Marseilleuh

bon, je vais arrêter avec mes questions faussement naïves.

mais "tabou" est intéressant.
Est il ethnique, traditionnel, religieux (de tous bords), aussi genre le mot d'ordre du jour...
Ce qui est curieux, c'est qu"il n'entrave aucunement le commerce (légal ou autre).
L'échange "avantageux" l'aurait fait disparaitre ? Une question à creuser...

Tu as tout à fait raison Igor.

Bédoulène a écrit:

Oh la ! tout doux !

c'est vrai que dans beaucoup de  quartiers, ni les flics, ni les taxis, ni les médecins ne veulent aller. J'avoue que je n'aimerai pas habiter là. Qui est responsable ? tout d'abord la commune pour avoir créer des ghettos, la région et l' état (depuis des décennies.........)

Les gens modestes qui se lèvent le matin pour aller travailler en ont marre de cet environnement insalubre, délinquant mais  leurs moyens ne leur permettant pas de s'enfuir ailleurs ils subissent jour après jour.

Je crois que il faut bien admettre même si la paupérisation, le chômage, tous les maux de la société sont des facteurs aggravant, il y a une démission des parents (notamment la non scolarisation) qui a favorisé cet état de faits.

Certainement que nous devrions tous nous impliquer, mais ceux qui ont essayé ont baissé les bras, à force de non retour, (Jimmy le sait) souvent d'insultes, voire de menace.

En prenant le train d'Aubagne à Marseille (court trajet) j'ai pu constater l'état déplorable des trains (tags, vitres brisées, sièges déchirés ...) par rapport à mes trajets quotidiens quand je travaillais (2001)

JHB tu parles de coins mal famés, si tu penses à la prostitution, ce n'est pas de cela qu'il s'agit, je dirais presque c'est tranquille !

Mais malgré toutes ses plaies, Marseille je l'aime, j'aime les chiens perdus aussi !

Bédoulène, je n'y pensais aucunement à la prostitution. C'est tout simplement une manifestation du phénomène. Je pensais davantage en fonction d'une dynamique qui implique les «gangs de rue» et le commerce illicite «at large».

Concernant le fait de ne pas vouloir fréquenter les lieux est tout à fait naturel et typique d'un réflexe «auto-protecteur». Sans voiture, le problème se pose différemment. Quand nous vivons de façon modeste, notre regard change.

Au début du siècle, j'ai eu l'occasion de visiter quelques quartiers de New York et de Washington. Là, j'ai vu l'immense fossé entre les classes sociales. Aujourd'hui, nous parlons de restaurer la ville de Detroit. Ce laboratoire social nous permet d'envisager la suite des choses dans la plupart des grandes villes de l'Occident.

Quant à l'optique de la tranquillité, effectivement Bédoulène, c'est tranquille de vivre en de tels lieux pour autant que nous nous soucions d'être prudents dans nos déplacements. J'ai vécu dans les quartiers de Cartierville, du Centre-Sud, Frontenac et Saint-Henri, à Montréal. J'ai également été mis en contact avec Montréal-Nord, le Plateau et Parc Extension... là, il s'agit d'une dynamique urbaine qui nous met aux prises avec plusieurs problématiques liées à l'immigration, la pauvreté et la salubrité des quartiers.

Pour la question de s'impliquer, les problématiques en lien avec la pauvreté, l'itinérance et l'occupation des logements offrent des perspectives intéressantes. Là encore, il nous faut être mis en contact avec l'univers de vie des gens qui ne partagent pas nécessairement les mêmes conditions de vie que nous. Par conséquent, il y a un orgueil qui vient le fait d'être aidés et/ou de dépendre de gens qui ne partagent pas nécessairement ton univers.

certainement JHB : Par conséquent, il y a un orgueil qui vient le fait d'être aidés et/ou de dépendre de gens qui ne partagent pas nécessairement ton univers.

tiens encore une photo : modernité et la vieille cathédrale "la Major" (Catholique romain
Type Cathédrale
Basilique mineure
Rattachement Archidiocèse de Marseille (siège)
Début de la construction 1852
Fin des travaux 1893
Style dominant Néoroman
Néobyzantin
Protection Classée MH (1906)

A l'intérieur elle est jolie aussi.