Martín Kohan [Argentine]

Né à Buenos Aires en 1967, professeur de lettres à l’université, Martín Kohan est l’auteur de quatre romans, de deux recueils de nouvelles et d’un essai sur Walter Benjamin.
Critique littéraire, il collabore à plusieurs journaux et revues. Il a publié en France aux Éditions du Seuil, Dix-sept secondes hors du ring (2007), Sciences morales (2010) et Le Conscrit (2012).
Dernière parution: Le Conscrit, Éditions du Seuil, 2012, traduit de l’espagnol par Gabriel Laculli.

source

Dix-sept secondes hors du ring

Citation :

Présentation de l’éditeur
New York, 1923 : l'Argentin Luis Angel Firpo, dit le Taureau sauvage des pampas, envoie hors du ring l'Américain Jack Dempsey, détenteur du titre de champion du monde des poids lourds. A Buenos Aires, le match est retransmis à la radio et la victoire de Firpo proclamée. Mais l'arbitre ne comptabilise pas les secondes de la chute. Dempsey remonte sur le ring et met le challenger KO. Le Taureau sauvage des pampas n'aura été champion du monde que dix-sept secondes, entrant ainsi dans la légende. Trelew, Patagonie, 1973 : pour fêter les cinquante ans du journal local, le journaliste sportif choisit de faire revivre ce combat mythique. Celui de la section culturelle décide de relater la première exécution de la Symphonie n°1 de Gustav Mahler au théâtre Collin de Buenos Aires, sous la baguette de Richard Strauss.
Entre ces deux grands événements de ce 14 septembre 1923 vient se glisser un fait divers, un pendu dans une chambre d'hôtel, meurtre ou suicide jamais élucidé. La musique classique, le sport et le crime s'associent alors pour reconstruire le passé sous la forme d'une hallucinante histoire policière et d'un débat acharné autour de la culture populaire et du rôle des médias.

Un autre auteur argentin que j’ai vu dans la liste des auteurs présents au Salon du livre à Paris.

J’ai mentionné brièvement ce livre sur ce fil et tout comme pour Alicia Dujovne Ortiz malheureusement aussi pour lui, la lecture date depuis la sortie (2007) de ce livre.

Mais ce qui est certain, il ne faut pas avoir peur de ce livre si on n’aime pas la boxe. Bien sûr l’auteur en parle, mais pas seulement. Et même les parties qui concernent la boxe ne sont pas faites pour les experts, on peut en tant que profane bien suivre le texte.

Et ce serait dommage de se priver de ce livre, Martin Kohan est un vrai conteur qui exerce la vertu de pouvoir combiner différents fils d’histoires et les combiner à merveille à la fin.