, elle est naturelle et, vraie rousse, elle rayonne. Quand monsieur Henri, lui aussi originaire d'Albi, fait sa connaissance, il tombe amoureux et la prend pour modèle. Cette belle amitié prendra fin lorsque Mireille suivra un bel Argentin ténébreux qui lui promet la fortune. Elle ne sait pas qu'elle emprunte le tristement célèbre " chemin de Buenos Aires ", celui de la traite des Blanches. Là-bas, elle découvre ce que l'Argentine a créé de plus authentique : le tango. Elle en devient une danseuse légendaire pour laquelle s'entre-tuent des hommes ambigus à chapeau noir et regard sombre. Elle initie aux secrets de l'amour un petit Toulousain qui deviendra un chanteur célèbre : Carlos Gardel. En 1935, l'année tragique où Gardel meurt dans un accident d'avion, le gouvernement argentin ferme les bordels de Buenos Aires. Mireille rentre à Albi, sa ville natale, celle aussi du peintre qu'elle a un jour aimé. Au musée Toulouse-Lautrec de cette petite ville du Sud-Ouest français, elle se retrouve elle-même avec sa robe verte, régnant dans son tableau vieux de cinquante ans. Sur le fil du Salon du Livre à Paris, Shanidar a parlé de la littérature argentine, qui est l’invitée de l’édition 2014, et j’ai parcouru leur site pour découvrir les auteurs invités. Quelques-uns me tentent pour faire une première lecture… et puis il y a ceux que je connais, sans pouvoir en parler encore longuement, malheureusement, la lecture étant trop loin. Livre lu en 2002, en allemand, je dois dire que je l’avais « oublié », jusqu’au moment où j’ai recherché le résumé du livre en français… tiens, cela me semblait tellement connu et voilà que les souvenirs me reviennent. Déjà dans le temps j’ai adoré des biographies romancées et je me rappelle d’une lecture de tourne-pages au meilleur niveau. Elle a rendu en quelque sorte un peu de « célébrité » à cette femme qui est aujourd’hui éclipsée par la renommée de Toulouse-Lautrec. Si on aime le genre, un livre qui devrait plaire. | |
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